Concertation sur la gestion de l’eau à BMO, fin de la première étape

514534462_b9494ff068_o[1] Lundi dernier, Maxime Paul et moi-même concluions à Guipavas la première étape de la concertation sur le mode de gestion de l’eau sur Brest métropole océane.

Huit réunions publiques ont été organisées dans chacune des communes de la communauté urbaine. L’objectif de ces réunions était d’abord d’informer sur ce qu’est la gestion de l’eau et de l’assainissement, aujourd’hui, à Brest Métropole océane. Quel est l’état des lieux et quels sont les services rendus.

Cette première partie de la concertation laissait volontairement de coté le débat sur le choix d’un mode de gestion de façon à permettre d’approfondir la connaissance d’un sujet complexe.   

On ne peut pas dire que ces réunions publiques aient déplacé les foules ! Si l’on enlève les élus et les techniciens des collectivités de chaque commune présents, ainsi que les membres d’asso ou de groupes politiques engagés sur ce sujet, le nombre de citoyens intéressés par le sujet était bien maigre.

En tant qu’élu, c’est surement étonnant au regard des débats parfois enflammés qui peuvent exister dans la sphère politique sur ce thème. En tant que citoyen, cela l’est surement moins. Finalement, ce n’est pas un sujet qui fait débat dans la majorité de la population. Vu de loin et dans la vie de tous les jours, c'est-à-dire quand on ouvre son robinet d’eau ou que l’on tire sa chasse d’eau, le service de l’eau et de l’assainissement actuel rend l’usage que l’on attend de lui. Personnellement, je n’analyse pas cette absence de la population aux réunions publiques comme un désintérêt, mais plutôt comme une confiance. Globalement, la façon de rendre cet usage et la pertinence de cette gestion est bien déléguée par les citoyens aux élus, à la puissance publique, car elles sont plutôt satisfaisantes dans notre quotidien.

Si cette première partie de la concertation a été vécue avec un peu de frustration de la part des personnes qui connaissent bien ce sujet et voulant débattre de points précis, la seconde partie leur conviendra mieux, je l’espère. Le format des prochaines réunions n’est pas encore bouclé, mais elles devraient permettre de faire plus remonter l’avis des citoyens tant sur les enjeux à poser clairement dans un cahier des charges de la gestion de l’eau et de l’assainissement (quel que soit le mode de gestion final retenu), que sur les risques et opportunités des différents modes de gestion, en fonction des objectifs politiques fixés.

Notre futur choix ne doit pas se décider au regard d’une vision figée d’un mode de gestion ou d’un autre, mais bien en fonction d’une analyse des forces et des faiblesses de ces derniers, et de la qualité du service au sens large que nous voulons pour les habitants de Brest métropole océane.

Rendez-vous en 2010 pour en débattre.


Et si deux dates nous racontaient l’histoire

Mur de berlin Dans deux jours, nous serons au 20ème anniversaire de la chute du « mur de la honte », du mur de Berlin. Vingt ans de recul sur l’histoire. Vingt ans pour relire ce qui s’est passé depuis.

Je ne suis ni astrologue, ni numérologue (ni même très porté sur ce genre de croyance). Pour autant, le hasard semble avoir voulu scellé par les dates un lien entre deux évènements majeurs de notre histoire contemporaine : la chute du mur et celle des World Trade Center. Le 9 novembre 1989 et le 11 septembre 2001, le 9/11/89 et le 11/9/01.

Evidemment, la symétrie entre mois et jours frappe entre les deux dates, mais la suite numérique entre les années aussi : 8-9/0-1, comme s’il s’agissait bien d’une suite logique entre deux événements en opposition.

Ces deux dates marquent chacune la chute d’une construction humaine à forte symbolique : un mur, témoignage de l’enfermement physique et intellectuel d’un régime qui finira par trahir ses idées et deux tours jumelles, symbole d’une fuite en avant dans une vision ultra capitaliste du monde, dont l’issue n’est pas encore écrite (lire aussi : L’onde de choc du 11 septembre).

La chute du mur de Berlin marque aujourd’hui d’évidence la chute d’un modèle que plus personne ne veut (ou presque !) du fait des aberrations comportementales qu’il aura produit dans l’histoire humaine. Il est plus que probable qu’en 2021, cette même conclusion apparaisse aussi d’évidence pour le modèle capitaliste et la suite de crises et de gâchis dans lequel il nous aura jeté, après nous avoir fait rêver.

Les deux blocs et les deux modèles associés sont nés un même jour, à Yalta. L’histoire a voulu qu’ils tombent à une même date, ou presque ! A nous maintenant d’en nettoyer les décombres pour construire un monde unique, avec d’autres perspectives, un monde qui portera l’ambition de durer plus longtemps que les 44 ou 56 petites années des deux modèles passés.

Vingt ans, c’est court … et pourtant, ça semble déjà en dire long !


Que deviennent les déchets à Brest métropole océane ?

BMO_Que deviennent les déchets
Réduire, réutiliser et recycler sont les trois piliers d’une bonne gestion de nos déchets.
Certes, nous sommes encore très loin d’être à égalité avec ce que fait dame Nature en recyclant et réutilisant 100% des déchets que les écosystèmes produisent (hors humains bien sur), mais gardons l’ambition de tenter de la talonner, à moyen terme.

Cet été, un article du Monde révélait que le Japon, pays initialement pauvre en matière première, était devenu l'un des plus riches grâce à ses poubelles. Il devrait ce résultat aux métaux rares contenus dans ses décharges (or, argent, platine, palladium, etc…) La surconsommation et le renouvellement rapide de télévisions, portables, MP3, d’ordinateurs et autres matériels électroniques ont conduit à une accumulation de déchets et des minerais précieux que chacun de ces produits intègre en quantité infime. Mais l’infime multiplié en grand nombre finirait par donner, d’après les estimations, 6 800 tonnes d’or et 60 000 tonnes d’argent, entre autre ! Recycler n'est donc pas une action à faible valeur ajoutée ...

Brest métropole océane n’est pas en reste sur la gestion de ses déchets. Grâce à l’Unité de Valorisation Energétique des Déchets du Spernot (déjà évoqué ici et ), la collectivité fait tout pour augmenter le tri sélectif et la diminution des déchets à la source. Une recyclerie a aussi été expérimentée avec succès, pour permettre une seconde vie à certains objets encore en état de marche.

Dans le magazine Sillage de ce mois-ci, une campagne de sensibilisation refait le tour des bonnes pratiques sur le sujet. En accompagnement, cinq vidéos ont été réalisées pour expliquer les enjeux et montrer les solutions mises en œuvre.

Visionner les films de Brest métropole océane : Que deviennent les déchets ?


Politiques de territoires

Si la droite gère l'état, la gauche (et le parti socialiste en particulier) est aux commandes d'une grande partie des collectivités territoriales (grandes villes, communautés urbaines, département ou régions).

 Là où l'état dérape de plus en plus dans les travers d'une mauvaise gestion et d'une politique sans réflexion et sans sens, c'est au niveau des territoires que ce sens et cet équilibre renaît.

Au-delà des petites phrases et des logiques de leadership qui masquent trop souvent le fond des politiques proposées, que chacun se fasse son opinion sur la base des ambitions portées.


Breizhstorming

Breizh forums
Le dictionnaire français s’enrichi d’un nouveau mot : le Breizhstorming !

