Et si on s’engageait sur un objectif de « zéro artificialisation nette » sur le Pays de Brest ?
Et si on imaginait une maison des aînés et des aidants à Brest ?

Et si on créait un lieu refuge pour les femmes victimes de violence à Brest ?

Victime violenceLa violence faite aux femmes à la particularité d’enfermer la victime face à son agresseur, du fait d’une société encore peu préparée à accueillir leur parole et à prévenir le danger imminent par une mise à l’abri. Ces femmes sont trop souvent dans une dépendance qui ne leur permet pas de poser les limites et d’arrêter une relation tant qu’il en est encore temps.

Imaginé en étroit partenariat avec les associations et les instituions brestoises œuvrant auprès des femmes, ce lieu pourrait se décliner comme un espace refuge pour les femmes subissant des violences physiques, sexuelles et psychologiques, tant dans la sphère privée que sur le lieu de travail ou l’espace public.

Pensé comme un centre post-traumatique pour celles qui en ont désespérément besoin, ce lieu serait accessible sans rendez-vous, pour y trouver sécurité, attention et écoute. Lieu de répit, il serait aussi un lieu adapté pour recevoir les femmes victimes de violences et leurs enfants, quels que soient leurs âges.

Les femmes pourraient y rencontrer une équipe pluridisciplinaire (psychologues, professionnels de santé, professionnels de médico-social, etc..) ayant reçu une formation spécifique pour n’avoir à raconter qu’une seule fois leurs histoires.

Parce que la plainte et le signalement ne constituent que le début d’un long parcours, il serait aussi le lieu de la parole de celles qui subissent le harcèlement de rue.

Ce lieu d’accueil permettrait de caractériser la réalité des situations de violences envers les femmes, mais aussi d’en témoigner et d’en parler dès le collège ou le lycée pour accompagner une nouvelle génération à se construire autrement.

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