Parti socialiste

Structuration

PS - seconde fondation Quand on se lance dans un projet, il faut d’abord passer un peu de temps à essayer de structurer ce qui va servir de colonne vertébrale à l’ensemble. Dans ce projet, afin de réfléchir sur les problèmes de notre société, il me semble intéressant d'entrer par 4 des grands enjeux globaux de ce XXIème siècle qui nous fait face.

Le premier de ces enjeux me semble être notre relation à notre environnement, à notre Planète au sens d’un écosystème auquel vient se greffer une espèce particulière, qui amène un certain nombre de chamboulements brutaux et chaotiques pour le reste. Derrière ce thème, il est possible de discuter des problèmes de lutte contre le réchauffement climatique, des enjeux en terme d’énergie pour le futur ou encore des thèmes liés au maintien de la biodiversité, par exemple.

Le second de ces enjeux me semble être lié à nos choix de sociétés sur les relations interhumaines. Comment articulons-nous notre société, entre nous ? Comment faisons-nous pour que chacun se respecte et se côtoie de façon pacifié ? Comment l’entraide s’établie au sein des groupes et comment des groupes différents apprennent à se connaître, à se comprendre ? Derrière ce thème, il est possible d’aborder la lutte contre les inégalités et les solidarités possibles, les rapports entre les cultures et l’acceptation de la diversité culturelle comme potentiel socle d’une société plus apaisée.

Le troisième de ces enjeux me semble être nos choix en matière de création de richesses. Quels sont-elles ces richesses que nous créons aujourd’hui ? Cette richesse est-elle source de bien-être ou source de mal-être ? Comment se fait la répartition de cette richesse au sein des groupes ? Qui en profite et qui en est exclue ? Derrière ce thème, c’est toute de l’économie actuelle qui est en question, mais aussi ses externalités positives ou négatives, dans le « monde réel » !

Enfin, le quatrième et dernier de ces enjeux me semble être notre façon de partager les décisions qui construisent nos choix collectifs. La démocratie est-elle aujourd’hui une illusion ou une réalité ? Comment améliorer nos modes d’échanges et de construction du futur ? Comment faire en sorte que ce débat soit accessible à tous et comment n’en exclure personne ? Derrière ce thème, nous aborderons les sujets liés aux fonctionnements politiques, au premier sens du terme, ceux qui aujourd’hui font vivre nos démocraties ou nos partis, par exemple.

Ces quatre thématiques me semblent porter la majeure partie des sujets auxquels notre siècle devra répondre pour gagner en maturité, sur l’héritage de nos précurseurs. Ces thèmes peuvent être traités de façon « fractale », c'est-à-dire en prenant en considération qu’ils existent à toutes les : niveau global de la planète, niveau national ou niveau d’un quartier, mais aussi de façon totalement transverse.


Reims, le « coup du siècle » pour le PS

Congrs_de_reimsCamarade, trêve d’amertume en ce dimanche soir. Quoi qu’en dise la droite, ce congrès nous hisse au plus haut niveau de la stratégie politique. Ne ménageons pas encore une fois notre plaisir en de dérisoires querelles enfantines.

Souvenez-vous, Camp David le 20 octobre dernier, quand Nicolas Sarkozy sort de sa rencontre pour parler des issues à la crise mondiale avec l’homme le plus puissant du monde (« W » pour les distraits qui se seraient endormis en route) et qu’il jubile : "J'ai réussi le coup du siècle !" parce qu’il a réussi à placer le G20 à la même date que notre congrès (lire ici). Le brave homme pensait qu’il arriverait à nous voler la vedette … jugez-en vous-même !

Ce n’est pas tous les jours que le PS arrive à éclipser Sarko sur sa propre stratégie politique … et c’est tant mieux, parce que cela ne vole pas très haut, en fait ! Mais, en ce soir de victoire, ne boudons pas notre plaisir, car il faut bien le reconnaître … cela nous demande pas mal d’énergie !


Le PS comprendra-t-il la stratégie d'Obama ?

