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Lettre aux riches qui croient être la classe moyenne

Une semaine en tramway à Brest

Tramway de BrestVoilà plus d’une semaine que je me suis converti au tramway, sans changer vraiment mes habitudes de vie. J’ai investi dans un abonnement Formule B’ et c’est parti !

Sur le plan financier, l’abonnement m’est remboursé à 50% par mon cher employeur (c’est la loi) qui a même poussé le geste jusqu’à 70% jusqu’en décembre, afin de faciliter le passage à l’acte de ses salariés. De plus, j’ai découvert que mon abonnement à un moyen de transport en commun me permettait d’avoir une baisse de 5% sur le tarif de mon assurance voiture (il n’y a pas de petites économies). Du coup, l’abonnement annuel me revient à près de 160 €.

A comparer aux 250 € que me coute ma voiture en essence par an, pour mes seuls trajets travail - domicile, voilà une bonne affaire. Je ne compte pas que je peux en plus aller en ville sans payer de parcmètre (ce qui m’arrivait à quelques occasions) et que ma petite clio roulant moins, je la garderai probablement un peu plus longtemps. Enfin, la Formule B’ permet entre autre d’être accompagné de 3 charmants bambins gratuitement, tant qu’ils ont moins de 10 ans. Royal !

Le plus dur pour s’y mettre, c’est qu’il faut revenir sur ses réflexes d’automobiliste, c'est-à-dire : tout, tout de suite. Prendre le tramway nécessite probablement de prendre un peu plus son temps, mais avec la contrepartie d’être libéré de la conduite du véhicule. C’est probablement un temps que l’on a plus à soi, loin des tracas des bouchons, des feux rouges et des autres conducteurs. Petite cerise sur le gâteau, prendre le tram, c’est aussi marcher et prendre l’air un peu plus … cela ne fait pas de mal non plus.

En fait, je crois que l’on se désintoxique très vite de la voiture une fois que l’on y a gouté 15 jours et que l’on fait l’effort de convertir ses habitudes. Ce matin, de la fenêtre du tram, je regardai des conducteurs à un feu rouge en me disant que ce n’était finalement pas si mal de se faire conduire et de ne penser qu’à son livre ou à sa journée.

Bon, ne crions pas victoire trop vite … derrière le ciel bleu, l’hivers arrive et ce sera peut être une autre histoire !

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