Pour moi, ce sera Olivier Faure !
Et si on faisait un budget participatif à Brest ?

Le budget 2018 de la métropole en chiffres … simples !

Budget Brest MetropoleVendredi avait lieu un Conseil de métropole dans lequel était présenté le DOB (Débat d’Orientation Budgétaire). L’occasion de regarder l’exercice budgétaire passé, mais aussi celui à venir.

Mais un budget, c’est compliqué. Alors, si on essayait de le décortiquer à l’aide de quelques chiffres simples.

Le budget de notre métropole, c’est d’abord un gros chiffre : 365 millions d’euro (M€) environ. Mais derrière ce gros chiffre se cachent des choux et des carottes. Il faut donc d’abord faire un peu faire du tri pour y voir clair.

Budget 2018 Brest MetropoleAvant de commencer, il faut retirer ce qui ne relève pas de l’action réelle de la métropole. En effet, la métropole gère aussi les personnels de la Ville de Brest et ceux du CCAS de Brest. Ces postes, gérées en commun de façon à faire des économies d’échelle, sont refacturés aux institutions respectives. Ce sont donc environ 65 M€ qui sortent du budget global de la métropole.

Les 300 M€ restants sont utilisés dans le budget de la métropole de trois façons différentes.

Un peu plus d’un quart (28%) sont utilisés sur des rémunérations des 1876 agents qui œuvrent à rendre le service public de la métropole. Ce poste de dépenses correspond à un budget de 83,5 M€.

Près de 40% du budget est alloué aux frais de fonctionnement de la métropole, hors personnel. C’est Le gros poste de dépenses. On y trouve de tout ce qu’une collectivité doit payer pour rendre ses services. Ces presque 120 M€ sont utilisés pour l’énergie, les réparations de matériels, le petit entretien du patrimoine bâti, les subventions versées à d’autres institutions, organismes ou asso, etc … C‘est l’argent dont dispose la collectivité pour financer ses actions au quotidien.

Enfin, le tiers restant est utilisé pour les investissements de la collectivité. Pas loin de 100 M€ sont utilisés tout autant pour l’achat de bus, la construction de bâtiments, les travaux portuaires, le financement du renouvellement urbain ou de nouveaux quartiers, la remise en état d’espaces naturels ou côtiers, la rénovation des routes ou même l’achat de nouvelles bennes pour le ramassage des déchets. C’est ce qui alimente tous les ans le patrimoine de la collectivité ou la participation à de gros investissements sur le territoire.

Ces presque 100 M€ se découpent en 4 parties. La première correspond aux remboursements des investissements passés fait par emprunt pour environs 30 M€ (capital + intérêt). Quelques 25 M€ viennent de ce que nous n’avons pas dépensé dans l’année, nos « fonds propres ». Encore 25 M€ viennent de recettes extérieures (contributions d’autres institutions à nos investissements ou recettes de ventes). Pour finir, environs 20 M€ sont pris sur de nouveaux emprunts.

Voilà, le compte est bouclé ! Enfin presque, parce que ces millions d’euro sont en réalité une multitude de dépenses allant de quelques euros à plusieurs millions d’euros. Mais les grandes lignes sont là !


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