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octobre 2014

Le quatrième pouvoir en question

France-24-journalNous vivons une période complexe à décrypter. Une façon facile de faire serait de choisir un bouc émissaire et tirer dessus, en espérant que les problèmes partiront avec. C’est le principe du « Holland Bashing », une lecture simpliste de ceux qui n’ont pas grand chose d’autre à proposer. Penser que l'on règlera un seul problème ainsi est une croyance qui rejoint celle de l'autruche, quand elle se met la tête sous terre !

Nous vivons une crise politique systémique, c'est-à-dire que le problème ne s’incarne pas dans un homme, mais dans des institutions et des fonctionnements institutionnels.

On parle souvent de l’impuissance de l'exécutif et de son Président, pensé comme un homme providentiel qu’il ne sera jamais. On parle de la médiocrité des législateurs, trop souvent jalousement décrits par le prisme de leurs avantages ou de ceux qui fraudes et baignent dans les affaires, sans jamais vraiment montrer la réalité de leur fonction et de leur engagement. Mais on ne s'autorise guère à porter une analyse sur le 4ème pouvoir : la presse les médias.

Pourtant, dans le contexte actuel, on pourrait se demander à quel jeu ils s’affairent. S'ils sont ce 4ème pouvoir (politique), c'est bien que leur fonction est reconnue dans le système démocratique. C'est bien que leur influence, leur rôle social est central dans la stabilité du pays et l'activation des politiques publiques.

La question n’est pas de remettre en cause la liberté de la presse ou la qualité du travail des journalistes. La question est de s’autoriser à chercher à comprendre ce que le 4ème pouvoir produit par ses choix éditoriaux, dans l’équilibre des sujets traités et aussi l’angle qui est pris pour le faire.

 

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De Ponta à Thales, avec la CNV

Zebra-and-giraffe-vector-2Lors de mon premier mandat en charge des associations de quartiers il y a une dizaine d’année, j’avais rencontré un groupe de femmes de Pontanézen qui avaient fait une formation sur la communication non violente (CNV). Cette rencontre m’avait marqué, car les participantes étaient d’un enthousiasme à toute épreuve lorsqu’il fallait parler de ce qu’elles avaient appris et comment cela avait changé leur relation aux autres, notamment dans des situations conflictuelles, en famille ou dans leur quartier.

Je l’avoue aujourd’hui, je les avais écoutés de façon attentive, mais je n’étais pas reparti en me disant qu’il y avait là quelque chose dont j’aurai pu profiter personnellement. J’avais bien conscience que cela leur avait apporté beaucoup de chose (il aurait fallu être aveugle pour ne pas le voir !), mais je ne m’étais pas senti attiré par cette découverte.

Quelques années plus tard, j’ai encore entendu parler de la CNV dans les écoles de Brest et fort de la première expérience, j’avais accueilli cela bien. J’ai d’ailleurs pu être témoin de la transformation que cela fait sur certains enfants, notamment avec le processus de médiation mis en place dans certaines écoles pilotes.

Enfin, plus récemment, lors de formations sur les techniques coopératives de management, j’ai été immergé dans des groupes où une bonne moitié des participants étaient formés à la CNV. Difficile alors de mettre des mots sur le ressenti, mais clairement, les personnes pouvaient porter des propos forts et engageants vis-à-vis d’un autre, sans que cela ne soit vécu comme une attaque. Cela m’avait interpellé.

Mais le déclic s’est vraiment fait lors de mes recherches syndicales, sur la question du « bon management » et des RPS, qui transparaissent dans l’entreprise sous l’appellation plus positive du « bien-être au travail ». Alors que j’avais réussi à mettre en place des groupes de discussion et d’échange dans les équipes de travail sur la question du bien-être au travail (avec l’accord de la Direction), je me suis rendu compte que cela ne suffisait peut-être pas.

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Guide des bâtiments économes en énergie

RTEmagicC_guideenergie_jpgDans le cadre des actions du plan climat de Brest métropole, la collectivité a réalisé un livret de recommandations pour guider les particuliers ou les maitres d’œuvre dans la réalisation de travaux d’amélioration thermique [ici]. Chacun peut y trouver des informations avant de partir sur son projet.

On ne le dira jamais assez, 50% des émissions de gaz à effet de serre (GES) proviennent du bâti sur Bmo. Il est donc primordial d’apporter des réponses à la rénovation thermique des maisons et des immeubles.

Le dispositif Tinergie fut une première étape. Initialement destiné aux particuliers habitants des maisons individuelles, il est devenu le portail d’entrée unique pour toutes les questions de rénovation énergétique. Le dispositif évolue et les premières réalisations sur des copropriétés sont dans les tuyaux. Il s’agit là d’un enjeu important pour Brest, mais aussi d’un niveau de complexité plus grand dans sa mise en œuvre.

Les restrictions budgétaires sur les collectivités territoriales risquent de ne pas faciliter la pérennisation des subventions pour la rénovation thermique des particuliers. Par contre, nous pouvons apporter un savoir faire et une sécurisation dans les programmes de rénovation. C’est l’esprit de ce livret et de ses fiches conseils qui permettront à chacun d’accéder à des recommandations techniques et indépendantes.