A l’initiative de Jean-Yves Le Drian, les socialistes bretons lancent une série de 4 forums de réflexion sur la Bretagne, de façon à co-construire le programme des prochaines régionales, sur la base des aspirations des bretons.

Le site www.forumbretagnepourtous.net vient d’ouvrir et permettra à chacun de suivre l’actu de ce travail, mais aussi de proposer de nouvelles idées dans le cadre de ce Breizhstorming régional.

Alors n’hésitez plus, venez breizhstormer avec nous !


Jean W. Sarkozy

Jean Sarkozy
Sarkozy fils me donne l’occasion de remplir la catégorie « Bêtisier » de mon blog et je l’en remercie !

Certains commentateurs dont l’indépendance intellectuelle n’aura échappée à personne targuent le dit fiston d’une grande lucidité et d’une grande maturité dans son abandon de poste à l’EPAD (Etablissement Public d'aménagement de la Défense et non Etablissement pour Personnes Agées Dépendantes).

Pour ma part, ce qui me frappe le plus est sa grande maîtrise des médias. Sa prestation au journal télévisé de France 2 témoigne d’abord d’un personnage qui sait parfaitement qui il est et d’où il vient, sait parfaitement ce qu’il doit dire et avec quels mots préparés à l'avance, et enfin sait parfaitement esquiver les questions auxquels il n’a pas envie de répondre. C’est d’abord à 23 ans, une machine médiatique.

Pour ce qui est de sa maturité, j’en doute beaucoup plus. La vision de son rôle politique est pour partie effrayante tant elle en devient inhumaine. Ces gens se croient les seigneurs du monde, seuls capables de porter au nom de tous les ambitions de la France ou d’un département (pour commencer). Aucune modestie, aucune humilité dans ses propos, juste un petit renoncement qu’il faut savoir négocier pour ne pas se griller du reste.

Au-delà du mauvais choix de départ de prendre la tête de l’EPAD qui est par nature critiquable du fait de son jeune age et de sa paternité (cela a des avantages, mais cela a aussi des inconvénients), la Team Sarkozy se sera enlisée plusieurs jours dans ce bourbier avant de rendre les armes, témoignant ainsi d’un autisme accablant à entendre les français et leur façon de voir la France.


Brest se met à l'heure de Copenhague

Collectif ARGOS Au mois d’octobre, trois événements se déroulent à Brest concernant les enjeux du dérèglement climatique : une action de sensibilisation, une action scientifique et une rencontre internationale.

  • Du 19 au 31 octobre, au centre commercial Coat-ar-Guéven, une exposition réalisé par le collectif ARGOS qui expose les effets déjà visibles du réchauffement climatique, ailleurs sur notre terre. Une rencontre avec un journaliste du collectif ARGOS aura lieu le lundi 19 octobre à Dialogues de 18 à 19h.
  • Les 15 et 16 octobre, à Océanopolis, les entretiens Sciences et Ethiques 2009 vous invite à « l’heure bleue : le changement climatique et les énergies de la mer ». Des débats de haut niveau sur ce sujet complexe et ses enjeux.
  • Les 21 et 22 octobre, au Quartz, la rencontre internationale Brest-FAO-PNUD : « Territoires, agricultures, pèches et forêts face aux changements climatiques : mieux comprendre pour mieux anticiper. »

Trois rendez-vous et trois niveaux d’action pour converger vers la prochaine conférence des Nations Unies sur le changement climatique du 7 au 18 décembre prochain à Copenhague.


tck tck tck ...

Ce soir, encore une vidéo, mais cette fois-ci pour vous inviter à signer la mobilisation mondiale, portée par Kofi Annan, sur le changement climatique afin de faire monter la pression auprès de nos représentants au sommet de Copenhague, en décembre prochain.

En téléchargeant la chanson "Beds Are Burning" sur le site www.timeforclimatejustice.org, vous signez pour devenir "climate ally", une personne qui se soucie des problèmes liés au changement climatique et aux injustices que ce derniers créera dans le prochain siècle. Vous signer pour avertir nos responsables que nous sommes en attente de réponses claires et d’actions réelles sur ce sujet. Vous signer pour donner une réelle chance de changement à une question qui ne pourra avancer que si nous le voulons tous.

Alors comme moi ce soir, become a climate ally !


Le blog de François CUILLANDRE

Fc La blogosphère s’enrichit d’un nouveau bloggeur : « fc » (alias François CUILLANDRE, dans le monde réel).

www.francoiscuillandre.fr

C’est une bonne chose qu’un homme politique ait un espace d’expression plus personnel que la seule scène politico-médiatique. D’abord parce que les médias sont aujourd’hui un espace où il est difficile de développer des idées de plus de deux lignes, mais aussi parce qu’un « politique » est avant tout un homme ou une femme, avec ses questionnements et ses incertidues. Pour comprendre le fait politique, il faut aussi avoir compris cette dimension-là.

Une expression plus posée et plus personnelle est donc un bon moyen d’ouvrir cette compréhension aux citoyens, en des temps où les médias s’attachent plus à scénariser la vie politique, en un immense show de téléréalité, qu’à tenter d’en faire comprendre les enjeux et les politiques alternatives possibles.

Qu’un maire d’une grande ville s’autorise à intervenir dans un cadre autre que celui de ses responsabilités institutionnelles est une bonne chose, car cela permet de donner un éclairage différent, de la part d’un homme ou d’une femme qui se situe à la croisée d’enjeux multiples. Que l’on soit d’accord ou pas avec le propos importe peu du moment que l’intelligence de celui-ci soit capable de nourrir et d’enrichir la réflexion collective, le sens des politiques publiques et la compréhension de la dimension humaine d’un parcours politique. Sur ces trois points, il me semble que notre maire président peut avoir une véritable valeur ajoutée.

Souhaitons donc bon vent à ce nouveau blog, en espérant que son auteur saura trouver le temps pour y mettre quelques notes, de temps en temps.


Commencer à réfléchir, par nous-même

Yes Men Hier soir fut une soirée décalée et décapante. J’ai d’abord écouté une émission radio que j’avais « podcasté » la semaine dernière : terre à terre, sur France culture. L’émission du 5 septembre était un hommage à Teddy Goldsmith, mort le 21 août dernier. Ecoutant cette émission pour la première fois et ne connaissant pas le cher disparu, je ne fus pas déçu du voyage !

A 20h45, j’avais décidé de me faire une pose devant le petit écran pour regarder ce qui apparaît comme un phénomène de société : le reportage des Yes Men sur ARTE. Je ne fus pas déçu du voyage non plus, même si ces seconds ont l’avantage d’avoir un sens de l’humour un peu plus décapant que le premier.

Pour autant, les deux revendiquaient sur le fond la même chose, une lecture et une attitude différente de notre monde et la prise de conscience que nous séjournons tous dans un énorme mensonge colectif. En déconstruisant, intellectuellement pour l’un et par l’humour pour les deux autres, les mécanismes de nos systèmes économiques et politiques, ils en démontrent l’aberration, mais aussi la simplicité de l’issue de sortie … pour autant que NOUS le voulions.

Depuis longtemps, j’ai le sentiment que la complexité apparente des choses n’est qu’un voile pour justifier le laisser faire et semer la défiance sur des propositions pourtant très simples. Certaines solutions peuvent être simples, mais il est beaucoup plus confortable de ne pas les voir, de conclure que c’est trop complexe et finalement, de ne pas bouger.

