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Vivre à Brest - La politesse du maire

Tribunal de BrestIl serait malvenu, pour un syndicaliste comme moi, de critiquer une grève nationale des greffiers. Une « journée morte » pour revendiquer de meilleures conditions de travail et une reconnaissance de leur métier, par une justice à bout de souffle dont nous avons pourtant grand besoin.

À Brest, cette grève a ajourné au 16 novembre l'audience de CRPC prévue pour homologuer le « plaider-coupable » de Monsieur Cuillandre, le maire de Brest, dans l'affaire Vivre à Brest.

Du monde, il y en avait à notre convocation commune à 8 h 30, dans la salle d’audience du tribunal de Brest. Des avocats, des prévenus, des parties civiles, des juges et des journalistes. Mais point d'édile en vue.

Pourtant, un autre prévenu semblait tout heureux de comparaître aujourd’hui, son avocat lui ayant expliqué que les caméras étaient là pour un dossier bien particulier. Dans cette vie pas facile, il semblait heureux que parmi ses pairs convoqués, figure son maire inculpé. Cela devait lui redonner un peu d'humanité, un sentiment furtif d'égalité.

Mais d'égalité il n'y eut point dans cette salle d'audience ce matin. Le maire ne daigna pas se déplacer et le procureur se plia en quatre pour s'adapter.

« L'exactitude est la politesse des rois » ne dit-on pas. Ce matin, le maire de Brest semble avoir eu beaucoup mieux « affaire » !

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