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février 2008

Laurent Prunier et les chèques cadeaux

Prunier_pellicanno_2 Plus on avance dans la campagne et plus les propositions de la liste officielle de l’UMP à Brest ressemblent à une panoplie de propositions que l’on trouverait plus volontiers dans un CE ! Après les chèques de 100€ attribués pour la garde d’enfants, voici venu les « Pass Jeunesse » à 15€ et le « Pass-Multisports » pour les familles en très grande difficulté ! Prochaine étape : les chèques vacances ...

Notons au passage que pour les « jeunes solvables », on donne accès aux spectacles, au cinéma, aux sports, aux musés et à l’engagement citoyen (qui se résumerait par le BAFA !) et que pour les jeunes issus des milieux très en difficultés, il ne propose que le sport ! ! J’aurai voulu faire une caricature de la droite que je ne m’y serais pas mieux pris ! !

En dehors du coté caricaturale de certaines propositions, celles qui sont déroulées par la liste manque cruellement de fond. Ce sont trop souvent des redistributions d’argent, en dehors de tous critères sociaux, en dehors de toute finalité pour la collectivité à part une réponse à une attente financière … qui n’existe pas nécessairement d’ailleurs dans les milieux visés.

Ces propositions couteuses n'analysent que peu l’attente réelle des Brestois et du territoire.


Into the wild

Into_the_wild_3La vie politique, professionnelle et bien-sur familiale laisse peu de place à l’improvisation. Pourtant, cette semaine, une soirée s’est libérée à la dernière minute et nous avons décidé d’aller nous faire un petit ciné, ce qui ne nous était pas arrivé depuis … le dernier 007. Nous retrouvant devant le cinéma Liberté, sans connaître les dernières sorties, nous avons choisi un film en VO, un peu au hasard … Ce fut donc « Into the wild ».

J’ai adoré le film, même si j’ai détesté la fin … d’autant que je ne savais pas, en le regardant, qu’il s’agissait d’une histoire vraie. Devais-je attendre une bonne Happy End à l’américaine ! Il n’en fut rien.

L’histoire me semble particulièrement contemporaine du mal-être existentiel que peut vivre toute une génération. Le personnage principal du film trouve refuge dans une prise de distance physique du monde d’où il vient. Mais cela fait aussi penser aux violences que se font certains jeunes par des consommations brutales d’alcool, ou alors par des prises de risques inconsidérés.

La jeunesse est forcément une période où l’on teste ses limites, ses idéaux et où l’on affronte ses peurs. Reste à savoir si la société que nous produisons laisse une place à cette construction nécessaire de l’individu, ou alors si elle les oblige à avoir recourt à des comportements extrêmes qui peuvent finir tragiquement, comme c’est le cas dans le film.

Le film pose aussi clairement le rapport parents / enfants et la difficulté que le passage à l’âge adulte pose, de part et d’autre.

Enfin, ce film raconte de très belles rencontres. Celles que l’on ne calcule pas. Celles qu’il faut savoir cueillir comme elles viennent, tout en cultivant une attitude qui leurs permette d’exister. On ne sait pas exactement la part de réalité et de fiction dans ces rencontres dans le film, mais la façon de les mettre à l’écran place les rapports humains dans une belle dimension.

Evidemment, je conseille d’aller voir ce film … mais en ayant conscience que le sujet n’est pas des plus léger !

En recherchant (à postériori) quelques infos sur l’histoire de ce film, j’ai trouvé les liens ci-après … pour ceux que cela intéressent …

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Le prix de la gratuité (réponse sur Brest 2008)

Brest_2004_2 C’est vrai, Monsieur Chris Perrot que mon précédent article manquait un peu de concret et je vous remercie de me donner l’occasion d’imager mon propos au travers de l’exemple de Brest 2008. En écrivant cet article, je pensais plutôt à un service à la population comme le tram, mais l’événement qu’est Brest 2008 l’est tout autant pour notre territoire.