Certains traiteront mon propos de populiste, mais l’exemple du film, sur le cas de Bhopal est éclairant. Qu’est ce qui a empêché le groupe chimique de réparer les préjudices faits ? Rien, sinon que son action en bourse aurait perdu de la valeur et leurs bénéfices moindre ! Est-ce le monde que le citoyen souhaite ? Je suis persuadé que non. Pour autant, c’est celui-là que nous avons construit et qui continue à se construire aujourd’hui. Un monde où l’argent a pris une place démesurée dans le fonctionnement collectif, au détriments de valeurs évidentes et d’un vivre ensemble que chacun de nous prend grand soins d’inculquer à ses enfants.

Il est grand temps d’arrêter de nous mentir sur ce que nous produisons ensemble et de regarder les problèmes en face. Nombre de réponses viendront alors comme des évidences toutes bêtes, mais remettant en cause des principes que l’on nous a fait croire comme essentiels.

Mais pour cela, il va falloir commencer à réfléchir par nous-même !


Huit ans

Cet été, j’ai regardé la première saison de la série Brothers & Sister. Une phrase m’a étonné. Parlant du 11 septembre, Kitty Walker (Calista Flockart) journaliste républicaine a dit : « They have attacked our way of life. »

Je ne suis pas sûr que si cela était arrivé ailleurs, les habitants auraient pensé la même chose. La façon dont les américains ont ressenti ces attentats n’est pas quelque chose de simple à comprendre ... peut-être parce que l’identité américaine, au regard du reste du monde, ne l’est pas non plus.


Taxe carbone

co2 Il y a deux jours, j’écrivais la chronique “Une taxe carbone, évidemment !” sur le site du Monde.fr. Concernant l’analyse de la droite que j’y faisais en conclusion, je ne peux que me féliciter d’avoir pu prédire les incohérences de la droite en matière de redistribution.

La proposition faite par Nicolas Sarkozy de baisser l’impôt sur le revenu pour les plus riches et de proposer des “chèques verts” pour ceux qui n’en payent pas est tout simplement à l’opposé du propos que j’y avais développé !

Un financement fléché pour ceux qui à priori auront le plus de mal à investir et un remboursement non fléché pour ceux qui ont les moyens d’investir … traduction : ceux qui payent l’impôt sur le revenu ne supporterons pas financièrement la taxe carbone, quand ceux qui ne payent pas l’impôt sur le revenu, faute d’avoir des projets pour employer les chèques verts, la payeront plein pot !

A noter que Terra Nova publie ce soir un texte de Pierre Radanne, Président de 4D et ancien Président de l'ADEME qui n’est pas sans intérêt sur le sujet : Réussir la contribution climat énergie.


Ploufragan, une mauvaise réponse à des bonnes questions pour le territoire breton

 

Comme je l’ai dit dans une précédente note [ici], le projet de centrale électrique gaz-fioul de Ploufragan n’est pas une réponse adéquate aux problèmes qui sont aujourd’hui posés à notre territoire : la Bretagne.

A la suite des auditions du B15, il m’apparaît clairement que la Bretagne doit répondre à trois enjeux structurants, sur le plan de son alimentation électrique :

q  Etre capable de gérer les pointes de consommation

q  Rééquilibrer sa « balance commerciale électrique » vis-à-vis du reste du territoire

q  S’inscrire dans le cadre mondial de la lutte contre le dérèglement climatique

Ces trois axes doivent devenir les clés de décision pour tout nouvel investissement en matière électrique sur le territoire. Après analyse, le projet de Ploufragan n’apporte aucune réponse pertinente sur ces trois sujets.

 

 

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Locacity.fr - Le premier site spécialisé dans la location meublée

locacity.fr Ce soir, petit coup de chapeau et de projecteur sur des créateurs d’entreprises. Des amis viennent de lancer le premier site français spécialisé dans la location meublée en ville : locacity.fr. Comme quoi, il y a encore matière à innover et à créer de nouveaux services sur internet.

Partant du principe que le besoin de mobilité est au cœur de notre société, que ce soit au niveau professionnel ou touristique, leur site propose une meilleure visibilité pour l’offre tout en facilitant la recherche pour ceux qui en ont besoin, souvent dans l’urgence.

Déjà expérimentés dans l’hôtellerie, l’immobilier et la création de sites internet, ils ont réussi à créer un espace de recherche plus convivial et fonctionnel que ce que l’on a l’habitude de trouver dans le domaine. Démarré en mai dernier, le site semble déjà bien fonctionner …au-delà des prévisions des concepteurs.

Souhaitons bon vent à locacity.fr !

Communiqué de presse sur le site et premier article dans le Parisien.


Producteur d’électricité, moi aussi !

Roue_DSC06417 Dans ma dernière note sur l’énergie en Finistère, je casse un peu du sucre sur le dos des producteurs d’énergie. J’aurai peut-être du prendre plus de précautions car aujourd’hui, je fais mon coming out sur le sujet : je vais être producteur d’énergie, avant la fin de l’année !

En effet, le syndicat du bassin de l’Elorn, dont je suis l’heureux président, est en train d’installer trois turbines hydrauliques au niveau de la chute d’eau du barrage du Drennec. Dans quelques mois, nous serons producteur de 100 à 150 kW d’électricité renouvelable. Pas de quoi alimenter tout le Finistère … mais quelques foyers tout de même !

Le chantier a commencé avant l’été avec les terrassements et la création des espaces devant recevoir les turbines. Celles-ci ont été installées avec succès il y a 10 jours. Il ne reste plus qu’à remettre tout en ordre, à faire les mises aux points mécaniques et électriques, avant de relier le tout au réseau électrique français (pas forcément le plus simple d’ailleurs !)

Trois turbines ont été nécessaires, non pas à cause du débit, mais plutôt du fait de l’implantation spécifique des sorties d’eau du barrage et notamment l’alimentation de la pisciculture de l’INRA qui se trouve juste en aval du barrage. En effet, nous leur cédons en continu un débit de 200 litre/seconde pour alimenter leurs bassins. Afin de ne pas perdre cette énergie puisqu’elle s’écoule 24/24h toute l’année, nous avons décidé de la turbiner aussi. Deux turbines (type Kaplan) de 100 l/s chacune qui existaient déjà dans le catalogue d’une entreprise Suisse spécialisé dans ce type de petites turbines ont été achetées. Pour le débit principal, celui que l’on voit à la sortie du barrage, une turbine (type Francis) de 700 litre/seconde a été commandée chez un autre fabriquant.

Voilà, tout est dit, dans quelques semaines je rentrerai dans le club très privé des producteurs d’électricités … mais cela ne m’empêchera pas de les égratigner encore un peu tant qu’ils ne se mettront pas à l’eau comme nous !

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Centrales électriques en Bretagne

Elec Par deux fois cet été, les journaux ont parlé de la nécessité de mise en place de nouvelles installations de production d’électricité en Bretagne.

Le 6 juillet : « Faut-il construire une centrale électrique » en Finistère ? [ici]

Le 27 août : « Les trois scénarios bretons » sur le projet de centrale de Ploufragan, issus du B15 Energie. [ici]

Le sujet de l’énergie et de l’alimentation électrique de la Bretagne revient en force à l’ordre du jour. C’est plutôt une bonne chose pour peu que la question soit prise avec sérieux et ambition et non sous la pression des grands groupes qui se partagent et se disputent les programmes énergétiques.