Obama_barack"Sa campagne s'est inscrite aux antipodes de la conception traditionnelle, technocratique et gestionnaire [française]. Quitte à essuyer un procès en incompétence, il a d'abord avancé une vision, un récit du possible qui a donné du sens, et ce n'est qu'ensuite qu'il en a proposé une déclinaison programmatique."

Commentaire de Sophie Bouchet-Petersen, proche collaboratrice de Ségolène Royal, sur la campagne de Barack Obama (issue d’un article du monde du 6 novembre 2008).

Cela fait déjà longtemps que je suis un fervent défenseur de ce concept politique pour le PS. J’en avais déjà parlé dans la note faisant suite à la déclaration de principe (ici), mais je remets le couvert aujourd’hui tant cette idée me semble fondatrice d’un renouveau constructif, pour la gauche tout entière.

Contrairement à la droite (en général, il y a bien-sûr des cas particuliers), la gauche porte des valeurs de changements, des valeurs de construction de la société, des valeurs d’émancipation de l’homme.

Contrairement à la droite qui adore, soit supprimer pour mieux laisser faire les mécanismes naturels (en réalité la loi du plus fort !), soit ne rien faire, dans une vision conservatrice de la société, la gauche inscrit son action dans un temps nécessairement plus long. Comme le rappelait encore Vincent Peillon ce matin à la radio, il faudra des décennies pour revenir sur le système financier actuel et il faudra se battre au coude-à-coude contre certains qui le critiquent aujourd’hui, mais attendent que les regards se tournent ailleurs pour recommencer. Sur ce même sujet, Hubert Védrine ne dit d’ailleurs pas autre chose dans sa dernière note (ici).

Pour inscrire sa vision dans la société, la gauche a besoin de temps. Or, nous sommes dans une société de l’instantanéité, du zapping perpétuel, de la contradiction médiatique en temps réelle de chaque acte. Pour convaincre, pour installer des postures sociétales différentes, il ne nous faut plus poser des petits actes et rester dans la gestion court ou moyen terme.

Lionel Jospin aimait à répéter sa phrase vertueuse : « Dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit ». Evidemment, c’est important, mais il se trompait !

En limitant notre discours à un champ d'actions nécessairemnt borné dans le temps, en omettant d’inscrire nos actes dans une vision plus long terme, au-delà de la durée des mandats pour lesquels nous sommes élus, on dé-humanise l’action politique de gauche et on en fait un verbiage technocratique incompréhensible pour la population qui vit tous les jours les difficultés. En faisant cela, on n’explique pas non plus au reste des français, les raisons et les objectifs finaux de l’effort collectif à porter. 

Parler d’objectifs que l’on ne pourra atteindre dans son mandat n’est pas trahir ses électeurs ou les tromper. C’est poser ses actes dans le cadre d’un environnement compréhensible par tous. C’est rendre une lecture de la politique pour tous.

En ces temps de crise, il est urgent que le PS trace un nouvel horizon en capacité à répondre à l’attente des français qui voient arriver toutes ces crises avec angoisse. Qu’importe qui détient aujourd’hui le pouvoir, si nous faisons adhérer la population à une vision collective d’un futur ambitieux et acceptable par une majorité, l’élection sera presque gagnée. Il ne restera plus, en temps voulu, qu’à mettre en musique par le champ de l’action politique technique pour tendre, lentement mais surement vers les objectifs que nous nous serons donnés.

Barack Obama avait compris cela … espérons que nous y parviendrons aussi.


Analyse « énergétique » des motions A, D et E pour Reims

2919108548_b5b751254d_m_4Comme je l’ai dit dans ma précédente note, les propositions sur des politiques locales, nationales ou internationales ne me semblent pas être le seul angle d’analyse des motions A, D et E. D’abord parce qu'elles se ressemblent étrangement (on pourrait même finir par croire qu’elles sont toutes issues du même parti !) Ensuite, parce que les lacunes de l’une se comblent assez naturellement avec la complémentarité des autres. Enfin, parce que le congrès ouvre la voie d’une période de travail de trois ans, pendant laquelle toutes ces idées devront être débattues, travaillées et consolidées afin de fournir un matériel de campagne optimal à notre futur(e) candidat(e).