Brest 2008 sera payant comme les précédentes éditions … est-ce pour autant un facteur d’exclusion culturelle ? Non, parce que la solidarité a été pensée très en amont :

  • Il y aura comme chaque année des billets gratuits vers les publics en difficulté, mais sur la base de critères sociaux définis par avance ou au travers d’associations œuvrant sur le domaine de la solidarité sur le territoire.

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Le prix de la gratuité

Accs_gratuit Le débat sur la gratuité de certains services se relance au travers de la campagne. C’est toujours un sujet difficile car fondamentalement, il part d’une bonne intention, c'est-à-dire l’accès à tous à un service. Cela dit, l’enfer est pavé de bonnes intentions et il faut se méfier des recettes toutes faites sur le sujet.

Par nature, chaque service à un coût. La question est donc de savoir si c’est à l’ensemble de la collectivité d’en porter le coût global, quelque soit l’usage que chacun en fait, ou alors si c’est à l’utilisateur, à l’usager d’en payer le prix (ou une partie du prix).

Dans le cas de la gratuité, la totalité du coût est portée par un collectif, sans rapport avec l’utilisation qu’il en fait. Si cela a des effets positifs immédiats sur les populations fragiles financièrement, cela a aussi des effets induits sur les populations solvables (statistiquement plus nombreuses sur l’ensemble de la population).

Donc, lorsque la collectivité finance la gratuité sur un service, le financement part en majorité vers des populations qui auraient les moyens de se payer ce service, contrairement à l’action sociale d’une collectivité qui cible ses financements en fonction des besoins réels de populations fragiles. La gratuité est donc une clé de distribution automatique de financements publics, en fonction d’un usage particulier.

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Coupe sombre

Courrier de M. André CIVRAY
Président de la Fédération Leucémie Espoir
Président de l'Association Céline et Stéphane
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Monsieur Le Président de la République,

Membres de l’Association Céline et Stéphane (ACS) regroupant de nombreux parents d’enfants atteints de maladies du sang voulons vous faire part de notre opposition formelle au transfert des activités de soins d’allogreffe de moelle osseuse et de neurochirurgie pédiatriques au CHU de Rennes.

Le service rendu par ces activités de soins à la population résidente en région Ouest Bretagne constitue un acquis intangible. Pourquoi certains administratifs et médecins décident-ils unilatéralement du devenir de nos enfants ? Quels sont les intérêts mis en jeu ? Quel est le bénéfice attendu pour la santé de ces enfants, sinon l’isolement et l’éloignement de leurs familles et amis. Toutes ces décisions ont été prises de façon unilatérale, sans aucune ouverture de débat et sans écoute. Monsieur le Président, où est la démocratie ? De plus, le CROS Bretagne du 13 novembre 2007 a voté massivement contre ce projet, il est impératif de tenir compte de cette opposition formelle des usagers et élus de la région BRETAGNE.

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Fascination

La fascination du président pour les religions est à très large spectre … elle passe y comprit par les mouvements sectaires !

Les propos, lâchés au détour d’une conversation par la directrice de cabinet du président de la République, Emmanuelle Mignon, dans le magazine VSD du 20 février, caractérise un courant de pensée qui risque de devenir dominant, si on n’y fait pas attention. Ce courant prône la liberté d’action de tout ce qui touche à la croyance, sans autre forme de régulation que la justice pénale.

Or, la croyance n’est pas un « produit » comme un autre. Instrumentée, conduite par des personnes qui recherchent un intérêt personnel ou financier avant un intérêt pour les personnes, les croyances peuvent s’avérer des objets très dangereux pour les personnes fragilisées par la vie. C’est en cela que l’on caractérise un mouvement sectaire d’un mouvement religieux, c’est à son niveau de dangerosité pour les individus qui donnent leur confiance.

Ne négligeons pas ce risque de glissement, en janvier dernier, c‘est l’Espagne qui a donné le statut de religion à la scientologie. Nicolas Sarkozy recevait-il l’acteur ou le numéro deux de la scientologie (selon une bibliographie récente), il y a quelques mois à Bercy ?