M’intéressant depuis longtemps aux questions énergétiques, j’ai suivi pour BMO la majeure partie des auditions et des débats qui ont eu lieu dans le B15 Energie : la conférence territoriale de la région Bretagne sur l’énergie.

Entre février et mai, le B15 a auditionné 9 acteurs importants sur l'énergie électrique : RTE, EDF, GDF-Suez, Poweo, Direct Energie, Nass et Wind, Syndicat des Energies Renouvelables, ERDF et Voltalis. Après des échanges à huis clos, les collectivités présentes ont tenté d'élaborer une position commune sur la question posée par le ministre JL Borloo. Un document de 22 pages en est sorti, présentant les grandes lignes des ambitions que la Bretagne souhaite porter sur cette question.

Au-delà de la question de Ploufragan qui est en soit une anecdote dans l’histoire de France énergétique, si elle n’était pas devenue un symbole pour deux visions qui s’affrontent sur la façon de percevoir l’avenir en terme énergétique, les auditions du B15 furent pour moi une expérience révélatrice. Alors que j’ai commencé avec une vision « pro-Ploufragan », j’en sors avec une vision « anti-Ploufragan » et une vision du paysage énergétique français quelque peu remodelée !

Cette note est trop courte pour y détailler tous les arguments de ce revirement, mais il me semble amusant d’en révéler la paternité. Ce furent les discours successifs des producteurs d’électricité, leurs grosses ficelles et les incohérences de leurs exposés respectifs qui me firent douter. Comme le doute est un mauvais conseil pour un politique qui doit arbitrer, armé de mes compétences d’ingénieur, d’Internet et d’une bonne calculatrice, j’ai commencé à fouiller et à réfléchir.

Sans idéologie pro ou anti (je crois), j’en arrive à la conclusion personnelle que le projet de Ploufragan n’est pas la réponse adéquate à la question posée, c’est une cote mal taillée entre les deux problématiques auxquelles la Bretagne doit faire face. J’en arrive enfin à la conclusion qu’il y a urgence à ce que les politiques reprennent la main sur les questions énergétiques de façon indépendante car les grands groupes proposent des solutions suivant des stratégies qui leur sont propres et non suivant des politiques qui servent les citoyens.

Ce sujet me semble intéressant à suivre, j’y reviendrai …


Les journées de la mer à Brest

Lors des journées de la mer qui se sont déroulées à Brest début juin, la ville a organisé un voyage de presse afin de rendre visible ce qui se fait en terme d’excellence sur la mer, chez nous, à la pointe Bretagne.

En plus de notre presse locale et régionale, une double page dans le Monde est parue, au début de l’été et 10 interviews radio sont passées sur RFI (Radio France Internationale) dans l’émission d’Arielle Cassim en juillet-août. La diversité et la richesse de ces interviews donnent d’ailleurs assez bien la force du positionnement de notre territoire sur les enjeux maritimes ... et ce n’est qu’un rapide aperçu, bien-sur !


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Principe de précaution

Bombe Hier et aujourd’hui, un quartier de Brest est clos pour raison de déminage. Comme le 2 août dernier, les 15, 16 et 22 août toute une partie de la ville est et sera évacuée afin de procéder à des déminages possibles de bombes laissées suite à la dernière guerre, sur des terrains en cours de « nettoyage pyrotechnique » avant construction.

Le 2 août, 16 000 « personnes potentielles » furent forcées d’évacuer leur logement de 7h à 19h. Je dis potentielles car certaines personnes (comme moi) avaient la chance d’être parties en vacances ce jour-là.

Ces évacuations sont faites au nom du fameux principe de précaution, mais il serait bon de se poser parfois quelques questions sur le rapport risque, désordre, coût de ce type d’opération.

Il ne s’agit pas de dire qu’il ne faut évacuer personne et ne rien faire en terme de gestion des risques, mais l’évacuation de 16 000 personnes n’est pas une anecdote non plus (plus de 10% de la population brestoise). Que dire de procédures d’évacuations différentes entre terrains militaires et terrains civiles quand ces terrains militaires sont au cœur d’une même ville. Par exemple, en site militaire, on évacue sur simple présomption, quand en ville il faut avoir vu la dite bombe pour déclencher la procédure. Que dire des découpages de périmètres d’évacuation où les voisins d’une même barre d’immeuble sont pour certains obligés de partir et pour d’autres autorisés à passer une journée tranquille. Que dire enfin du jeu de patate chaude auquel l’Etat joue avec les factures à payer pour ce type d’opération qu’il supervise.

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La maison ne brûle pas, mais elle est vermoulue de dettes

3381181981_b3ed514aba_m Bien que toussotant ces derniers temps, notre machine économique tourne. Nos entreprises continuent à produire et nos citoyens à consommer. Pourtant, même si notre système laisse apparaître la façade d’une économie sans faille, à la façon d’une maison attaquée par des termites, la structure de l’ensemble est en passe de s’effondrer.

Comme les termites, l’humain est en train de consommer, de se nourrir de ce qui l’entoure. Niant cette vérité inscrite dans les chiffres, il continue un développement qui se fait au détriment d’autres. Il ne fait plus l’effort de construire le monde en cohérence et de faire avancer l’ensemble : il préfère avancer vite, confortablement et accumuler des dettes.

Les dettes des nations sont depuis longtemps des mécanismes bien rodés. Dettes des pays pauvres aux pays riches, dettes des pays riches entre eux, dettes des pays riches aux pays en développement. Tous les politiques en critiquent les aspects négatifs, aucun ne propose de politique à court terme pour y remédier. Avec la crise financière, c’est encore par la dette que l’on tente d’amortir le « choc » provoqué par des déviances économiques passées.

Les subprimes sont l’emblème même de ce modèle à crédit en déclin. Véritables mèches de cette crise mondiale, ils ont volontairement rendu possible la consommation de foyers peu solvables, au travers d’un endettement voulu à risque pour eux. La logique n’étant pas l’accès pour tous à la consommation, mais bien la nécessité de la consommation de tous, pour soutenir le modèle économique. Après le 11 septembre, la machine économique devait se nourrir de tous bois pour ne pas s’effondrer … y compris des moins performants, des plus à risque … mais à la fin, quand tout fut mobilisé, badaboum !

Les dettes financières ne sont pas nos seules dettes. Nos pays développés nourrissent aussi leur développement rapide par de la dette écologique et de la dette sociale.

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Un parti socialiste en transition

Du poing à la rose Jeudi soir avait lieu le vote sur la charte fédéral Finistère pour la rénovation. En bon militant, je suis allé voter mais je me suis abstenu, comme environ 21% des 1049 votants finistériens. Contrairement aux 18% des militants qui se sont opposés aux propositions, je n’avais fondamentalement rien contre ce qui était soumis au vote (après élagage conséquent), mais je pense que tout cela est vraiment hors sujet au regard de ce que vit le PS aujourd’hui.

Cet « acte I de la rénovation » de notre fédération s’attache à fixer des règles pour savoir qui pourraient se présenter, comme candidat à la candidature pour notre parti, aux futures élections. Mon avis est qu’avant de décider qui part et qui ne part pas, il faut préparer les bagages … et là, en l’occurrence, nous disposons de valises bien vides ! ! Et ce n’est pas ce genre de débat, en capacité à occuper nos soirées et à faire monter nos tensions internes, qui remplira notre feuille blanche.

