L'affaire Vivre à Brest
L’affaire Vivre à Brest : Les contrevérités et les non-dits

L’affaire Vivre à Brest : la gouvernance

Chap 1dLe premier chapitre du livre tente de comprendre les liens entre une association, qui fut définit par un magistrat de la Chambre Régional des Comptes comme « un néant institutionnel rarissime » et une réalité bien concrète, qui a structuré l’exécutif municipal de Brest pendant près de 30 ans : un parti politique et un groupe majoritaire municipal.

Dans cette quête de la gouvernance de l’association Vivre à Brest, il convient de débuter par le commencement, c’est-à-dire la façon dont les élus socialistes brestois s’engageaient, avec sincérité, dans une mutualisation de leurs indemnités. Un engagement individuel, dont le caractère réellement volontaire posa de nombreuses questions et qui se prenait au moment du dépôt de sa candidature, dans le processus interne pour faire partie de la liste du Parti socialiste. Un engagement flou, non pas envers une association, mais envers « le groupe des élus socialistes », qui n’exista plus que sous la forme du « groupe des élus de la majorité municipale », à partir des années 2000.

Au fils des témoignages et dans un consensus assez large, l’association Vivre à Brest apparaitra comme ne faisant qu’un avec le groupe des élus de la majorité. Un groupe actif, qui porta la réalité de cette gouvernance entre élus de la « majorité brestoise », c’est-à-dire issus de la liste conduite par le maire. Un groupe dans lequel Alain Masson fut nommé par trois fois « président », par François Cuillandre, à partir de 2001. Une forme de pouvoir délégué par un maire qui affirma a posteriori ne s’être ni intéressé, ni inquiété de ce que faisaient ses deux plus proches adjoints dans l’association adossée à ce groupe.

En conclusion de ce premier chapitre, il s’agit de questionner la réalité de ce que fut la gouvernance de l’association Vivre à Brest, décrite dès le départ de l’affaire avec un président, Alain Masson, un trésorier, Jean-Luc Polard et une secrétaire, Bernadette Abiven.

Bernadette Abiven nia rapidement avoir occupé une fonction de secrétaire, ce qui est une réalité. Jean-Luc Polard occupa bien une fonction de trésorier. Cette affirmation est peu contestable au regard des livres de comptes qu’il tiendra durant plus de 20 ans. Mais une question reste ouverte : qui fut le réel président de l’association Vivre à Brest ?

Les seuls statuts connus de l’association, datant de début 1985 et révisés fin 1988, définissent un trésorier, un secrétaire et un président. Alain Masson était le secrétaire et Pierre Maille, qui fut chef de l’opposition puis maire, était bien alors le président de Vivre à Brest. En se basant sur les modalités de désignation et le rôle de la fonction de président dans d’autres conseils d’administration, dans des associations ou des entreprises, il est possible de démêler une nouvelle réalité de ce qu’a pu être la gouvernance de Vivre à Brest, à partir de 2001.

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Vous pouvez retrouver le détail de cette recherche de la gouvernance masquée de l’association dans le premier chapitre du livre : L’affaire Vivre à Brest.

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