Voici la vidéo interne à la scientologie, piratée par des hackers, qui montre Tom Cruise en train de vanter les mérites de la scientologie.


Juste un jour comme les autres

Car_crash_2Il y a une pub que j’aime beaucoup qui passe en ce moment à la radio, après être passée en octobre dernier à la télé. C’est la campagne Complaisance de la Sécurité routière.

Je trouve cette pub très bien faite car elle fait bien le lien entre la petitesse de l’erreur et l’immensité de son prix à payer. Cela me rappelle un reportage récent d’Envoyer Spécial où l’on voyait un jeune, en centre de rééducation, devenu paraplégique après un accident de voiture sous l’emprise de l’alcool. Ces mots étaient : « C’est de ma faute, mais c’est très cher payé. » Il y avait une énorme tristesse dans sa voix, mais aussi comme un reproche à tous ceux qui l'avait laissé se faire cela ...

On oublie souvent vite que la voiture est, après un mode de déplacement, un engin de destruction de vies. Si elle permet des minis plaisirs, une impression de puissance et de maitrise (fausse), grisé par la vitesse et l’accélération, on oublie vite qu’elle tue et détruit des vies, ou y laisse des traces indélébiles.

Je crois que c’est bien de rappeler cela très régulièrement sur des spots TV ou radio car on pense trop souvent à tort que chacun peut se protéger naturellement du danger. C'est faux. Le danger prend consistance à partir du moment où on l'expérimente. Dans le cas de la voiture, ou des conduites addictives aussi, le danger n'est pas visible à priori. Cela devient donc un devoir collectif que d'aider tout un chacun à en prendre conscience et à vivre avec.


Axe revendicatif majeur

Water_2 Ce soir coup de barre à gauche : je suis allé voir le site de la liste Pour Brest, la Gauche debout. En effet, ils ont fait il y a quelques jours un débat sur l’eau, très remarqué : ils avaient collé en sauvage dans tout Brest, on ne pouvait pas passer à coté de leurs affiches !

Le sujet n’est pas sans intérêt et ils ne sont pas les seuls à l’aborder : comment doit se faire la gestion de l’eau ? Délégation de services publics, régie municipale ou société d’économie mixte … la question n’est pas simple et mérite une vraie analyse du besoin sur le territoire et une vraie discussion avec les citoyens. On ne peut pas généraliser sur des exemples d’autres grandes villes, comme Grenoble où l’eau coule des montagnes et où les eaux sales peuvent être ensuite, pour partie, filtrées par le milieu naturel. A Brest, point de neiges éternelles, mais un lien direct avec une des plus belles rades du monde … que nous souhaitons voir garder le titre !

Ce qui est étonnant avec certains listes qui se présentent à l’élection municipales, c’est que certaines d’entres elles ont déjà une idée tranchée de la question. Pour la Gauche debout, bien que se présentant comme une liste citoyenne, critiquant la municipalité en place qui ferait tout sans consulter les citoyens, ils ne rechignent pas à proposer une réponse fermée sur un sujet aussi important et engageant pour la ville. Grand paradoxe !

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Polémique médiatique

2228577672_1f01ce1b39Lors de son prochain remaniement, je ne saurais trop conseiller à notre vénéré Président de créer le ministère de la polémique. Arriver à placer trois phrases dans un de ses discours et saturer médiatiquement la France pendant trois jours … Bravo !

La proposition de Nicolas Sarkozy lors du repas au CRIF que « tous les enfants de CM2 se voient confier la mémoire d'un des 11 000 enfants français victimes de la Shoah » occupe tout le discours médiatique français depuis deux jours. Elle choque, elle ravie, elle bouleverse … où qu’elle passe, elle produit de la passion car l’évènement qui s’y rattache est loin d’être un détail de l’histoire que l’on peut utiliser pour agrémenter son discours d’une soirée.