Hier, Français Hollande s’exprimait dans le Télégramme. Gros titre : « Le PS a presque trop d’idées ». Je dois dire que j’ai sauté au plafond en lisant cela ! ! Le reste de l’interview me laissant que peu d’espoir sur une potentielle mauvaise lecture des propos de l’intéressé.

Tant au niveau local qu’au niveau national, il faut que le PS se reprenne et recommence à produire ce que les français attendent de lui. Comme le dit Hollande, « le PS est la force qui permet l’alternance ». Mais doit-on attendre que la droite saccage tout pour que les français, par dépit, nous choisissent comme certains choisissent Bayrou ou Conh Bendit ? Ou alors, aborderons-nous les prochaines élections avec un vrai message en réponse aux attentes des français ?

Aujourd’hui fut un autre jour. J’ai lu dans le Monde les articles de Bernard Poignant, Gaëtan Gorce et de Harlem Désir et je les ai trouvé bien, voire même très bien. Globalement, je me suis reconnu, tant dans l’appel à se remobiliser pour un changement de notre parti que sur l’exigence d’un virage de nos façons de penser qui ont finalement atteint leurs limites.

Dans le même esprit et même si j’ai appris à me méfier de l’affichage « grandes manœuvres » de notre parti, je dois dire avoir lu avec intérêt la lettre de notre première secrétaire, Martine Aubry [ici], concernant la refondation de notre projet et la transformation du Parti socialiste. Y sont exposées des questions qui me plaisent et le travail se propose de commencer par le début : le modèle de société auquel nous aspirons.

J’espère sincèrement que cela témoigne d’une transition de notre parti. Sinon, je crains de devoir partager l’opinion que développe Bernard Poignant dans son article.

J’écrirai un courrier à Martine Aubry avant le 3 juillet. A la fois pour dire ce qui me déplait, mais aussi pour proposer une vision et un travail pour ce parti qui me tiendrait à cœur.

Ne ménageons pas notre peine, mais avant de partir, choissions la bonne direction.


Européennes, les socialistes sont restés ce qu’ils sont !

Eiffel Depuis le début de la semaine, je regarde les réactions de mes camarades socialistes sur le bilan de ces européennes et le moins que je puisse dire, c’est que j’ai du mal à partager leurs analyses de la situation.

Il fut un temps où, lors des échecs électoraux de mon parti, j’analysais les votes comme une forme d’ingratitude ou d’incompréhension du monde par la population française. J’ai changé d’avis. Je crois aujourd’hui qu’il y a une véritable pertinence dans le vote des français et qu’il témoigne plutôt d’un effet miroir sur ce que Le Politique donne à voir au monde. Le vote des français est avant tout une forme de sondage grandeur nature qu’il s’agit de décrypter.

L’abstention d’abord

Il est clair que depuis le vote sur le traité constitutionnel européen, l’Europe n’est plus la même pour les français. Le TCE est une cassure dans la construction européenne qui témoigne d’une incompréhension sur le sens de l’Europe que nous voulons construire : pourquoi, comment, avec qui et pour qui ? Un regard réaliste sur le monde permet d’y trouver une réponse … mais cette réponse ne plaît pas aux citoyens. C’est d’abord une Europe de l’économie et du nivelage par le bas. C’est ensuite une Europe réglementaire avec ses contraintes incomprises. C’est enfin une Europe dénuée de moyens à l’échelle du citoyen. L’Europe est désincarnée, sans nouveau sens et nouveau but pour les citoyens. Les discours peuvent être bons et enjoués en périodes électorales, les citoyens ne s’y projettent plus, n’y croient plus.

Le vote ensuite

L’abstention est un élément de myopie rendant toute analyse microscopique osée, d’autant plus que chaque parti dispose d’une force d’irréductibles qui constituent un talon électoral difficile à estimer. Les messages peuvent donc se résumer à un décryptage macroscopique des tendances.

Les tendances macro sont connues : très bon score des Verts, bon score de l’UMP, faible score du PS et très faible score du MoDem.

Verts et MoDem s’articulent dans un jeu de vases communicants dans un vote, si ce n’est de sanction, à minima de non adhésion aux programmes des deux autres. Ce jeu a pu un temps bénéficier au FN. Le 21 avril aura suffisamment marqué les esprits pour vacciner de la tentation d’un vote contestataire aux extrêmes.

Quels messages passent UMP et Verts pour arriver à créer l’adhésion ?

Le premier est un message commun fort sur l’écologie. C’est évidemment le core business des Verts, mais l’UMP, au travers des Grenelles de l’environnement, a su donner l’image d’un parti qui chercherait à trouver des réponses concrètes sur ces sujets-là. Il n’en est qu’au stade des questions, mais il est probable que les français soient sensibles à un parti qui prenne cela en considération.

Le second est un double message d’opposition. Un discours plutôt social de gauche et cadrant l’économie (présence d’Eva Joly) pour les Verts, quand l’UMP se place comme toujours sur un discours capitalisme libéral, axé sur le soutien de ceux qui sont valorisés par l’économie et donc souvent aussi les plus riches.

Le troisième et dernier qui me semble donner sens est aussi un message d’opposition entre les deux : un parti plutôt historiquement libertaire, face à un parti qui revendique un discours sécuritaire, adossé parfois à un management politique quasi autoritaire.

Dans les trois cas, ces messages furent assumés et clairement identifiés dans la communication ou l’action des deux partis.

Et le PS dans tout cela ?

Dans ces élections, les socialistes sont restés ce qu’ils sont ! Ils ont travaillé, entre eux, un texte programmatique, traitant les problèmes économiques, sociaux et l’écologiques sous une forme curative.

Conclusions

Dans ces élections, ce qui se passe au sein du PS m’apparaît finalement comme jouant un rôle secondaire dans le résultat final. Certains critiqueront les désignations, le congrès de Reims, la guerre des chefs, etc … J’ai le sentiment que cela relève du people dans l’esprit des citoyens et qu’ils savent maintenant parfaitement faire la part des choses entre le people et la politique (le cas Dati en témoigne.) Le problème du PS n’est donc pas dans ses fonctionnements ou dans la personnalité de ses chefs, il est bien sur le fond : sa posture politique et ses façons d’élaborer ses propositions politiques.

Deux leçons me semblent claires pour renouer avec les français. La première est d’évidence : recommencer à travailler avec eux, peut-être d’une façon nouvelle par rapport à nos modes d’actions historiques, mais nous ne réussirons jamais en allant vers eux qu’une fois notre programme bouclé. La seconde est qu’il nous revient le devoir de décrire le siècle que l’on veut, d’affirmer ce qui dans le monde d’aujourd’hui est acceptable et ce qu’il ne l’est pas, de dire clairement ce qui compte pour nous et ce que nous pouvons laisser de coté. Cette perspective claire, cette vision d’un autre monde, conscient des difficultés, des efforts et du chemin à parcourir, c’est ce qu’attendent de nous les français.


HOME de Yann Arthus-Bertrand

Arton1234-a9496Ayant été sollicité par la FNAC et le cinéma multiplexe Liberté de Brest pour répondre aux questions de la salle suite à la projection du film HOME de Yann Arthus-Bertrand demain soir, j’ai eu la chance de pouvoir le voir en avant première mondiale cet après-midi !

