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juin 2011

Gestion quantitative du barrage du Drennec

Rivière Elorn Le début de l’année 2011 aura été particulièrement sec, avec quelques records en la matière. La préfecture a déjà lancé des mesures de restrictions préventives quand à l’usage de l’eau. En parallèle, un certain nombre de réunions ont été montées afin d’analyser les risques, notamment sur l’alimentation en eau potable des populations.

Grâce au barrage du Drennec, en amont de l’Elorn entre Sizun et Commana, le Finistère nord dispose d’une capacité de stockage de 9 millions de m3. Toutefois, cette retenue n’est pas une réserve d’eau potable à proprement parlé, mais un outil de soutien d’étiage de la rivière Elorn, au regard des usages sur celle-ci.

En effet, les usages sur la rivière sont multiples. En amont du barrage, il y a la pêche, la baignade et les loisirs nautiques sur le plan d’eau. En aval du barrage, il y a des piscicultures, de la pèche, la vie biologique dans la rivière bien-sur (faune et flore), mais aussi des prélèvements d’eau pour en faire de l’eau potable, dont les deux prises d’eau potable, une près de Landivisiau et l’autre près de Landerneau. Grace aux différentes interconnections de réseaux d’eau potable, ces deux prises d’eau peuvent alimenter une large part de la population du Finistère Nord en période de sècheresse.

La gestion du débit relâché par le barrage doit donc tenir compte de tous ces enjeux. Mais en cas de sècheresse sévère, c’est bien l’enjeu sur l’eau potable qui devient alors prioritaire. Nous devons donc gérer la retenue d’eau de façon préventive, pour qu’il y ait suffisamment d’eau potable pour tenir jusqu’au retour des pluies. 


Dignité et modernité

Dignité « Il fut un temps où les Hommes terminaient leur vie à la Charité, à l’Hôtel Dieu, à la Pitié-Salpêtrière. Il l’a finit généralement aujourd’hui dans une maison de long séjour, dans une EHPAD, terrible acronyme qui veut dire : Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes.

Ce qui est intéressant, c’est que du temps où les gens finissaient leur vie à la Charité, il y avait au-dessus de leur lit un crucifix qui était sensé guider les gestes du soignant. Il devait soigner le vieillard, comme le Christ a soigné le pauvre. La laïcisation du monde a fait que l’on a enlevé le crucifix au-dessus du lit du malade et qu’on y a mis une Charte du patient hospitalisé, sur laquelle il n’est pas du tout question de l’amour du prochain, mais du respect de la dignité d’autrui.

On est passé de l’amour, au respect. Je me demande si on n’y a pas perdu quelque chose.

Parce que l’être humain, c’est le seul être qui sache qu’il aurait pu ne pas être et qu’il ne sera plus. « Je n’ai pas demandé à être et je n’ai pas demandé à être comme je suis. » D’ailleurs, si je le pouvais, je demanderais des modifications !

Or, parce que je sais que « je n’ai pas demandé à être et que je ne serais plus », je crois que, comme tout homme, je suis à la recherche d’une légitimation au fait que je sois et que je sois comme je suis. D’une justification au fait que je sois et que je sois comme je suis. Or, il me parait que le respect kantien n’est pas suffisant, il est nécessaire mais pas suffisant. Il y faut quelque chose comme de l’amour. [...]

Comme disait Gabin : « le jour où quelqu’un vous aime, il fait très beau ». Alors que le jour où quelqu’un vous respecte peut être un jour gris, comme les autres. Et précisément, le respect c’est la distance. Tenir quelqu’un en respect, c’est le tenir à distance. Mais l’amour est nécessaire pour que celui qui a perdu le sentiment de sa dignité, peut-être le retrouve. »

Eric FIAT, philosophe, extrait de l’émission d’ARTE Philosophie de Raphaël Enthoven, sur la Dignité (29 mai 2011).


Quelques pas dans le bon sens

Qq pas ds bon sens
Petit conseil de lecture du soir : « Quelques pas dans le bon sens » de Benjamin Grebot [
ici].

Ce petit livre est une invitation à la remise en avant d’une volonté politique portée par le sens … le bon sens en l’occurrence.

Ce livre nous invite à nous extraire d’une myopie qui ne nous mène nulle part, pour nous inciter à regarder un avenir que nous aurions choisi avec des valeurs humanistes. Pour cela, il nous faudrait re-questionner un certain nombre de dogmes modernes (notamment économiques) et surtout nous questionner nous-mêmes sur ce que nous voulons.

Loin de se contenter de grandes déclarations, ce livre donne des pistes très concrètes et à notre portée, pour ce changement de cap.

Sauf information erronée, il ne s’agit pas là d’un programme pour un potentiel candidat à la candidature, mais plutôt d’une envie citoyenne de donner son avis, de porter à connaissance une vision alternative à celle que l’on nous sert tous les jours … et dans une démocratie, c’est un bien public précieux !

Cerise sur le gâteau, Benjamin Grebot est brestois, depuis quelques mois.

Image : Créée sur www.wordle.net avec le texte du livre.

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