Les résignés de l’ère Sarkozy
Sarkozy, l'illusionniste des riches

Quand Sarkozy invente la rétro-solidarité territoriale

Affiche-sarkozyDans son "programme", le candidat sortant propose de baisser les dotations de l’Etat pour les collectivités territoriales qui refuseraient de baisser leurs effectifs et leurs dépenses de fonctionnement. Belle promesse ! Mais que cache-t-elle, si l’on excepte le fait d’une ingérence totalement anti-démocratique d’un échelon du pouvoir sur un autre.

Prenons une commune qui aurait les moyens de baisser ses dépenses, probablement parce que certaines ne seraient pas justifiée … une commune à haut potentiel fiscal, par exemple. Elle continuerait à toucher les mêmes dotations de l’Etat. La baisse de dépense irait donc mécaniquement vers une baisse de la fiscalité locale.

A l’opposé, une commune qui n’aurait pas la possibilité de baisser ses dépenses, parce que sur un territoire difficile, nécessitant certains moyens et déjà à l’étale financièrement du fait d’un potentiel fiscal faible, se verrait diminuer les dotations de l’Etat. Cela conduirait donc mécaniquement à une hausse de la fiscalité locale !

Résumons la proposition : baisse de la fiscalité locale pour les riches et hausse pour les communes en difficultés. Ensemble, tout devient possible, même le renversement de la solidarité nationale.

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Sur Brest en 2012, près d’un tiers du budget de la ville vient d’une dotation de l’Etat (DGF) pour plus de 35 million d’euros et pour la communauté urbaine, c’est 15.5%, pour plus de 45 M€.

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