Le 5 juin étant la journée mondiale de l’environnement, ce film sera diffusé aussi largement que possible demain, tant dans sur les grands écrans de cinéma que sur les petits écrans puisqu’il sera aussi diffusé à 20H30 sur France 2 et ensuite sur Youtube.

On s’attend seulement à de belles images de la part de YAB, mais elles sont ici là pour imager le propos et donner du sens aux mots. On ne refait pas le monde en deux heures, mais il arrive à en donner une lecture globale qui j’espère réveillera les esprits et donnera la nature et la hauteur des enjeux auxquels nous avons à répondre ensemble dans ce tout début de siècle.

Demain, regardez ce film, car c’est aussi un miroir sur ce que nous sommes.

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Article : Terra Eco

Site de HOME

 


Martine Aubry : Aimer l’Europe, c’est vouloir la changer

Martine Aubry Quelques jours avant le grand meeting de la circonscription Ouest, à Rezé, le 27 mai, Martine Aubry rappelle l’enjeu des élections du 7 juin.

Cap Finistère : Comment juges-tu la mobilisation du Parti Socialiste pour ces élections européennes ?

Martine Aubry : Le contexte est difficile car la droite refuse d’avoir un débat politique sur ces élections. Les médias ont très peu de parlé de la campagne électorale jusqu’à ce que le président de la République commence à parler d’Europe.

En réalité, l’UMP cherche à dissimuler son bilan, avec ses alliés de droite majoritaire au Conseil Européen comme au Parlement.

Il faut expliquer aux Français que cette Europe libérale, qu’ils ont contestée en votant non au référendum, cette Europe libérale dont ils se méfient, ce n’est pas la nôtre.

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Education nationale - Grand Corps Malade

 

« Alors si tout s’joue à l’école, il est temps d’entendre le SOS

Ne laissons pas s’creuser l’fossé d’un enseignement à deux vitesses

Au milieu des tours y a trop de pions dans le jeu d’échec scolaire

Ne laissons pas nos rois devenir fou dans des défaites spectaculaires

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L’enseignement en France va mal et personne peut nier la vérité

Les zones d’éducation prioritaires ne sont pas des priorités

Les classes sont surchargées pas comme la paye des profs minés

Et on supprime des effectifs dans des écoles déjà en apnées

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Au contraire faut rajouter des profs et des autres métiers qui prennent la relève

Dans des quartiers les plus en galère, créer des classes de 15 élèves

Ajouter des postes d’assistants ou d’auxiliaires qui aident aux devoirs

Qui connaissent les parents et accompagnent les enfants les plus en retard

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L’enseignement en France va mal, l’état ne met pas assez d’argent

Quelques réformes à deux balles pour ne pas voir le plus urgent

Un établissement scolaire sans vrais moyens est impuissant

Comment peut on faire des économies sur l’avenir de nos enfants

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L’enseignement en France va mal car il rend pas les gens égaux

Les plus fragiles tirent l’alarme mais on étouffe leur écho

L’école publique va mal car elle a la tête sous l’eau

Y a pas d’éducation nationale, y a que des moyens de survies locaux

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Alors continuons de dire aux p‘tit frères que l’école est la solution

Et donnons leur les bons outils pour leur avenir car attention

La réussite scolaire dans certaines zones pourrait rester un mystère

Et l’égalité des chances un concept de ministère

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Alors si tout s’joue à l’école, il est temps d’entendre le SOS

Ne laissons pas s’creuser l’fossé d’un enseignement à deux vitesses

Au milieu des tours il y a trop de pions dans le jeu d’échec scolaire

Ne laissons pas nos rois devenir fous dans des défaites spectaculaires.

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J’m’appelle Moussa, j’ai 10 ans, j’suis en CM2 à Epinay

Ville du 93 où j’ai grandi et où j’suis né

C’est pas d’ma faute à moi si j’ai moins de chance d’avoir le bac

C’est simplement parce que j’vis là, que mon avenir est un cul de sac. »

 

Grand Corps Malade


Jean-Louis Borloo aurait-il compris ?

JL Borloo Dans un entretien donné au magazine Terra eco, Jean-Louis Borloo tient des propos qui m’ont scié ! Je n’y ai rien appris, mais c’est la première fois que j’entends une personne à son niveau de responsabilité tenir de tels propos et le dire avec des mots qui ne laissent pas d’ambiguïté sur le fond du discours.

« Ce que je veux dire, c’est que ce changement de paradigme est tel qu’il ne peut se concrétiser qu’avec la société toute entière. Avec les scientifiques bien sûr, mais aussi avec les syndicats, les fédérations professionnelles, les villes, les agriculteurs et les pêcheurs, les consommateurs. Soit vous mettez toute la société en mouvement et vous réconciliez le progrès et le futur, soit vous échouez. Ou bien vous faites bouger tout le monde en même temps et vous pouvez aller à une vitesse folle, ou vous n’y parvenez pas et tout cela se terminera mal pour la planète. »

Jean-Louis Borloo, dans un entretien croisé, le 27/04/2009.

Il met bien en avant la nécessité d’un changement rapide et global de la société, avec pour risque un « cela se terminera mal pour la planète », qui laisse assez peu de doute sur la gravité de l’enjeu.

Je crains qu’il soit encore assez isolé sur cette position, surtout à droite, mais il faut bien un début à tout.

Lire l’entretien ici. Je ne suis pas d’accord sur tout le propos de Jean-Louis Borloo dans l’article, notamment sur l’ambition du plan de relance, mais le propos cité ainsi que le début de l’entretien valait bien un petit coup de chapeau.


Sarkozy, où la politique auto-réalisatrice

Cagoule J’étais ce matin à la manifestation du 1er mai à Brest. C’était une manifestation calme, respectueuse, avec beaucoup de familles et de poussettes. Pourtant, cette année, une inconnue jusqu’alors s’était invitée : la cagoule ! Il y avait beaucoup de cagoules. Il y avait les cagoules « canal historique » des mouvements anarchistes, mais les verts s’y étaient aussi mis, avec les étudiants et quelques manifestants épars.

A la suite des incidents des manifestations anti-OTAN à Strasbourg, Nicolas Sarkozy a déclaré vouloir interdire le port des cagoules lors des manifestations. En dehors du fait que ce projet de décret est jugé inapplicable par les policiers eux-mêmes, on voit aujourd’hui le résultat d’une telle politique : loin de faire reculer le problème, elle l’amplifie.

Cet exemple récent est à la mesure de la politique du Président. Il pratique, depuis longtemps déjà une « politique auto-réalisatrice », à l’image de ce qu’il est courrant d’appeler les prophéties auto-réalisatrices. En stigmatisant un comportement, une posture, on le développe et on démontre donc à posteriori que l’on avait raison d’en parler.

La psychologie des groupes est quelque chose de bien connue. Ce sont les acteurs économiques qui en jouent le plus régulièrement avec les informations aux marchés. Dites que les marchés vont bien et ils monteront, dites le contraire et ils baisseront. Qu’importe la réalité économique puisque c’est la confiance qui est le moteur de l’action. Si vous montrez de la confiance les acteurs suivent et vice versa. C’est une forme de méthode coué, mais de masse !

