Trophée Eco Actions : Brest à l’honneur !
Tinergie, on en parle

Brest, la bien gérée !

Mairie de Brest-001Allez, dernier petit post de l’année pour faire état, une fois n’est pas coutume, d’une analyse diffusée par le Figaro magazine et réalisée par une agence de notation des collectivités territoriales : Public Evaluation System [ici].

Cette étude calcule différentes dépenses pour des villes de plus de 100 000 habitants, en intégrant bien-sur l’intercommunalité dans les calculs ramenés à l’habitant.

Que découvre-t-on dans cette étude pour Brest :

  • Charges de personnel : 306 €/hab     (moyenne : 639 €/hab)
  • Dépenses d’équipement : 131 €/hab  (moyenne : 301 €/hab)
  • Dettes : 507 €/hab                           (moyenne : 1058 €/hab)
  • Frais de communication : 2.7 €/hab   (moyenne : 11.4 €/hab)
  • Frais de mission par élu : 787 €/élu   (moyenne : 688 €/élu)

Brest n’est pas une ile dans un monde vide, il est donc intéressant de comparer à la moyenne des 35 plus grandes villes de France (c.à.d celles ayant plus de 100 000 habitants).

Alors que l’opposition brestoise critique notre gestion et revient régulièrement sur l’augmentation de l’impôt, les chiffres de l’étude montrent en valeur comparée que nous sommes plutôt très raisonnable en la matière. Charges de personnel, dépenses d’équipement et dettes sont plus de deux fois inférieures aux moyennes françaises.

L’article du Figaro pointant les dépenses de communication des élus et les dépenses de frais de mission des élus, ceux-ci sont aussi fournis. Nos frais de communication sont quatre fois inférieurs à la moyenne. Nos frais de missions sont dans la moyenne, ce qui pour une collectivité excentrée comme la notre n’a rien d’étonnant (déplacements sur Rennes ou sur Paris nécessaires, mais couteux). La somme n’est cependant pas si importante par élu lorsque l’on connaît le prix d’un Paris-Brest en avion et elle ne représente que 0.3 €/hab !

Voilà, on lit et on entend beaucoup de choses sur les dépenses de la collectivité. Cette étude n’est probablement pas parfaite (comme toutes les autres d’ailleurs), mais il est peu probable qu’elle ne donne pas quelques tendances intéressantes sur la réalité de la gestion brestoise, au regard de ce qui se fait ailleurs (à droite, comme à gauche). On ne peut donc pas dire que Brest soit gérée de façon dépensière. Malgré les investissements lourds que la collectivité pousse pour l’attractivité et la vitalité de notre territoire, la pression financière sur les habitants reste bien en deçà de nombres d’agglomérations de même taille. N’est-ce pas tout simplement le signe d’une bonne gestion ?

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