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novembre 2009

Economie : des BRIC aux PIGS

PIGS J’entendais ce matin à la radio une chronique économique où l’on parlait des PIGS (Portugal, Ireland, Greece and Spain), ces quatre pays de l’Union Européenne qui font faire des cauchemars aux économistes. Vont-ils faire faillite et plonger les autres pays dans une situation économique ingérables ? Personne ne sait, mais les économistes commencent déjà à allumer des cierges pour conjurer le sort sur cette crise qu’ils n’ont pas su anticiper.

Il y a quelques années les PIGS n’existaient pas, mais les économistes misaient sur les BRIC (Brazil, Russia, India and China) comme des pays émergeants dont la croissance allait tirer le reste du monde.

En quelques années, passer des briques aux cochons, il y a de quoi se faire des nœuds au cerveau !


Des algues, à Brest

Moulin Blanc La tempête de ce weekend aura laissé quelques traces sur nos plages. Quelques dizaines de tonnes d’algues vertes se sont ainsi échouées en haut de la plage du moulin blanc qui, le reste de l’année, est généralement plutôt épargnée par ce phénomène.

Cet échouage est exceptionnel pour deux raisons. D’abord la force des vents, mais aussi la coïncidence avec des coefficients montants de marées. Ces deux phénomènes ont favorisé l'échouage puis l’accumulation d’importants stocks d’algues, en haut de plage (jusqu’à 30 à 50 cm d’épaisseur).

Si en soit l’échouage en masse de ses algues sur la plage est exceptionnel, leur présence ne l’est pas. La plage du moulin blanc est une large baie en eau peu profonde (moins de 5 m d’eau en fonction des marées) entre le polder et le pont de l’Iroise. Au sud, le chenal de l’Elorn ferme la boucle. Cette vaste étendue de près de 1,5 km² est en fait une sorte de prairie sous-marine d’algues vertes posées sur le fond.

La majorité de ces algues reposent dans une couche d’eau de 20 cm en partant du sol. D’après IFREMER, le stock global sur cette seule zone serait estimé à 300 tonnes l’hiver et 3 000 tonnes l’été. Normalement peu chahutées, ces algues restent sur le fond et c’est en faible quantité qu’elles apparaissent sur la plage puisque « seulement » 1/12e (250 tonnes) sont ramassées chaque année au moulin blanc.

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Concertation sur la gestion de l’eau à BMO, fin de la première étape

514534462_b9494ff068_o[1] Lundi dernier, Maxime Paul et moi-même concluions à Guipavas la première étape de la concertation sur le mode de gestion de l’eau sur Brest métropole océane.

Huit réunions publiques ont été organisées dans chacune des communes de la communauté urbaine. L’objectif de ces réunions était d’abord d’informer sur ce qu’est la gestion de l’eau et de l’assainissement, aujourd’hui, à Brest Métropole océane. Quel est l’état des lieux et quels sont les services rendus.

Cette première partie de la concertation laissait volontairement de coté le débat sur le choix d’un mode de gestion de façon à permettre d’approfondir la connaissance d’un sujet complexe.   

On ne peut pas dire que ces réunions publiques aient déplacé les foules ! Si l’on enlève les élus et les techniciens des collectivités de chaque commune présents, ainsi que les membres d’asso ou de groupes politiques engagés sur ce sujet, le nombre de citoyens intéressés par le sujet était bien maigre.

En tant qu’élu, c’est surement étonnant au regard des débats parfois enflammés qui peuvent exister dans la sphère politique sur ce thème. En tant que citoyen, cela l’est surement moins. Finalement, ce n’est pas un sujet qui fait débat dans la majorité de la population. Vu de loin et dans la vie de tous les jours, c'est-à-dire quand on ouvre son robinet d’eau ou que l’on tire sa chasse d’eau, le service de l’eau et de l’assainissement actuel rend l’usage que l’on attend de lui. Personnellement, je n’analyse pas cette absence de la population aux réunions publiques comme un désintérêt, mais plutôt comme une confiance. Globalement, la façon de rendre cet usage et la pertinence de cette gestion est bien déléguée par les citoyens aux élus, à la puissance publique, car elles sont plutôt satisfaisantes dans notre quotidien.

Si cette première partie de la concertation a été vécue avec un peu de frustration de la part des personnes qui connaissent bien ce sujet et voulant débattre de points précis, la seconde partie leur conviendra mieux, je l’espère. Le format des prochaines réunions n’est pas encore bouclé, mais elles devraient permettre de faire plus remonter l’avis des citoyens tant sur les enjeux à poser clairement dans un cahier des charges de la gestion de l’eau et de l’assainissement (quel que soit le mode de gestion final retenu), que sur les risques et opportunités des différents modes de gestion, en fonction des objectifs politiques fixés.

