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janvier 2018

Le budget 2018 de la métropole en chiffres … simples !

Budget Brest MetropoleVendredi avait lieu un Conseil de métropole dans lequel était présenté le DOB (Débat d’Orientation Budgétaire). L’occasion de regarder l’exercice budgétaire passé, mais aussi celui à venir.

Mais un budget, c’est compliqué. Alors, si on essayait de le décortiquer à l’aide de quelques chiffres simples.

Le budget de notre métropole, c’est d’abord un gros chiffre : 365 millions d’euro (M€) environ. Mais derrière ce gros chiffre se cachent des choux et des carottes. Il faut donc d’abord faire un peu faire du tri pour y voir clair.

Budget 2018 Brest MetropoleAvant de commencer, il faut retirer ce qui ne relève pas de l’action réelle de la métropole. En effet, la métropole gère aussi les personnels de la Ville de Brest et ceux du CCAS de Brest. Ces postes, gérées en commun de façon à faire des économies d’échelle, sont refacturés aux institutions respectives. Ce sont donc environ 65 M€ qui sortent du budget global de la métropole.

Les 300 M€ restants sont utilisés dans le budget de la métropole de trois façons différentes.

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Pour moi, ce sera Olivier Faure !

Bf5a59689c979fa65542a98b0023cDepuis le début des échanges sur notre prochain congrès, j’écoute, je lis et je cherche à décrypter les besoins et les envies pour ce qui sera une phase de reconstruction de notre parti.

Je crois dans le besoin de renouvellement, mais aussi dans la nécessité de travail sur les idées et notre capacité à intégrer les enjeux de ce nouveau siècle dans un socialisme modernisé, plus en phase avec notre époque. Ainsi, je suis heureux de voir que tous les candidats adhèrent aujourd’hui à la nécessité de prise en compte de l’écologie, autant qu’aux inégalités puisqu’au final, les deux sont liés.

Je suis aussi content de lire la nécessité d’un travail d’ouverture de notre parti vers les citoyens, non plus seulement pour faire des adhésions et se compter, mais bien pour jouer notre rôle de facilitation des initiatives, de partage des idées et de la compréhension du monde. Ce n’est qu’en travaillant nos idées avec et pour les citoyens que nous retrouverons le chemin de la réussite aux élections. Notre chemin ne sera pas celui du populisme, de droite, de gauche ou du centre, mais de l’émergence d’une nouvelle alternative transformatrice, vraiment en phase avec les attentes de la population.

Tout cela, on le retrouve dans les candidatures des quatre candidats au prochain congrès, mais je crois aussi, comme je l’ai souvent dit ici, que la méthode compte autant que le fond. C’est aussi ce qui me fait pencher aujourd’hui vers la candidature d’Olivier Faure pour le poste de premier secrétaire.

J’aime sa capacité à ne pas s’arrêter aux clans et aux idées. Les bonnes idées n’ont souvent pas de courant. Il faut les saisir et savoir les travailler d’où qu’elles viennent. J’apprécie qu’il se définisse lui-même comme « l'unique enfant de François Hollande et Martine Aubry », pour avoir longuement travaillé avec chacun de ceux que l'on affichait encore il y a peu, comme les tenants de deux gauches irréconciliables.

J’aime sa capacité à faire travailler ensemble. Boris Vallaud disait de lui : « C'est un bon président de groupe qui crée du collectif, de la discussion, de la cohésion. Il fait confiance. On est un groupe où les gens ont plaisir à être ensemble. » Jean Marc Ayrault soulignait son côté « loyal et sincère, […] à l'écoute avec le sourire, mais avec de la fermeté et du caractère. » Il me semble que ces qualités sont des prérequis pour créer du commun et de l'adhésion.

Il l’exprime d’ailleurs lui-même récemment dans la presse (ici) : « Depuis que je suis président [de groupe à l’Assemblée depuis un an], la délibération est collective, tous les talents peuvent s’exprimer, toutes les compétences sont valorisées. Il n’est plus question d’écarter les meilleurs parce qu’ils font de l’ombre. Voilà ma méthode, c’est celle que j’appliquerai au Parti socialiste. […] Le PS doit devenir un parti plateforme ouvert à tous sans limitation, militants, citoyens, intellectuels et acteurs du mouvement social. Je veux construire un laboratoire collectif, un incubateur d’idées, une fabrique d’expérimentations. »

Enfin, j’apprécie qu’il ne se soit pas précipité à se porter candidat et qu’il ait eu l’intention en premier lieu de soutenir la candidature de Najat Vallaud-Belkacem, avant qu’elle refuse elle-même de se présenter. J’apprécie depuis les soutiens qu’il a pu recevoir qui me semblent aussi porteur d’espoir dans la reconstruction de notre formation politique : de Martine Aubry à Nathalie Appéré, en passant par Johanna Rolland, Valérie Rabault ou même Isabelle This Saint Jean, dont j’avais beaucoup apprécié les échanges lors de son passage à Brest.

