Kandahar
mercredi 23 avril 2008
English/Anglais
AR2007-G001-0006
18 Janvier 2007
Kandahar, Afghanistan
An Afghan girl seated on a makeshift 'chair' made of clothing which had been distributed by Canadian soldiers from Joint Task Force Afghanistan. The items - school supplies, clothing and food, were donated by Canadian citizens from across the country, and distributed by Canadian soldiers to the school at Camp Shirzai, an Afghan National Army base located near Kandahar Airfield.
Joint Task Force Afghanistan(JTF-Afg) is Canada’s contribution to NATO’s International Security Assistance Force (ISAF) in Afghanistan. The focus of this mission is to help Afghans rebuild their lives, families, communities and nation. Canadian Forces personnel in Afghanistan are working to improve the quality of life of Afghans by providing a more secure environment in which Afghan society can recover from more than 25 years of conflict.
The Canadian Forces (CF) contribution in Afghanistan comprises about 2,500 soldiers, most of who serve in Kandahar province with a smaller number of personnel assigned to Kabul, various military headquarters, and civilian organizations.
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A l’heure où la presse parle de « bourbier afghan » pour qualifier l’intervention canadienne en Afghanistan, il faut se poser la question de ce que la France ira faire là-bas.
Je suis tombé par hasard sur cette galerie de photo (lafrancevi) qui recense beaucoup d’images des troupes canadiennes basées à Kandahar. Ce qui me frappe dans cette succession de photos qui montrent la vie telle qu’elle est vécue là-bas par les soldats canadiens, ce sont à la fois les images de retours des cercueils au pays et à la fois une forte présence d’images d’enfants dans un pays en guerre, au contact des soldats. Comme si la souffrance des uns était un miroir à la souffrance des autres. Comme si finalement, la seule justification que les hommes de troupe trouvent sur place à leur intervention était d’apporter un peu de justice pour ces enfants qui ressemblent à tant d’autres.
L’histoire de ce conflit, ce qui l’a déclenché, ce qui a donné vie aux talibans, ce qui le fait continuer aujourd’hui est une caricature de la médiocrité humaine en terme de gestion du pouvoir. D’un bout à l’autre, d’autres routes auraient pu être prises. Ces routes auraient évité bien des souffrances dans les deux camps, pour des hommes, des femmes et des enfants.
S’il ne faut pas abandonner l’Afghanistan à son sort aujourd’hui, il faut que l’investissement de la France ne soit pas non plus dans la continuité de ce qui a été commencé jusqu’à maintenant. Malheureusement, l’alignement de Sarkozy sur la politique américaine actuelle ne laisse rien présager de bon en la matière.