Vers une contribution pour le congrès de Reims ...
mardi 10 juin 2008
Les congrès du parti socialiste sont des temps qui permettent l’échange des idées et pourquoi pas, l’émergence d’idées innovantes. Militant depuis plus de dix ans, cette année je me suis mis en tête d’essayer d’apporter ma pierre à la réflexion collective interne à notre parti au travers d'un projet de contribution.
D’abord tenté par une contribution sur le dialogue social et le monde des entreprises, j’ai été récemment frappé par le discours (et l’usage de mots) de leaders de notre parti et cela m’a donné un sujet de réflexion pour cette contribution. Elle ne se construit pas en opposition à ces leaders, mais a vocation à apporter un éclairage différent sur nos pratiques et nos façons de penser.
La première idée de fond de cette contribution est d’abord d’acter d’une désorientation du peuple de gauche qui ne trouve plus un discours dans lequel puisse s’incarner un axe de travail collectif global, à même de répondre aux évolutions de 20 dernières années, mais aussi aux enjeux des 50 prochaines. Il me semble que ce qui s’apparente à du désintérêt de la part de notre électorat (au sens large de la gauche) est en fait une difficulté à s’identifier dans nos propositions, car notre discours recèle d’importantes contradictions. Notre électorat ne croit plus « au grand soir » (Cf. score de l’extrême gauche), pour autant, il attend bien une réponse globale et un axe d’action qui répondent aux grandes questions que ce début de siècle pose brutalement, dans notre paysage politique mondial (et non plus français).
La seconde idée de cette contribution est une critique, non pas du « libéralisme » (au mauvais sens du terme, il faut se méfier de ce terme à double sens en ce moment !) mais de la compétition que souvent ce libéralisme débridé sous-tend. Je souhaite poser la question de la cohérence d’un discours socialiste qui mêlerait à la fois nos grandes valeurs présentes ou historiques, et l’apparition de la compétition (au sens large) dans notre discours.
Enfin, la dernière partie tente de poser une alternative globale à un monde de compétition, au travers d’un monde de coopération. Je pousse l’idée que nous devrions toujours en être les promoteurs dans notre discours et pourquoi pas, porter l'ambition d'en être les initiateurs, tant dans nos politiques françaises que dans nos politiques internationales.
C’est cette logique de coopération que je qualifie de seconde voie, car il me semble que nombre de nos valeurs socialistes et celles du peuple de gauche tout entier, pourraient y trouver des réponses globalement cohérentes, à même de remettre nos forces vives en marche dans le projet collectif auquel nous aspirons.
Je vous laisse découvrir le texte ... qui n’est pas forcément achevé. Que chacun se sente libre de réagir dessus ou de donner un avis (l'inverse serait un comble au regard de ce qui est développé dans le texte !)