L’affaire Vivre à Brest : Les contrevérités et les non-dits
Diffamation ou intimidation ?

Que penser de l’affaire Vivre à Brest ?

Chap 3aEn bon exercice d'introspection socialiste, le troisième et dernier chapitre du livre (ici) tente de « faire la synthèse ». Au regard de toutes les informations aujourd'hui connues de l'affaire, quel récit crédible transparait de ces 30 années de l’association Vivre à Brest et de l’écosystème qui gravita autour. Quelle fut la genèse des dérives qui apparaitront au grand jour à partir de novembre 2018.

Une première partie s'attache à déconstruire la fragile, voire l'impossible histoire qui fut racontée publiquement dès le départ, lors de la première conférence de presse, et que l’on retrouve encore dans des écrits signés par des élus de Brest, en juin 2021. Une histoire à charge contre un seul homme, coupable de tout, qui sera rapidement chassé, puis discrédité et dont la parole ne fut plus publiquement entendue avant son décès, seulement deux ans plus tard. Un récit public qui associa aussi Jean-Luc Polard, décédé cet été, moins de 4 ans après le début de l’affaire. Un principe d'accusation puis d’exclusion vieux comme le monde, alimenté par ceux cherchant à masquer une vérité plus crue.

La seconde partie s'attache à tenter de reconstruire un récit qui permette de donner sens aux différents faits, aujourd'hui connus. Une thèse qui ne peut pas être considérée non plus comme une vérité absolue, mais qui s'en approche assurément plus que l'histoire qui nous fut contée, à dessein. Une histoire plus sombre, dans les bas-fonds des accords politiques enfouis, des ambitions gagnées ou perdues, et dans les jeux de parti qui rognent jours après jour la crédibilité de nos démocraties. Une histoire sans éthique, sans règle, sans garde-fou et surtout, sans merci.

Enfin, et ce n’est pas le moins instructif sur le plan sociologique, je pose la question de la persistance du « système Vivre à Brest », encore aujourd’hui. Il est intéressant d'observer comment l’association s’est restructurée extrêmement rapidement autour des élus ayant la plus grande proximité avec le maire. Une association dont les dysfonctionnements observés par le passé, continueront à perdurer (gouvernance et finances). L’élimination des deux principaux fautifs désignés, Alain Masson et Jean-Luc Polard, semble n’avoir que peu fait bouger les lignes d'un système dont il s'agira de questionner la réelle raison d'être, encore aujourd'hui.

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Vous pouvez retrouver tous les chapitres et les conclusions dans le livre : L’affaire Vivre à Brest.

Book a

Pour la petite histoire, les textes du livre ont longtemps eu vocation à n'être publiés que sur les pages de ce blog. Mais au fil de l’écriture et des relectures, la taille du document se prêtait mal à être lue sur un écran. Est alors née l’idée d’en faire un livre, afin d’en faciliter la lecture et la compréhension par tous ceux qui cherchent à comprendre ce qui se passe dans les arcanes d’un pouvoir local. J’ai volontairement mis un prix accessible à tous : 8 €TTC.

Il est possible d’avoir un tarif groupé au prix de 5 €/livre, sur une base de 10 exemplaires, en me laissant un message et une adresse mail dans les commentaires ci-dessous. (Votre commentaire n’apparaitra pas)

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