Un second angle d’analyse pourrait être sur l’énergie portée par les motions afin de mettre en mouvement notre parti. D’évidence (halte-là l’hypocrisie des premiers ou derniers signataires !), cette énergie est le reflet de l’état d’esprit des prétendants au secrétariat national du PS et de leurs équipes.

Je pense qu’une analyse de ce type est à même de permettre un peu de discernement entre les 3 motions candidates à la candidature, en tous cas sur les écrits ...

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Motions pour Reims … l’analyse du fond

2919108548_b5b751254d_m_4Le travail militant consiste à lire les motions et à s’en faire une analyse (qui vaut ce qu’elle vaut, restons humble !) Je profite donc de l’espace de liberté d’expression que m’offre ce blog, pour vous donner les grandes lignes de mon analyse.

Pour moi, il y a deux types de contributions dans ce congrès, 3 ont vocation à départager des premiers secrétaires et 3 ont vocation à poursuivre le travail de contribution, sur une base déjà plus consolidée.

Sachant que le congrès de Reims est là pour définir une ligne politique et choisir notre 1er secrétaire, je me suis surtout attaché aux 3 premières :

  • La motion A, dont le premier signataire est le camarade Bertrand
  • La motion D, dont la première signataire est la camarade Martine
  • La motion E, dont la dernière signataire est la camarade Ségolène

Il faut creuser un peu (voire beaucoup) pour trouver des vraies divergences de fond sur ces 3 motions. Ce qui existe plutôt, c’est un développement différent de certains arguments, mais sur une ligne globale plutôt cohérente entre les trois.

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100% Aubry

Aubry_2 Dame Martine séjourne à Brest pendant la durée des 36ème journées des communautés urbaines (ACUF) qui ont lieux aujourd’hui et demain dans notre belle ville (belle communauté urbaine devrais-je dire !) Elle n’a pas manqué de passer par Dialogue puis par le PS brestois pour y donner une conférence débat en lien avec le congrès de Reims à venir.

Même si mon avis était (je l’avoue) un peu fait avant même la prestation de ce soir, je dois dire qu’elle m’a impressionné tant sur le fond que sur la forme de son propos. Je n’ai pas relevé un seul point de désaccord sur la logique d’engagement de sa motion et surtout, j’y ai trouvé ce que j’attends des leaders de notre parti pour sortir la France de la léthargie conservatrice moderne dans laquelle l’UMP tente de nous morfondre.

Il est un peu tard pour développer, mais mon choix est fait, je serais de la motion D : Changer à gauche pour changer la France.

http://aubry29.unblog.fr/


Contribution pour Reims : le bilan avant les motions

492736860_9facb5b30bJe m’étais donné comme objectif de participer, à ma façon, suivant mes possibilités et mes disponibilités au congrès de Reims. Pour ma part, l’objectif est atteint avec la contribution « Une seconde voie pour le XXIème siècle » que j’ai écrite et travaillée avec quelques camarades. C’est un texte qui va peut-être trop loin sur certaines idées, mais qui traduit une volonté d’avancer et de changer les choses, d’oser de nouveaux points de vue.

Si cette contribution fut publiée au niveau fédéral (et j’en remercie le conseil fédéral du Finistère), mon grand regret restera la forme d’autisme dans lequel s’est plongé le PS au niveau national, durant cette période de contributions. Alors que j’avais envoyé une copie de la contribution, dûment accompagnée d’un courrier d’explication, à 25 membres imminents de notre Conseil national, je n’ai pas réussi à décrocher la première signature d’un de ces membres qui m’aurait permis une modeste participation au titre des contributions thématiques … publiées sur internet !