Pour ces multiples raisons qui font sens à mes yeux, je choisis aujourd’hui de soutenir la candidature d’Olivier Faure pour prendre la tête de notre parti, à l’issue de notre prochain congrès à Aubervilliers.

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Plus d'info à retrouver sur le Blog d'Olivier Faure ou sa page Facebook


Règlement intérieur des Conseils : tripatouillage ou clarification ?

RICette semaine ne fut pas de tout repos pour le Règlement intérieur du Conseil de métropole. Une délibération est prévue au prochain conseil pour préciser la notion de Groupe politique, avec pour objectif initial de maintenir les équilibres existants. Suite à une erreur d’écriture de la délibération et malgré la proposition de revenir dessus, l’opposition s’en est largement offusquée. Quelques explications s‘imposent, car si l’angle choisit est de faire croire à un tripatouillage politique, on peut tout aussi prendre celui de la bonne gestion de l’argent public.

Contrairement à d’autres villes ou agglos qui ont déjà arbitrées cette question à des regroupements de 5 à 10 élus, notre règlement intérieur ne dit rien aujourd’hui de ce qu’est un « Groupe politique » dans nos conseils, Ville et Métropole de Brest. Historiquement, nous étions plutôt habitués à des oppositions structurées. Il y avait donc deux blocs, entre le Groupe de la majorité et celui de l’opposition. Il n’y avait pas de débat sur cette question et le règlement intérieur suffisait en l’état.

Force est de constater que si le Groupe de la majorité reste unitaire, l’opposition s’émiette. Alors qu’elle était partie sur une seule liste, la droite brestoise s’est rapidement divisée après les élections. Nous avons ensuite vu partir Mme Le Goïc dans l’opposition. Puis plus récemment, est venu le tour de deux élus Marcheurs de passer dans l’opposition. Cette situation pour le moins inattendue et nouvelle lors de ce mandat pose alors une question : devons-nous considérer tout binôme d’élus qui se scinde d’un Groupe constitué comme un nouveau Groupe politique ? Ou alors faut-il, comme dans d’autres assemblées, avoir atteint une taille donnée pour être qualifié comme un Groupe politique ?

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D’une délégation à l’autre !

Thierry Fayret_Questionhabitat_Franck BeterminVoilà près de quatre ans que j’étais sur la délégation « Urbanisme, Habitat et Plan climat ». Une délégation aussi passionnante que prenante, avec de nombreux enjeux pour notre territoire que j’ai eu l’occasion d’évoquer ici dans la rubrique Urbanisme.

L’urbanisme est assurément une politique attachante en tant qu’élu, car elle touche à tout l’écosystème qui constitue la ville. Cet enjeu a été compris très tôt sur Brest et la mise en place de notre « PLU(i) facteur 4 » en est la meilleure preuve. Associer planification urbaine, habitat, déplacement et plan climat dans une même cohérence est assurément le sens de l’histoire dans la construction de la ville intelligente, performante et soutenable. D’autres territoires s’en inspirent aujourd’hui, mais nous restons parmi les seuls à l’avoir fait et surtout à le faire vivre.

Cela aura été aussi captivant de voir sortir les projets immobiliers et de travailler avec les professionnels du secteur, que cela soit sur des permis de construire simple, sur des collectifs, sur des ZAC ou sur les projets économiques qui irriguent notre territoire. On dit que la ville se régénère tous les 100 ans, il s’agit donc de penser le temps long et d’accompagner tous les acteurs qui font la ville, à produire ce qui est le mieux pour nous tous.

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Démographie, une brève histoire du temps et des territoires

DemographieLes chiffres du recensement de la population arrivent chaque année entre le sapin de noël et le réveillon du nouvel an. Le traitement qui en est fait se résume souvent à une classification des communes, entre celles qui perdent et celles qui gagnent, sans vraiment chercher à comprendre les mécanismes en jeux et surtout les dynamiques à l’œuvre. C’est dommage, parce que l’analyse de la démographie nous apprend beaucoup sur notre territoire, notre histoire et notre société. Encore faut-il prendre la bonne distance et un peu de temps pour décrypter ces chiffres qui tombent chaque année. Alors, allons-y ! Regardons ensemble ce que nous racontent ces chiffres, à la fois sur notre passé, notre présent et notre avenir.

Pour comprendre, il faut d’abord prendre conscience que les chiffres de la démographie, à Brest comme ailleurs, doivent se lire à l’horizon de deux fractures majeures de notre histoire : la première et la seconde guerre mondiale. Dans notre monde qui avance à toute vitesse, nous oublions souvent que notre société reste encore très fortement impactée par ces deux guerres. L’analyse structurelle de la démographie doit donc encore se lire au travers de l’onde de choc que furent ces deux conflits du XXème siècle.

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