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juillet 2011

Réunion du GIEC à Brest

GIEC _ Brest le 19 juillet 2011 Ce matin à Brest avait lieu la cérémonie d’ouverture de la réunion des auteurs du groupe de travail I du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat [ici]. Ils travailleront au Quartz pendant 4 jours sur l’élaboration du 5ème rapport d’évaluation.

Cette séance d’ouverture aura permis de rappeler l’importance du travail des chercheurs du GIEC concernant  l’anticipation des scénarios sur le réchauffement climatique, enjeu mondial majeur de ce siècle.

Comme l’a rappelé Serge Lepeltier (ambassadeur en charge des négociations sur le changement climatique pour le gouvernement français), le GIEC n’est pas une force de lobbying, mais un outil d’éclairage pour les gouvernements, afin de construire des politiques publiques à la hauteur des enjeux.

C’est le premier outil du genre au niveau international. Une forme nouvelle de globalisation des savoirs, grâce à l’engagement de scientifiques pointus, venus des quatre coins du monde (pour ne pas dire plus !)

Le Dr Rajendra K. Pachauri (président du GIEC) a rappelé toute l’exigence que nécessitait un travail mis sous le feu des projecteurs mondiaux, face à une critique potentiellement très destructrice. Au-delà de la science du climat, ce travail collectif devra à la fois creuser la question de la recherche de consensus, mais aussi étudier les conflits d’intérêts qui se posent ou se poseront.

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A-t-on le droit de critiquer le défilé du 14 juillet ?

Eva Joly A-t-on le droit de ne pas aimer le défilé du 14 juillet ? A-t-on le droit de penser que de voir toute ces armes, toutes ces forces armées peut faire peur ? A-t-on le droit de vouloir refuser les combats et la guerre ? A-t-on le droit de souhaiter transmettre d’autres valeurs que celles du conflit à nos enfants ? Oui, je crois qu’on a le droit de le penser et même de le dire, si on le pense.

Mais on peut aussi avoir le droit de penser qu’un défilé est un hommage. On a le droit de penser qu’une armée n’est pas faite que d’armes, mais d’hommes et de femmes prêts à défendre nos droits et notre liberté, à l’autre bout de la planète. Une armée d’hommes et de femmes qui se sont largement engagés sur le maintien de la paix ou même la protection de l’environnement ces dernières années (lutte contre les pollutions, par exemple).

Si une armée peut effrayer certains par ce qu’elle est capable de produire, elle peut aussi en rassurer d’autres par la protection qu’elle offre dans un monde en tension et en évolution, ou enfin, en émerveiller d’autres pour le dévouement de ses forces à un idéal commun national. Une armée, c’est évidemment différentes facettes.

Par contre, on oublie qu’une armée est avant tout un outil au service du politique. Dans une république démocratique, ce ne sont pas les forces armées qui partent toutes seules à la bataille, elles agissent sur ordre. C’est d’ailleurs un des principes fondamentaux de l’armée : obéir aux ordres qui viennent d’en haut.

Ces derniers jours, ce ne sont pas nos forces armées qui me posent question, mais les politiques sensés les commander. Chacun a le droit de dire ce qu’évoque pour lui un défilé militaire. Chaque sensibilité est utile et, par conséquence, a le droit de s’exprimer. Ce qui me trouble plus, c’est le monolithisme d’une pensée unique qui voudrait que d’autres avis que le sien ne puissent s’exprimer. Ce qui me fait peur, c’est le déchainement d’agressivité face à un propos simple et personnel … venant ce ceux-là même qui sont aux commandes de nos armées.

La Politique est une chose noble, quand elle est faite par des personnes qui savent prendre de la hauteur et accepter l'expression d'opinions différentes. Le politique devrait éviter de tomber dans la facilité de la petite phrase, sur un faux sujet afin le plus souvent de masquer le manque de fond.

Espérons que cet épisode n’augure pas ce que sera le débat de la campagne présidentielle !


Une renaissance pour Recouvrance et un tablier pour le tramway !