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Ouverture à la concurrence : la fin de la productivité des services à la population

Tour EDF à la Défence Dans le cadre de l’ouverture à la concurrence, un certains nombre de services publics monopolistiques français se sont transformés sous nos yeux, pour mieux coller à ce que produisent des entreprises privées sur un marché libre. Il est intéressant de se demander si ces transformations sont des plus-values ou des moins-values pour les ex-usagers, devenus des consommateurs.

Pour nombre de ces entreprises, il y a souvent eu trois axes visibles à la transformation : une modification de la marque, une diversification des services et une émergence de l’action commerciale.

En premier lieu, un travail identitaire sur la marque a été lancé, soit seulement sur le logo : EDF ou SNCF, soit sur l’ensemble (appellation & logo) : France télécom / Orange, GDF / Dolce vita, La Poste / la Banque Postale. Il s’agissait d’affirmer le passage d’un cap, de marquer une étape, une évolution et de moderniser la marque aux yeux de la population.

Le second point fut une diversification des offres, de façon totalement délirante certaines fois. S’il est convenu que les banques font maintenant des assurances et que les assurances vendent aussi des produits financiers, on peut se poser des questions sur « l’offre superette » de la Poste par exemple : DVD, pochettes surprises enfants, recharges portables, services à la personne, etc …   De son coté la SNCF s’est transformée en agence de voyage : train, vol, hôtel, ski, week-end, bons plans, etc … Quand aux EDF, ERDF et GDF, alors que chacun avait initialement une compétence propre, maintenant chacun est en capacité à proposer l’ensemble des offres de production d'énergie, à l’identique des concurrents qu’ils sont eux-mêmes devenus !

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Groupe des élu-e-s socialistes de Brest métropole océane

Groupe des élus socialistes Un peu de pub pour le site du groupe de élus socialistes de Brest métropole océane.

En plus d'informations récentes sur l'actualité politique de Brest métropole océane, on peut y trouver des expressions d'élus sur divers sujets. Ce site édite aussi une newsletter afin d'être tenu informé en live des différents ajouts.

Bonne lecture !


Mondialisation jusqu’à l’écoeurement

Envoyé spécial Jeudi dernier, le magazine Envoyé spécial proposait le reportage « Bébés made in india ». Il montrait comment des occidentaux (pas seulement) allaient en Inde afin de se procurer les services de mères porteuses, sur la base d’une fécondation in vitro à partir des gènes (ou du gène, dans le cas de gays) des « clients ». Après les cliniques plasticiennes low-cost, c’est ce type de touriste qui se développe en Inde : la « location de ventres », comme cela était décrit.

Au-delà de la question éthique sur la mère porteuse qui forcément questionne et doit faire débat, je trouve que la partie la plus marquante du reportage était sur la mondialisation et cette horreur humaine que nous produisons collectivement, loin de tout regard et de tout débat.

Cet exemple montrait à quel point la mondialisation se sert des écarts relatifs de richesses entre nations et des no man’s land juridiques internationaux, pour faire proliférer une ignominie économique.

S’il est peut-être nécessaire de ne pas fermer les frontières à l’économie, il est plus qu’urgent de débattre de l’économie que l’on souhaite. Il est urgent que nos pays riches réfléchissent à ce qu’ils exportent dans le monde, alors qu’ils ne l’acceptent pas chez eux.


Un an de mandat, ça s’arrose ... à l’eau !

Au gré des rives de l'Elorn Les élections municipales datent du mois de mars 2008, mais c’est vers la mi-avril que j’ai été nommé vice président de Brest métropole océane, chargé du littoral et de la rade. Trois mois plus tard, j’étais élu président du syndicat de bassin de l’Elorn, trois mois encore après, président du comité de pilotage pour la mise en place de la charte Natura 2000 sur l’Elorn et six mois plus tard, vice président de la CLE (Commission Locale de l’Eau) qui s’occupe de la mise en place du SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion de l’Eau) sur l’Elorn.

Bon, sauf à vous laisser croire que j’aime à empiler les mandats pour remplir mon CV, il faut dire que ces quatre mandats ont un gros point en commun : l’eau. Chacun traite de façon différente mais complémentaire de l’eau à l’état naturel (douce ou salée) et des milieux qui en dépendent (faune et flore).

Il y a encore un an, le citadin que j’étais (et que je reste) n’imaginait pas tout ce qui existe en matière de gestion de l’eau. L’eau ne coule pas de source, ou plus exactement, ne coule plus de source !

Dans un environnement où l’homme a pris une place prépondérante par ses différentes activités, l’eau est devenue un élément naturel dont la qualité n’est plus assurée par la nature. L’eau est devenue une source d’enjeux et de conflits pour les différentes parties prenantes qui l’utilisent.

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Ils en parlent le mieux !

DDV « Je ne crois pas qu’on puisse, à quelques jours d’intervalle, dire : « je reviens dans le commandement intégré de l’OTAN parce que les absents ont toujours tord » et, à la veille de la réunion du G20, dire qu’on envisage de s’absenter.[…] Barack Obama et Gordon Brown ont rappelé que Nicolas Sarkozy serait présent des hors-d’œuvre au dessert ! »

 

Dominique de Villepin (avril 2009)


Nous sommes tous des Madoff !

J’ai envoyé hier une « chronique de controverse » sur le site du Monde : Nous sommes tous des Madoff ! Les commentaires qu’elle a reçus témoignent d’ailleurs de la difficulté qu’il peut y avoir à parler de ce sujet ...

Il y a déjà plusieurs années, je m’étais essayé à décortiquer le principe du « système  pyramidale ». L’exercice m’avait paru instructif et après analyse, je n’étais pas loin de penser que ce modèle était finalement largement applicable à l’organisation du monde réel.

Après une arnaque de 50 milliards ayant dupé des investisseurs avertis et des cabinets d’audit, il nous faut oser questionner ce modèle et peut-être entrevoir une réalité qui fait mal : ce modèle pyramidale, tant critiqué dans l’affaire Madoff, n’est-il pas aussi installé au cœur de notre système économique libéral mondialisé ? Si les malversations de Bernard Madoff ne sont pas apparues clairement sur nos indicateurs comme une fraude générale, n’est-ce pas parce que ce principe est déjà extrêmement intériorisé dans nos usages économiques ?

Alors, article dérangé ou article dérangeant ? Je vous laisse vous faire votre propre opinion sur le sujet car si nous sommes tous devenus des Madoff contre notre plein gré, nous ne sommes pas obligés de le rester !

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Hier soir, j’écoutais DSK sur France 2 expliquer la crise mondiale, vue du FMI et trois éléments peuvent être mis en perspective sur ce même thème :

Les subprimes, éléments déclenchant de cette crise, ne sont-ils pas structurellement sur le modèle d’une fraude pyramidale : entrainer des personnes trop faiblement solvables à investir dans un logement, pour faire tourner la machine financière et économique. Certains leur ont fait miroiter l’acquisition d’un logement (attente légitime et sécurisante des ménages), mais en leur faisant prendre tous les risques. Tout le monde ne fut pas perdant, vers qui sont remontés les profits de ces opérations ? Le modèle libéral nous dira que les perdants des subprimes n’avaient qu’à faire attention … les floués de Madoff aussi !

Sur la gouvernance de nos grands groupes mondialisés qui aujourd’hui concentrent énormément de pouvoirs économiques (leurs chiffres d’affaires dépassent largement ceux de certaines nations), DSK a évoqué le problème de la consanguinité des conseils d’administration qui les dirigent. Ne sommes-nous pas là aussi sur un modèle pyramidale, avec une privatisation des pouvoirs par un petit nombre d’individus qui s’octroient des droits au-delà de tout débat démocratique ?