Au-delà de mon égo froissé qui n’intéresse personne J, je trouve vraiment dommage que le PS se soit fermé aux idées, simplement venues de sa base, dans un temps de congrès (notre contribution de section a aussi subit le même sort). Aurais-je du passer plus de temps à chercher des potentiels signataires du CN, avec déjà dans l’idée un geste en retour pour une motion particulière ? Comme ce n’était pas l’objet de ma démarche initiale qui était avant tout de « faire avancer le schmilblick », je n’ai pas souhaité rentrer dans ce jeu-là … de plus, je n’en aurai objectivement pas eu le temps, vu les délais pour sotir une contribution.

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Match racing présidentiel au parti socialiste

Delano_royal_3A quelques semaines du congrès, les spéculations vont bon train au sein du PS, notamment vis-à-vis de la perspective de la prochaine présidentielle : élection importante dans le quinquennat, puisque c’est aussi l’élection qui tire ensuite le renouvellement du parlement.

Pour ma part, je ne vois aujourd’hui que deux bons candidats pour cet exercice : un homme et une femme : Ségolène Royal et Bertrand Delanoë. Tous deux ont la même soif d’arriver en haut mais pour le reste, ils ont chacun des atouts opposés, voire complémentaires : Ségolène Royal est celle qui puise sa force à l’extérieur du parti, quand Bertrand Delanoë puise la sienne à l’intérieur.

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Premiers signataires

Voici les premiers signataires de la contribution : « Une seconde voie pour le XXIème siècle. »

Marc Sawicki (Brest), Gérard Foricher (Brest), Gwenael Luneau (Nanterre), Magali Jacopin (Nanterre), Jean Claude Lardic (Brest), Pierre Karleskind (secrétaire de section Brest rive droite), Franck Respriget (secrétaire de section Brest Lambé-Bellevue),

Merci à eux.


Congrès de Reims : la quête des signataires

Voilà, après quelques retouches sur la forme et sur le fond, j’ai édité ce qui est la version finale de la contribution au débat que je présente pour le congrès du parti socialiste, à Reims en novembre prochain.

[lire la contribution finale ici]

Je passe maintenant à la phase deux : la quête des signataires ! Sachant que les contributions doivent arriver à Paris avant la fin juin, il ne faut pas tarder à rassembler quelques signatures.

Que tous ceux qui souhaitent signer ce texte afin de faire remonter les idées qu’ils comportent me le fasse savoir rapidement, en laissant un petit message après ou par email (pour ceux qui l'ont).

De mon coté, il ne me reste plus qu’à aller convaincre un ou plusieurs membres du conseil national du PS du bienfondé de cette réflexion, de façon à ce que ce texte soit retenu dans les contributions du congrès de Reims. Dans le cas contraire, j’aurai toujours eu le plaisir de l’écrire et la volonté de faire remonter des idées nouvelles aux responsables de notre parti … c’est aussi ça le boulot de militant !

A suivre donc …


Vers une contribution pour le congrès de Reims ...

Logo_parti_socialiste_2Les congrès du parti socialiste sont des temps qui permettent l’échange des idées et pourquoi pas, l’émergence d’idées innovantes. Militant depuis plus de dix ans, cette année je me suis mis en tête d’essayer d’apporter ma pierre à la réflexion collective interne à notre parti au travers d'un projet de contribution.

D’abord tenté par une contribution sur le dialogue social et le monde des entreprises, j’ai été récemment frappé par le discours (et l’usage de mots) de leaders de notre parti et cela m’a donné un sujet de réflexion pour cette contribution. Elle ne se construit pas en opposition à ces leaders, mais a vocation à apporter un éclairage différent sur nos pratiques et nos façons de penser.

La première idée de fond de cette contribution est d’abord d’acter d’une désorientation du peuple de gauche qui ne trouve plus un discours dans lequel puisse s’incarner un axe de travail collectif global, à même de répondre aux évolutions de 20 dernières années, mais aussi aux enjeux des 50 prochaines. Il me semble que ce qui s’apparente à du désintérêt de la part de notre électorat (au sens large de la gauche) est en fait une difficulté à s’identifier dans nos propositions, car notre discours recèle d’importantes contradictions. Notre électorat ne croit plus « au grand soir » (Cf. score de l’extrême gauche), pour autant, il attend bien une réponse globale et un axe d’action qui répondent aux grandes questions que ce début de siècle pose brutalement, dans notre paysage politique mondial (et non plus français).