Là encore, avec son idée surement sortie en live lors de cette soirée, le Président dérape. C’est surement Simone Veil, présidente d'honneur de la Fondation pour la mémoire de la Shoah et ancienne déportée, présente au dîner du CRIF, qui en parle le mieux aujourd’hui :

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Le règne du paraître politique

491997418_a99792d27aChute dans les sondages, climat délétère, remaniement, management par la terreur, tels sont les mots employés par les journaux pour qualifier ce qui se joue, en ce moment, au plus haut sommet de l’état.

Seulement un an après sa prise de pouvoir, le Président Nicolas Sarkozy prévoit déjà de faire un gros remaniement … parce que la droite est en passe de se prendre une grosse claque aux élections municipales ! Mais quelle est cette vision de la politique ? Comment peut-on manager ses ministres de la sorte et en même temps, comment peut-on manager l’appareil étatique en faisant valser ses ministres après seulement un an ?

On est vraiment entré dans le règne du paraître politique. Qui peut penser qu’un homme ou qu’une femme, aussi doué soit-il ou elle, puisse prendre en charge tout un tas de dossiers hautement complexes et produire des évolutions de comportements en moins d’un an ! La lenteur du processus démocratique, la lourdeur de la machine étatique et enfin la résistance au changement de tout groupe d’individus (français ou non) n’autoriserons jamais ce type d’exploit. Que cherche-t-on alors ?

Il est probable que l’homme à la tête de l’état n’ait pas l’intention réellement de déléguer son pouvoir. Il nomme donc des hommes de paille en guise de ministres qui servent de fusible en cas de problèmes, aux yeux de l’opinion public. Il organise avec intelligence la valse des responsables pour leur éviter d’avoir à répondre de leurs décisions. Il fait et défait les personnes pour éviter l’émergence d’un quelconque concurrent.

Ce nouvel usage des outils de gestion de la France sert notre Président, mais cela sert-il la France et les français ?


Fortuné Pellicano et financement de campagne

Sarko_poigne_de_main_jyt_ok_blog_2Faisant la tournée des popotes dans les blogs de campagne pour les municipales de Brest, je me suis arrêté pour lire celui de Fortuné Pellicano. Commençant par le dernier article en date : Liste de Rassemblement pour faire gagner Brest, je me suis arrèté sur le fond d'un de ces propos quelque peu tendancieux.

Sa dernière phrase, en guise de conclusion sur les autres listes candidates ne manque pas d’ironie : « Pour en terminer, j’aimerai juste signaler que cette campagne sera menée grâce aux emprunts contractés par de nombreux membres de cette équipe et aux dons de personnes physiques. A l’inverse des autres listes qui bénéficient de financement de partis. Ceci aussi est un gage fort de notre indépendance. »

Evidemment, se présentant comme un candidat « sans étiquette », on pourrait sortir une petite larme pour les difficultés de financement qu’il rencontre. Pourtant Monsieur Pellicano n’est sans étiquette que depuis quelques semaines, suite à son exclusion de l’UMP. Aussi, pour mieux comprendre le caractère ironique du propos, il faut aller faire un tour du coté des financements de partis politiques.

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Associations

Asso_4Voilà maintenant près de 6 ans que je m’occupe de la coordination des 23 associations de quartier sur Brest, en tant qu’élu à la ville de Brest. J’ai peu eu l’occasion de m’exprimer sur le sujet car représenter la ville auprès de toutes ces associations est un rôle qui n’est pas forcément simple tous les jours.

Si le soutient de la ville pour ses associations de quartier est à mon avis sans limite, sa capacité à répondre financièrement à l’intégralité de leurs projets trouve certaines fois sa limite ! Cette tension naturelle entre un financeur et ses partenaires trouble parfois les relations et il faut savoir prendre un peu de recul pour vraiment prendre toute la mesure de la richesse du travail qui est fait dans nos quartiers, sur des thématiques souvent difficiles.

On a trop tendance à mettre au second plan l’action associative : après tout, on fait cela pour se distraire ou s’amuser … il y a des bénévoles, donc cela ne doit pas être trop compliqué … plutôt même sympa !