Enfin, l’intervention de Monsieur Boutros Boutros-Ghali, ancien secrétaire général de l’ONU et ministre égyptien, clos le tableau. Parlant du G8 et du G20, il a clairement dit que ce type de réunion, des pays les plus riches, pour discuter de sorties des crises qui leur seraient favorables économiquement étaient un déni de démocratie mondiale, et à ce titre, très mal perçues par le monde en développement. Pyramide ou gestion démocratique transversale ?


Nous sommes tous des Madoff !

Prahalad & Stuart 2002 Il y a déjà plusieurs années, je m’étais essayé à décortiquer mathématiquement le système de « l’arnaque pyramidale ». L’exercice m’avait paru instructif et après analyse, je n’étais pas loin de penser que ce modèle était finalement plus proche du monde réel qu’il n’y paraissait.

Avec une arnaque de 50 milliards ayant dupée des investisseurs avertis et des cabinets d’audit, il nous faut oser questionner ce modèle et peut-être entrevoir une réalité qui fait mal : si rien n'a été vu, n'est-ce pas simplement parce que le modèle pyramidale est le cœur stratégique de notre système économique libéral mondialisé ?

Je vous laisse lire l’article que j’ai envoyé sur le site du Monde (ici) et qui tente de faire le lien entre l’affaire Madoff et les raisons profondes de la crise dans laquelle nous sombrons.

 

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Lip Dub à Brest

Le Centre des Jeunes Dirigeants de Brest (CJD Brest) fêtera ses 60 ans le 25 juin prochain. A cette occasion ils nous ont concoctés une petite promo sympa sous la forme d'un lip dub.

Ha, si tous les dirigeants du monde pouvaient faire cela … on rigolerait sûrement plus en entreprise … et on serait sûrement tous plus créatifs aussi ! !

 


Jardiner au naturel, ça coule de source !

Jardiner_au_naturel Aujourd’hui et jusqu’à la fin du mois a lieu la semaine sans pesticide [programme ici]. L’occasion pour Brest métropole océane de communiquer sur une de ses actions : la charte Jardiner au naturel.

Sur ce sujet, il faut d’abord faire la chasse aux idées reçues. Si c’est bien l’activité agricole qui répand la majeure partie des pesticides en France (environ 95% en volume), pour autant la pollution engendrée dans l’eau vient pour 30% des usages en milieu urbain (particuliers ou communes). En effet, ces produits sont employés pour désherber des zones fortement imperméabilisées : routes, trottoirs, allées, etc… Les substances chimiques ne sont donc pas captées puis transformées par le milieu naturel, elles ruissellent très rapidement et se retrouve dans l’eau et dans la rade pour Brest.

Beaucoup de villes ont entrepris des démarches de réduction de l’usage des produits phytosanitaires (BMO a déjà réduit de plus de 80%) et certaines communes, comme Daoulas près de chez nous, affichent un objectif de « zéro pesticides ». Reste les usages particuliers, individuellement faibles, mais conséquents en nombre.

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Heures supplémentaires : il faut arrêter les frais

Pétition Comme moi, je vous invite à signer la pétition : "Heures supplémentaires : il faut arrêter les frais"

Cette pétition, initiée par le magazine Alternatives Economiques et soutenue aussi par Marianne, recueille déjà 1440 signatures en 24h, il ne manque plus que vous !

- Signer ici -

Texte de la pétiton ci-dessous ...

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Emvod 2009

Emvod 2009 Sous ce nom bretonnisant se cache les premières « rencontres du développement durable et des Agendas 21 en Bretagne » qui ont eu lieux samedi 28 févier dernier, à Saint Brieuc.

J’y étais … et j’en suis revenu un peu déçu, je dois dire. Il est vrai que j’étais aussi en janvier derniers aux « 5ème assises nationales sur le développement durable » à Lyon et que je devais m’attendre à quelque chose … d’aussi nourrissant politiquement ! Ce ne fut pas le cas : un peu trop de discours d’affichage et pas assez de réflexions de fond et de vrais questionnements (ce qui est à mon sens le fondement du DD). Mais bon, c’était la première édition et après tout, on n'avance bien qu’en marchant !

Aussi, passons-là l’esprit critique peu constructif qui nourrissent mes premières lignes et tenons-nous en à ce que j’ai vraiment trouvé d’intéressant.

J’ai beaucoup aimé la présentation du sondage sur ce que pensent les Bretons du développement durable (ici). C’est assez intéressant de voir comment le concept est passé, en quelques mois, du savoir détenu par des initiés à quelque chose de plutôt bien compris et accepté par tout le monde. Bon, quand on sait que le concept date de la fin des années 80, cela relativise un peu aussi la capacité de l’humain à percuter sur des concepts nouveaux ! D’autant que dans l’intervalle, il aura fait route à 180° de cela, mais bon, ne polémiquons pas sur la passé …

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Méthode Coué

Si certains doutaient de la pertinence de ma précédente note, je vous engage à lire cet article du télégramme d’aujourd’hui : interview de Frédérique LEFEBVRE : « Sarkozy, un vrai chef d’équipe ».

Ce qu’il y a de marrant avec la droite ces derniers temps, c’est qu’ils exposent toujours l’inverse de la posture qu’ils craignent, comme pour tenter de jeter le trouble dans les esprits et faire durer le moment de doute (je dis bien durer).

Là aussi c’est une erreur stratégique, car la confiance est une chose précieuse qui s’use beaucoup plus vite qu’elle ne grandie.

 


Nicolas Sarkozy, ou l'art de la coupure plus que de la rupture

Empty Bon, je n’avais pas trop fait de promo pour ma première chronique sur le site du Monde, mais je me rattrape sur la seconde … d’autant que je l’aime bien !

 Nicolas Sarkozy, ou l'art de la coupure plus que de la rupture

Cet homme produit du vide politique parce que le sens de la politique qu’il rêvait de porter vient d’exploser en vol. Cet homme produit du vide autour de lui parce qu’il n’a qu’une peur, celle de voir s’éloigner le destin qu’il s’était forgé pour lui-même. Nicolas Sarkozy construit un grand gouffre dans lequel va tomber la droite (malgré elle d’ailleurs) … une fois qu’il y aura lui-même mis ses deux pieds.

A observer l’animal, j’ai le sentiment que le parti socialiste n’a pas trop de souci à se faire concernant la popularité grandissante du président ! Au contraire, il me semble que nous gagnerions à nous désintéresser un peu de lui, histoire de nous ressourcer et de réfléchir à la politique que nous souhaiterions porter, avec les français.

 

PS : Pour celles et ceux qui n'auraient pas accroché à la lecture de cette chronique, il y a une seconde chance ! Je vous conseille d'aller faire un tour à la galerie Flickr qui se cache derrière la photo. Je la trouve vraiment très belle. [ici]


Principe 22

Les populations et communautés autochtones et les autres collectivités locales ont un rôle vital à jouer dans la gestion de l'environnement et le développement du fait de leurs connaissances du milieu et de leurs pratiques traditionnelles. Les Etats devraient reconnaître leur identité, leur culture et leurs intérêts, leur accorder tout l'appui nécessaire et leur permettre de participer efficacement à la réalisation d'un développement durable.