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Aller à l'idéal et comprendre le réel

GirafeLa commission de la Rénovation du Parti socialiste, qui rassemble toutes les sensibilités du PS, vient d’élaborer un projet de « déclaration de principes » pour 2008 (le Monde du 21.IV.08). C’est la cinquième seulement en un siècle… elle sera soumise à débat, puis au vote des fédérations, avant d’être adoptée lors de la Convention nationale du 14 juin.

Lire l'analyse d’Alain Bergounioux, Secrétaire national aux Études, qui est l’un des auteurs de ce projet. (Projet ici)

Je trouve que cette déclaration remet du liant et du sens dans notre parti, quelque peu usé par ces temps de débats sur l’Europe et ces temps de primaires internes pour les présidentielles. On avait perdu le fils de ce qui faisait notre sens commun et notre vision pour l’action.

De plus, je suis heureux de voir que le parti reprend goût à la notion d’idéal et de principes constitutifs à notre action. Nos quelques années au pouvoir nous avaient concentrés sur la gestion du présent … ou du futur proche et je pense que cela nous affaibli politiquement, si on oublie le reste.

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« Pour Brest, la gauche debout ! » : La stratégie fusionnelle

CouleIl y a des listes d’union, mais à Brest nous avons à gauche une liste de fusion.

Depuis que je lis les propos de la liste « Pour Brest, la gauche debout ! », j’ai vraiment du mal à comprendre leur stratégie. C’est une stratégie d’opposition quasi systématique et en même temps, leur Saint Graal est l’obtention des 10% qui leur permettraient la fusion avec la liste majoritaire ! ! C’est presque devenu leur noyau de campagne depuis leur première AG.

La liste de François CUILLANDRE, « Brest En Marche ! » a tenté de réunir tous les partis proches de nos idées qui le souhaitaient, en amont de la constitution de la liste. C’est la raison qui fait qu’aujourd’hui la liste Brest en marche est la réunion de 6 partis de gauches ou écologique. Et cela ne nous empèche pas de faire chacun listes à part pour les deux élections cantonales de Brest centre et Bellevue.

Cette diversité fait sa richesse et ce travail en amont, une garantie pour une capacité réelle à travailler ensemble.

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Fortuné Pellicano et financement de campagne

Sarko_poigne_de_main_jyt_ok_blog_2Faisant la tournée des popotes dans les blogs de campagne pour les municipales de Brest, je me suis arrêté pour lire celui de Fortuné Pellicano. Commençant par le dernier article en date : Liste de Rassemblement pour faire gagner Brest, je me suis arrèté sur le fond d'un de ces propos quelque peu tendancieux.

Sa dernière phrase, en guise de conclusion sur les autres listes candidates ne manque pas d’ironie : « Pour en terminer, j’aimerai juste signaler que cette campagne sera menée grâce aux emprunts contractés par de nombreux membres de cette équipe et aux dons de personnes physiques. A l’inverse des autres listes qui bénéficient de financement de partis. Ceci aussi est un gage fort de notre indépendance. »

Evidemment, se présentant comme un candidat « sans étiquette », on pourrait sortir une petite larme pour les difficultés de financement qu’il rencontre. Pourtant Monsieur Pellicano n’est sans étiquette que depuis quelques semaines, suite à son exclusion de l’UMP. Aussi, pour mieux comprendre le caractère ironique du propos, il faut aller faire un tour du coté des financements de partis politiques.

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Elections municipales 2008

Logo_brest_en_marche_6 Inauguration du site Brest en marche, le site de la liste socialiste de François Cuillandre, dont j'ai le plaisir de faire partie.

Nous espérons que ce site sera un lieu d'information et un lieu d'échange libre entre les brestois et les candidats.

Le temps de la campagne est par nature un temps d'échange démocratique, un temps où le dialogue est plus simple, dans un sens comme dans l'autre. Un site internet est un outil pour favoriser et faciliter cette communication.