Notre futur choix ne doit pas se décider au regard d’une vision figée d’un mode de gestion ou d’un autre, mais bien en fonction d’une analyse des forces et des faiblesses de ces derniers, et de la qualité du service au sens large que nous voulons pour les habitants de Brest métropole océane.

Rendez-vous en 2010 pour en débattre.


Et si deux dates nous racontaient l’histoire

Mur de berlin Dans deux jours, nous serons au 20ème anniversaire de la chute du « mur de la honte », du mur de Berlin. Vingt ans de recul sur l’histoire. Vingt ans pour relire ce qui s’est passé depuis.

Je ne suis ni astrologue, ni numérologue (ni même très porté sur ce genre de croyance). Pour autant, le hasard semble avoir voulu scellé par les dates un lien entre deux évènements majeurs de notre histoire contemporaine : la chute du mur et celle des World Trade Center. Le 9 novembre 1989 et le 11 septembre 2001, le 9/11/89 et le 11/9/01.

Evidemment, la symétrie entre mois et jours frappe entre les deux dates, mais la suite numérique entre les années aussi : 8-9/0-1, comme s’il s’agissait bien d’une suite logique entre deux événements en opposition.

Ces deux dates marquent chacune la chute d’une construction humaine à forte symbolique : un mur, témoignage de l’enfermement physique et intellectuel d’un régime qui finira par trahir ses idées et deux tours jumelles, symbole d’une fuite en avant dans une vision ultra capitaliste du monde, dont l’issue n’est pas encore écrite (lire aussi : L’onde de choc du 11 septembre).

La chute du mur de Berlin marque aujourd’hui d’évidence la chute d’un modèle que plus personne ne veut (ou presque !) du fait des aberrations comportementales qu’il aura produit dans l’histoire humaine. Il est plus que probable qu’en 2021, cette même conclusion apparaisse aussi d’évidence pour le modèle capitaliste et la suite de crises et de gâchis dans lequel il nous aura jeté, après nous avoir fait rêver.

Les deux blocs et les deux modèles associés sont nés un même jour, à Yalta. L’histoire a voulu qu’ils tombent à une même date, ou presque ! A nous maintenant d’en nettoyer les décombres pour construire un monde unique, avec d’autres perspectives, un monde qui portera l’ambition de durer plus longtemps que les 44 ou 56 petites années des deux modèles passés.

Vingt ans, c’est court … et pourtant, ça semble déjà en dire long !


Que deviennent les déchets à Brest métropole océane ?

BMO_Que deviennent les déchets
Réduire, réutiliser et recycler sont les trois piliers d’une bonne gestion de nos déchets.
Certes, nous sommes encore très loin d’être à égalité avec ce que fait dame Nature en recyclant et réutilisant 100% des déchets que les écosystèmes produisent (hors humains bien sur), mais gardons l’ambition de tenter de la talonner, à moyen terme.

Cet été, un article du Monde révélait que le Japon, pays initialement pauvre en matière première, était devenu l'un des plus riches grâce à ses poubelles. Il devrait ce résultat aux métaux rares contenus dans ses décharges (or, argent, platine, palladium, etc…) La surconsommation et le renouvellement rapide de télévisions, portables, MP3, d’ordinateurs et autres matériels électroniques ont conduit à une accumulation de déchets et des minerais précieux que chacun de ces produits intègre en quantité infime. Mais l’infime multiplié en grand nombre finirait par donner, d’après les estimations, 6 800 tonnes d’or et 60 000 tonnes d’argent, entre autre ! Recycler n'est donc pas une action à faible valeur ajoutée ...

Brest métropole océane n’est pas en reste sur la gestion de ses déchets. Grâce à l’Unité de Valorisation Energétique des Déchets du Spernot (déjà évoqué ici et ), la collectivité fait tout pour augmenter le tri sélectif et la diminution des déchets à la source. Une recyclerie a aussi été expérimentée avec succès, pour permettre une seconde vie à certains objets encore en état de marche.

Dans le magazine Sillage de ce mois-ci, une campagne de sensibilisation refait le tour des bonnes pratiques sur le sujet. En accompagnement, cinq vidéos ont été réalisées pour expliquer les enjeux et montrer les solutions mises en œuvre.

Visionner les films de Brest métropole océane : Que deviennent les déchets ?


Politiques de territoires

Si la droite gère l'état, la gauche (et le parti socialiste en particulier) est aux commandes d'une grande partie des collectivités territoriales (grandes villes, communautés urbaines, département ou régions).

 Là où l'état dérape de plus en plus dans les travers d'une mauvaise gestion et d'une politique sans réflexion et sans sens, c'est au niveau des territoires que ce sens et cet équilibre renaît.

Au-delà des petites phrases et des logiques de leadership qui masquent trop souvent le fond des politiques proposées, que chacun se fasse son opinion sur la base des ambitions portées.