P1030523 87,5 m et 625 tonnes, telles aurait pu être les informations figurant sur le faire-part de naissance. Sauf qu’il ne s’agit pas ici d’une naissance, mais bien d’une renaissance pour le pont de Recouvrance !

Remorqué par le Zephyrus, le nouveau tablier du pont de Recouvrance a « accosté » cet après-midi à Brest. Il restera au port de commerce encore quelques jours puisque que la pose du tablier historique (âgé de 57 ans, dimanche) se fera le 26 juillet prochain. La patience étant une vertu, il devra encore attendre un jour de plus le passage du Tourville, avant de prendre sa place définitive entre les 4 piliers, le 28 juillet.

En 1954, lors de sa construction, le pont de Recouvrance était le plus grand pont levant d’Europe. Il fut détrôné depuis par ceux de Rouen et de Bordeaux. Aujourd’hui, il reprend ses lettres de noblesse puisque qu’il redevient le plus long pont levant d’Europe … accueillant un tramway !

Au-delà du voyage, de l’architecture et de ses mensurations, l’arrivée du tablier du pont de Recouvrance a une réelle dimension symbolique et affective pour Brest.

C’est évidemment d’abord une étape historique dans la vie de cet édifice, classé au patrimoine des Monuments de France. Sa singularité structurelle, avec ses 4 piliers hissant une travée mobile, fait de lui un symbole de Brest, reconnaissable partout ailleurs. Sa localisation centrale dans l’agglomération, au cœur historique de la cité, lui donne un rôle particulier. Enfin, comme tous les ponts, c’est un objet de transition, de liens, qui se voit aujourd’hui complété par le passage de notre tramway, outils d’agglomération permettant aussi de relier différents quartiers de Brest.

L’arrivée du tablier du pont de Recouvrance marque indéniablement une étape dans la construction de notre agglomération. Une étape qui prend racine dans un passé qui nous appartient à tous, un passé à qui nous devons ce que nous sommes. Mais cette renaissance depuis le centre historique marque aussi le futur de Brest, de son agglomération, de son pays, tournés vers des enjeux nouveaux.

Le Brest de demain s’écrit aujourd’hui et un bout de cette histoire vient d’arriver aujourd’hui, par la mer.

Info sur les travaux du pont de Recouvrance [ici]


Eau du Ponant à J-270

Logo _ SPL _ Eau du Ponant Eau du Ponant avance pas-à-pas. Plus que 270 jours avant la reprise du premier contrat : celui de BMO, en concession.

Le mois dernier se sont conclues les différentes étapes de l’appel d’offre visant à confier les usines de BMO à un opérateur privé, la SPL gardant en gestion tout le reste (voir communiqué de presse).

Le choix s’est fait dans une compétition serrée entre trois propositions qui devaient répondre à un cahier des charges précis.

Outre le fait de faire tourner les usines (c'est un minimum !), l’appel d’offres engageait les compétiteurs à proposer des axes d’améliorations sur les process utilisés dans nos usines. Par ailleurs, une clause d’optimisation des consommations a été inscrite dans le contrat, afin de favoriser les économies d’énergie.

En parallèle, les discussions avec les partenaires sociaux avancent pour encadrer la reprise des salariés qui passeront de Véolia à Eau du Ponant en avril 2012. (Lire ici)

Sur le plan technique et logistique, Eau du Ponant continue à s’outiller. En avril prochain, l’effectif passera de 7 personnes à un peu plus d’une centaine. Il s’agira alors de loger ces salariés et de leur fournir tous les outils nécessaires à leur cadre de travail. Des locaux sont donc à trouver, mais les outils de gestions informatiques sont aussi à mettre en ordre de marche. Tout cela se met en route progressivement.

Enfin, sur le plan de la gouvernance, un conseil d’administration s’est réuni il y a une quinzaine de jour et un séminaire travail a eu lieu la semaine dernière. L’entente et la coopération entre les différentes collectivités s’articule très positivement autour de ce projet fédérateur. C’est une garantie pour la réussite de la SPL et aussi un enseignement important sur la coopération intercommunale, quand elle s’ancre sur un intérêt commun partagé.