Dans le cadre de la concertation sur la fin du contrat sur l’eau et l’assainissement, Brest métropole océane a organisé la semaine dernière deux nouvelles visites. Contrairement aux précédentes, ces deux visites n’étaient pas sur notre territoire, mais à Cherbourg et à Nantes. Ainsi est née l’aventure du car de l’eau …
Mardi dernier, 7h place de Strasbourg, nous étions 18 à prendre place dans le car, faisant vaillamment face aux 1 000 km qui nous séparaient de notre retour le lendemain soir à 20h, sur cette même place. L’aventure était ouverte aux élus de Brest métropole océane (tous groupes politiques confondus), aux associations de défense des consommateurs et de l’environnement, aux syndicats, aux membres des conseils de quartier et à un gentil organisateur, en la personne du responsable de la direction de l’écologie urbaine et du service de l’eau et de l’assainissement de Brest métropole océane. Des quotas avaient été initialement fixés pour éviter d’exploser les budgets et de solliciter la galerie du car, mais il n’y eu que 18 courageux volontaires pour le départ.
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Premier arrêt à la communauté urbaine de Cherbourg, pour une réunion avec le Directeur général des services qui est aussi le Directeur de la régie de l’eau. La communauté urbaine de Cherbourg est globalement deux fois moins grande que celle de Brest, il s’agit donc d’un cas d’école de retour en régie, sur un périmètre d’action deux fois moins important que celui que nous aurions à gérer.
L’engouement de Cherbourg pour le retour en régie n’est pas feint. Partant d’une gestion déléguée, qu’ils ne considéraient pas comme tendue (la séparation de Véolia semble s’être passée entre gentlemen), ils semblent avoir trouvé une véritable plus-value dans la gestion globale en régie. De cette façon, ils peuvent piloter beaucoup plus finement les services de l’eau et les coûts. D’après eux, la régie directe est en effet un excellent moyen pour rendre le service public de l’eau.