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Paradoxe d’Easterlin

240941261_6f1bda2552_oLe paradoxe d’Easterlin tient son nom de l’économiste qui l’a mis en évidence en 1974 : une hausse du PIB ne se traduit pas nécessairement par une hausse du niveau de bien-être ressenti par les individus.

Cette théorie met en lumière la fragilité de nos modèles de pensée : « travailler plus pour gagner plus » … Pourquoi ? On se pose rarement la question du pourquoi dans nos choix de société qui sont souvent inspirés par des intérêts particuliers.

Ma vision du rôle du politique dans une société est justement de se poser ce genre de question et si besoin, de corriger les dérives poussées par des intérêts particuliers au détriment de l’intérêt général.

La fièvre consumériste, attisée par des spécialistes des sciences du marketing et de la publicité, ou encore le contenu de nos programmes télévisuels devraient nous donner l’alerte.

On peut se demander d’ailleurs si la réponse à la quête du bien-être n’est pas tout simplement dans la question : être.


Laurent Prunier en bref

Laurent_prunier_en_bref_4 Profitant du mauvais temps pour aller surfer sur la toile, je me suis égaré sur le blog de Laurent Prunier : candidat tête de liste de l’UMP à Brest, histoire de voir et de me rendre compte par moi-même de ce que l’on pouvait y dire. Je ne fus pas déçu …

Dans l'article « Que demande-t-on à un Président de la République ? », les propos font, moins d’un mois plus tard, un peu sourire :

« Les débats autour de notre Président de la République m’étonnent toujours un peu, peuvent agacer certains et vont visiblement jusqu’à amuser Nicolas SARKOZY lui-même… »

Quoi qu’en pense l’auteur de ces lignes, je doute que le Nicolas en question rie encore beaucoup au regard de sa chute dans les sondages et sur la défiance que les petits vieux UMP lui portent sur la transparence de sa vie débridée !

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The Dati’s touch

2200032827_7e1e9a7281_3 En visite chez les aristos du 7e, où notre ministre de la justice est candidate aux municipale de Paris, elle s’est confiée à un journaliste

« On me reproche d’être en décalage avec la sociologie du 7e, dit-elle, parce que j’incarnerais la méritocratie face à une population de bourgeois et d’héritiers ». Or, plaide-t-elle, « faire fructifier par son travail ce dont on hérite, c’est avoir du mérite. Moi, je crois comme vous dans la valeur travail ».

Apparemment, la méritocratie n’empêche pas la médiocratie intellectuelle !


La question du bonheur

Bonheur_3Il y a quelques mois, j’étais invité à m’exprimer devant des étudiants du Lycée Brest Rive Droite - Anne Marie Javouhey, lors d’une conférence sur le développement durable (DD).

Abordant la question des indicateurs économiques, je rappelais les limites du PIB, de sa comptabilité positive quand à certaines activités néfastes à l’humanité (catastrophes, guerres, tabac, accidents, etc…) et de son absence de prise en compte de certaines activités très positives (associations, solidarités, etc…) voire même vitales (parentalité). J’évoquais donc d’autres indicateurs alternatifs tels que l’IDH (Indicateur de Développement Humain) et pour rigoler, je faisais un clin d’œil sur le BNB : indicateur de Bonheur National Brut.

Cet indicateur d’un genre nouveau nous vient de l’ancien Roi Jigme Singye Wangchuck du Bouthan : petit état bouddhiste de 600 000 habitants, qui a déclaré en 1972 : « Le bonheur national brut est plus important que le produit national brut ». Il faut relativiser le propos tant le Bouthan a du chemin à parcourir dans certains domaines … mais l’idée était lancée et elle a suscité quelques débats en Occident.

Lors de la phase des questions / réponses avec les étudiants, une des questions qui m’a été posée vint d’une étudiante :

« Vous avez parlé du BNB, comment mesure-t-on le bonheur ? »

J’en conviens, le coté abrupte d'une question touchant un tout petit point de mon intervention, mais aussi le caractère assez philosophique d’une potentielle réponse ne me poussa pas à développer ! J’ai du botter en touche face à cette question un peu ardue …

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