Développement durable
vendredi 28 décembre 2007
Je ne sais pas pourquoi et comment j’ai croché dans le DD (développement durable). Ce que je sais, c’est qu’aujourd’hui, l’approche que proposent les théories qui gravitent autour de ce sujet me semble à même de transformer en profondeur la société et de faire prendre conscience des problèmes que notre développement engendre.
Le DD, c’est une méthode de travail fondée sur la prise de conscience que l’on avance de façon non durable, si on ne prend pas en compte les différents paramètres rentrant en ligne de compte dans une action : tant les paramètres recherchés (le but de l’action en question) que les paramètres non recherchés (les réactions, les conséquences, les externalités). Les méthodes de travail qui sont liés au DD vont donc chercher avant tout à poser des questions, pour véritablement peser si une action est globalement positive ou globalement négative.
La difficulté, c’est qu’aujourd’hui, la communication grand public qui se forme autour de ce thème est parfois simpliste : le DD comme un remède à tous les maux de la terre, souvent tronquée : on parle seulement d’approches environnementales quand justement le DD tente de sortir de ce cantonnement réducteur, voire enfin caricaturale quand on qualifie tout ce qui est positif en DD, alors que le principe est d’abord une approche à la réflexion autour d’un sujet, jamais le résultat d’une action.
Le DD, ce n’est pas une solution : comme avant, la solution est en chacun de nous. Le DD, c’est un outil à la réflexion, à l’action et au dialogue. N’en faisons pas un mythe que certains n’oseraient plus approcher et qui risquerait au final de décevoir. Faisons-en un outil qui dure et que chacun peut s’approprier, à son échelle et à sa juste mesure.