Communication non violente

De Ponta à Thales, avec la CNV

Zebra-and-giraffe-vector-2Lors de mon premier mandat en charge des associations de quartiers il y a une dizaine d’année, j’avais rencontré un groupe de femmes de Pontanézen qui avaient fait une formation sur la communication non violente (CNV). Cette rencontre m’avait marqué, car les participantes étaient d’un enthousiasme à toute épreuve lorsqu’il fallait parler de ce qu’elles avaient appris et comment cela avait changé leur relation aux autres, notamment dans des situations conflictuelles, en famille ou dans leur quartier.

Je l’avoue aujourd’hui, je les avais écoutés de façon attentive, mais je n’étais pas reparti en me disant qu’il y avait là quelque chose dont j’aurai pu profiter personnellement. J’avais bien conscience que cela leur avait apporté beaucoup de chose (il aurait fallu être aveugle pour ne pas le voir !), mais je ne m’étais pas senti attiré par cette découverte.

Quelques années plus tard, j’ai encore entendu parler de la CNV dans les écoles de Brest et fort de la première expérience, j’avais accueilli cela bien. J’ai d’ailleurs pu être témoin de la transformation que cela fait sur certains enfants, notamment avec le processus de médiation mis en place dans certaines écoles pilotes.

Enfin, plus récemment, lors de formations sur les techniques coopératives de management, j’ai été immergé dans des groupes où une bonne moitié des participants étaient formés à la CNV. Difficile alors de mettre des mots sur le ressenti, mais clairement, les personnes pouvaient porter des propos forts et engageants vis-à-vis d’un autre, sans que cela ne soit vécu comme une attaque. Cela m’avait interpellé.

Mais le déclic s’est vraiment fait lors de mes recherches syndicales, sur la question du « bon management » et des RPS, qui transparaissent dans l’entreprise sous l’appellation plus positive du « bien-être au travail ». Alors que j’avais réussi à mettre en place des groupes de discussion et d’échange dans les équipes de travail sur la question du bien-être au travail (avec l’accord de la Direction), je me suis rendu compte que cela ne suffisait peut-être pas.

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