Concertation sur la gestion de l’eau à BMO, fin de la première étape
Des alges, à Brest (suite)

Des algues, à Brest

Moulin Blanc La tempête de ce weekend aura laissé quelques traces sur nos plages. Quelques dizaines de tonnes d’algues vertes se sont ainsi échouées en haut de la plage du moulin blanc qui, le reste de l’année, est généralement plutôt épargnée par ce phénomène.

Cet échouage est exceptionnel pour deux raisons. D’abord la force des vents, mais aussi la coïncidence avec des coefficients montants de marées. Ces deux phénomènes ont favorisé l'échouage puis l’accumulation d’importants stocks d’algues, en haut de plage (jusqu’à 30 à 50 cm d’épaisseur).

Si en soit l’échouage en masse de ses algues sur la plage est exceptionnel, leur présence ne l’est pas. La plage du moulin blanc est une large baie en eau peu profonde (moins de 5 m d’eau en fonction des marées) entre le polder et le pont de l’Iroise. Au sud, le chenal de l’Elorn ferme la boucle. Cette vaste étendue de près de 1,5 km² est en fait une sorte de prairie sous-marine d’algues vertes posées sur le fond.

La majorité de ces algues reposent dans une couche d’eau de 20 cm en partant du sol. D’après IFREMER, le stock global sur cette seule zone serait estimé à 300 tonnes l’hiver et 3 000 tonnes l’été. Normalement peu chahutées, ces algues restent sur le fond et c’est en faible quantité qu’elles apparaissent sur la plage puisque « seulement » 1/12e (250 tonnes) sont ramassées chaque année au moulin blanc.

Vue de la plage du moulin blanc

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