La question du barreur
Quand Stéphane Roudaut se fait juriste ... en mauvaise foi

#ASSEZ !

Drapeau-Bleu-Blanc-RougeOui assez, parce que nous somme lassés d’entendre depuis quelques temps toujours la même rengaine, ce tir au pigeon politique, cette même haine qui tire la France vers le bas, qui tire sur nos valeurs et nous entraine chaque jour un peu plus vers l’irréparable.

Assez de ces politiques qui se servent des courants médiatiques et populistes pour exister. Assez de cette critique perpétuelle stérile, de ce harcèlement continu, la veille comme le lendemain, quelque que soit la proposition faite. Assez de cette façon de s’opposer qui n’a d’autres objectifs que de tenter d’exister, de casser et souvent de faire oublier l'héritage des 10 années passées.

Assez aussi de ce journalisme qui voit la politique comme un jeu, une scène, un stade ou un guignol, afin de distraire un public de plus en plus passif. Les médias jouent un rôle central dans le fonctionnement de nos démocraties. Ils l’ont revendiqué et l’ont gagné. A eux maintenant de porter la responsabilité qui est la leur, dans cette construction d’une lecture du monde accessible à tous les citoyens, afin qu’ils fondent librement leur jugement.

Alors oui, il nous faut un sursaut républicain, une envie retrouvée de construire ensemble un destin. Une envie de croire que nous pouvons passer cette période difficile en se serrant les coudes, en reconstruisant des solidarités auxquelles tous contribuent à hauteur de ses moyens et où chacun fait l’effort, avant de regarder dans l’assiette du voisin. Le vrai patriotisme, ce n'est rien d'autre que cela. A nous de l'exprimer aux nouvelles échelles qui construisent le monde d'aujourd'hui.

Il nous faut croire à nouveau qu’une nation ne progresse qu’en avançant ensemble et non les uns sans les autres ou pire, les uns contre les autres. Il nous faut croire à nouveau en nous et bannir ceux qui agitent les peurs, le rejet et veulent dresser des barrières entre nous. Ceux-là nous enferment et nous aliènent pour mieux se servir et dominer.

Nous avons eu la chance d’hériter de valeurs, d’institutions, d’infrastructures qui donnent à la France, aujourd’hui encore, une position regardée et enviée ailleurs dans le monde. Au lieu d’avoir conscience de nos forces, de nos richesses, de nos ressources, nous nous comportons à la façon d’enfants gâtés, nous repliant sur nous même en oubliant d’où nous venons et ce que l’histoire nous a appris.

C’est facile de dénigrer, de s’opposer à tout changement, mais ce n’est pas comme cela que l’on construira la France de demain. Cette crise ne passera pas. Elle est le symptôme d’une fin de cycle. Elle annonce les prémices d’un nouveau, reposant sur d’autres équilibres, économiques comme internationaux. Il n’y a pas d’autres issues que le changement et c’est la politique qui est notre seul outil pour le produire collectivement.

La politique n’est pas un jeu. C’est le chemin pour construire ensemble le monde de demain. On ferait bien d’y penser avant de prendre conscience un peu tard de l’héritage raté que nous auront légué.

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