septembre 2008
Contribution pour Reims : le bilan avant les motions
lundi 22 septembre 2008
Je m’étais donné comme objectif de participer, à ma façon, suivant mes possibilités et mes disponibilités au congrès de Reims. Pour ma part, l’objectif est atteint avec la contribution « Une seconde voie pour le XXIème siècle » que j’ai écrite et travaillée avec quelques camarades. C’est un texte qui va peut-être trop loin sur certaines idées, mais qui traduit une volonté d’avancer et de changer les choses, d’oser de nouveaux points de vue.
Si cette contribution fut publiée au niveau fédéral (et j’en remercie le conseil fédéral du Finistère), mon grand regret restera la forme d’autisme dans lequel s’est plongé le PS au niveau national, durant cette période de contributions. Alors que j’avais envoyé une copie de la contribution, dûment accompagnée d’un courrier d’explication, à 25 membres imminents de notre Conseil national, je n’ai pas réussi à décrocher la première signature d’un de ces membres qui m’aurait permis une modeste participation au titre des contributions thématiques … publiées sur internet !
Au-delà de mon égo froissé qui n’intéresse personne J, je trouve vraiment dommage que le PS se soit fermé aux idées, simplement venues de sa base, dans un temps de congrès (notre contribution de section a aussi subit le même sort). Aurais-je du passer plus de temps à chercher des potentiels signataires du CN, avec déjà dans l’idée un geste en retour pour une motion particulière ? Comme ce n’était pas l’objet de ma démarche initiale qui était avant tout de « faire avancer le schmilblick », je n’ai pas souhaité rentrer dans ce jeu-là … de plus, je n’en aurai objectivement pas eu le temps, vu les délais pour sotir une contribution.
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Match racing présidentiel au parti socialiste
samedi 20 septembre 2008
A quelques semaines du congrès, les spéculations vont bon train au sein du PS, notamment vis-à-vis de la perspective de la prochaine présidentielle : élection importante dans le quinquennat, puisque c’est aussi l’élection qui tire ensuite le renouvellement du parlement.
Pour ma part, je ne vois aujourd’hui que deux bons candidats pour cet exercice : un homme et une femme : Ségolène Royal et Bertrand Delanoë. Tous deux ont la même soif d’arriver en haut mais pour le reste, ils ont chacun des atouts opposés, voire complémentaires : Ségolène Royal est celle qui puise sa force à l’extérieur du parti, quand Bertrand Delanoë puise la sienne à l’intérieur.
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Qualités humaines
dimanche 14 septembre 2008
La France, comme bien d’autre pays, a construit son système éducatif sur l’apprentissage des savoirs : scientifiques, techniques ou littéraires. Si les premières années d’apprentissages sont tournées vers les apprentissages de base qui ne sont pas le propos de cette note, il est clair que la seconde partie de la scolarité (depuis la 6ème, jusqu’à bac +X) est tournée vers des apprentissages que l’on pourrait qualifier d’encyclopédistes.
Je ne nie pas le fait que nous ayons en effet besoin de personnes de savoir et d’une élite pour faire avancer l’état du savoir global, grâce à la recherche par exemple. Pour autant, ce pays n’est-il composé que de chercheurs ? Non, bien sur. Pour aller même plus loin, 90% de l’activité, des métiers qui emploieront ces fameux formés n’auront nullement besoin de toute cette science ! Tous ces ingénieurs qui feront du management, tous ces médecins qui soigneront des grippes, tous ces professeurs qui tenteront d’instruire des ados dormants, etc … finalement, des professions où la sélection passera par un diplôme, quand 90% de leurs usages vienndront des expériences professionnelles acquises après.
Notre système éducatif est un système tourné vers l’élitisme, à la façon du système sportif chinois quand il veut sortir des athlètes de premier niveau pour figurer en bonne place au tableau d’honneur des JO. La comparaison est dure, mais au regard de toutes les personnes de valeur qui restent sur le bord de la route de notre système éducatif, c’est la moindre des choses !
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L'échec annoncé d'un Président
mardi 09 septembre 2008
Le discours de campagne de Nicolas Sarkozy a été juste sur un point : le besoin et l’attente de réforme de ce pays. Il aura fait toute sa campagne dessus et avec un tableau volontairement noirci de la France accompagné d'un affichage mensongé sur une pseudo posture de rupture, il aura marqué le point.
La France est en attente de réforme et les français sont prêts à aller de l’avant sur le sujet. Pour autant, Nicolas Sarkozy va échouer sur ce sujet et il va échouer doublement.
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Sarkozy : touche pas à mon pote
dimanche 07 septembre 2008
L’épisode qui vient de se passer en Corse (article ici) pourrait être anecdotique, s’il n’était pas le reflet de ce qu’est la nature de notre président, quand personne ne le résonne : brutale et imbécile.
Le renvoie d’un des piliers de la police Corse, à qui l’on associe des bons résultats sur la pacification dans la situation Corse ces dernières années, trahi l’état d’esprit de Nicolas SARKOZY. Que tout un chacun le sache : on ne touche pas aux amis du président.
Si le message n’était pas clair, aujourd’hui, il l’est !
Objectif S.O.L.E.I.L
lundi 01 septembre 2008
En cette rentrée 2008, un seul mot est sur toutes les lèvres, une seule question pointe : « du soleil, as-tu eu du soleil ? » Qu’importe de savoir si les vacances furent bonnes ou mauvaises, l’important, c’était la météo qu’il y a fait et au retour, le sentiment de souffrir d’un déficit lourd en photons ! Mais il y a aussi, dans ce questionnement, une forme d’anxiété latente qui reste sans réponse.
A coup de publicités touristiques et de marketing télé subliminal (« Sous le soleil » &Co) le soleil est devenu la valeur phare des vacances. L’expression partir au soleil a remplacé celle de partir en vacances et l’expérience montre que ce n’est pas seulement des mots : un été sans soleil est vécu comme un traumatisme par une société de consommation où l’on a les moyens de tout prévoir et de tout acheter ... ou presque !
Mais il est probable que cette frustration estivale dépasse cette première analyse et qu'elle témoigne d’une prise de conscience plus profonde. Il n’est pas à exclure que l’inquiétude qui pointe sous ces questionnements aille de paire avec les perspectives qui se dessinent sur le plan météorologique planétaire. Il est possible que la prise de conscience sur le dérèglement climatique prenne peu à peu forme par une plus grande attention aux évènements météorologiques de tous les jours.
L’anxiété que la météo a provoqué cette année pourrait être en relation avec l’incertitude que pose le dérèglement climatique et ses différents scénario, pour les années qui viennent. Mais aussi, l’incertitude sur les efforts qui nous attendent les uns et les autres pour équilibrer cette contre-réaction de la nature à notre propre développement. Dans quelle société allons nous vivre ? Quels efforts devrons nous faire ? Qui seront les gagnants et les perdants de ces changements ? Toutes ses questions n’ont pas de réponse, mais elles sont de plus en plus dans les esprits.
Alors que le cyclone Gustav menace La Nouvelle-Orléans, la Louisiane et le Mississippi, trois ans après le désastre provoqué par Katrina dans les mêmes régions des Etats-Unis, notre petite question anodine de rentrée pourrait bien cacher un questionnement beaucoup plus vaste sur le devenir de nos sociétés.
Ne me demandez pas ce que j’en pense … je ne suis pas Madame Soleil !