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Bonne année 2010 … de la biodiversité !

2200326606_d66f5902a1_m L’année 2010 sera l’année de la biodiversité dans le monde et Brest sera la capitale de la biodiversité marine en France.

Etant moi-même président du comité de pilotage Natura 2000 Elorn et membre de celui sur la rade de Brest, je suis directement intéressé par ce sujet qui reste un concept flou pour la majorité de la population, me semble-t-il.

Comme je l’ai écrit dans une précédente note [ici], les liens qui unissent le vivant sont plus importants que les êtres vivants eux-mêmes. C’est bien cette notion-là qui est au cœur de la notion de biodiversité. Cette façon de considérer notre environnement nous oblige à changer notre vision sur la place de l’homme, non pas par pure modestie, mais tous simplement pour notre survie. 

L’homme n’est plus le centre avec pour objectif de maitriser la nature, de la contrôler, de la modeler de la façon la plus profitable qui soit. L’humain devient un des éléments de l’ensemble, un élément qui peut interagir (en bien ou en mal), mais aussi un élément qui est dépendant du reste.

Comme le dit très bien Hubert Reeves : « la biodiversité constitue le moteur du vivant », pour qualifier le rôle centrale de cette question sur tout ce qui vit et se développe sur cette planète depuis plus de 3 milliards d’années.

Cette prise de conscience nous amène à nous préoccuper de ce que les scientifiques appellent la 6ème grande extinction des espèces sur terre. Les comportements humains, volontaires ou involontaires amènent une destruction massive de la biodiversité terrestre, plus rapide et brutale que les cinq premières grandes extensions que la terre a connu. Les grands mammifères en danger sont connus et sont souvent les portes étendards d’associations de défense de la nature, mais ce ne sont que la partie émergée de l’iceberg au regard de la multitude d’espèces qui disparaissent avant même que nous les ayons connues.

Espérons que l’année de la biodiversité sera l’année où les populations prendront conscience non pas seulement de la grande richesse du vivant, mais simplement de leur dépendance. A Brest, nous œuvrerons dans ce sens.

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