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février 2020

Fin de la Saison #2 du budget participatif de Brest

Budget particpatif brestDepuis 2018 où l'on m'a chargé de la délégation aux finances à la ville et à la métropole, je me suis attaché à continuer à développer de la participation avec les habitant.e.s. Le lancement d’un budget participatif correspondait bien à cette attente. Après une première saison menée tambour battant, en allant voir ce qui se faisait ailleurs, tout en mettant en place les étapes de notre budget participatif, nous avons évalué la première saison.

Deux points pouvaient être améliorer. Le premier était sur les modalités du vote et le second sur la place des habitant.e.s dans le Comité de suivi du budget participatif.

Lors de la première édition, en dehors des aléas en lien avec le fonctionnement du site internet, nous n’avions pas eu le temps de développer le vote papier. Pour cette seconde saison, je m’étais donc engagé à rapprocher le budget participatif des habitant.e.s et à développer le vote papier.

Nous l’avons fait dès l’étape des présélections, puis lors du vote final. Nous avons fait un grand forum au Capucins. Nous avons mis en place un chalet sur la place de la Liberté. Nous avons mis des urnes papiers dans les mairies de quartiers et les médiathèques. Nous avons fait des permanences sur les marchés et des centres commerciaux. Nous sommes allés dans les écoles, à la Fac et même dans des résidences de personnes âgées qui nous l’ont demandé pour recueillir des votes. Et les résultats ont été là, la participation a été multiplié par 3 sur les votes de cette saison #2. Une belle participation de 12 000 votes !

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L’écologie punitive de Marc Coatanéa

85490a_ecologie-solidarite-illustration-arbre-silhouettes-ensembleLa semaine dernière, Marc Coatanéa (LREM) accusait la liste Brest Écologie Solidarités de vouloir faire de « l’écologie punitive ». Qu’en est-il dans les faits ?

D’abord, pour les écologistes (les vrais !), la transformation écologique ne peut pas être punitive, si c’était le cas, elle ne se ferait tout simplement pas. On ne transformera pas la société à la façon dont le gouvernement marcheur gère les crises actuelles, à coup de matraques, de grenades et de brigades de CRS. La transformation de la société vers un nouvel équilibre où l’homme et sa planète cohabiteront durablement est un projet global nécessitant la participation et l’adhésion de tous.

Pour nous, une transformation écologique efficace et opérationnelle doit répondre à deux enjeux.

Le premier est clairement la lutte contre les inégalités. Notre société est aujourd’hui bloquée par les écarts de richesse entre les plus riches (avec un bilan écologique totalement irresponsable), les plus pauvres qui survivent comme ils peuvent et des classes moyennent prises entre les deux, oscillant entre l’espoir de grimper et la peur de descendre, dans une hiérarchie de classe moins visible mais encore bien existante. Le premier objectif pour mettre en mouvement et aller vers une transformation écologique réussie est d’apaiser les tensions dans la société et de réassurer les différentes parties prenantes dans des objectifs décidés collectivement.

Le second enjeu est la dimension nécessairement désirable de cette transformation. Face à la critique récurrente et classique d’un « retour à la bougie » (qui traduit juste un manque flagrant d’imagination !), nous proposons au contraire une opportunité de répondre aux désagréments de nos société modernes, sur l’emploi, la santé, l’éducation, notre consommation, nos façons de nous divertir ou de nous déplacer. Enfin, c’est un nouveau rapport au monde et aux autres que nous proposons.

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