Hier avait lieu les vœux du Maire en mairie centrale. C'est un moment où la densité de Brest explose, dans les quelques mètres carrés du Salon Richelieu. Au pic de fréquentation, vers 19h, il faut jouer des coudes et des épaules pour arriver à aller saluer la personne que l'on voit 5 m plus loin. L’entrainement des légionnaires dans les forêts guyanaises, c'est de la rigolade à coté de cela ... d'autant qu'à Brest, les machettes sont interdites pour se frayer un chemin !
En dehors de l'exploit humain de ce genre de manifestation, c'est toujours l'occasion de rencontrer plein de monde. Vu de l'extérieur, cela ressemble à un grand rassemblement mondain (un peu pouêt-pouêt, comme on dit). Mais vu de l'intérieur, ce genre de manifestation a le mérite de produire de la rencontre et quelques échanges, dans un contexte qui sort de l'ordinaire. C'est un peu l'anti e-communication, où l'on peut discuter avec 150 personnes sans jamais les voir … là, on rencontre 100 personnes, sans vraiment pouvoir se parler ... dans le brouhaha ambiant !
Comme j'ai la chance d’avoir une délégation sur les associations de quartiers, cela me donne l'occasion d'aller échanger quelques mots avec tous les acteurs de ces associations. C'est souvent une opportunité pour échanger avec franchise et sympathie. Que l'on soit content ou pas content, d'accord ou pas d'accord, en attente de quelque chose ou pas, les choses se disent avec le sourire et c'est plutôt une bonne chose.
Dire que j'aime ce genre d'exercice serai mentir. Pour autant hier, j'ai pris plaisir à rencontrer toutes ces personnes que je connais par ailleurs et avec lesquels nous construisons cette ville toute l'année, dans l'anonymat pour certaines, mais avec beaucoup de convictions pour toutes.