Brest

Et si nous nous dotions d’une charte d’éthique et de déontologie à Brest ?

Ob_6fae0b_monnaie-confianceLe monde politique n’est pas une sphère de tout repos. Quand se mélangent les croyances politiques, l’argent, le pouvoir (et parfois plus si affinité !), les tentations sont parfois nombreuses. Certains élus dérapent, légèrement ou lourdement. La nature humaine est ainsi faite, il faut le poser comme un point de départ.

La confiance entre les citoyens et leurs élus politiques est au plus bas du fait de nombreuses affaires qui encombrent les tribunaux et les journaux. Cet état de fait affaiblit les élus sincères dans leurs engagements, honnêtes dans leurs pratiques et respectueux des règles (et qui sont les plus nombreux). Plus globalement, la dérive d’un petit nombre d’élus affaiblit notre socle républicain et démocratique.

Il faut donc poser les conditions à plus de contrôle et plus de transparence, sans pour autant mettre en permanence les élus sous une épée Damoclès sur la durée de leur mandat. Cela freinerait une volonté à agir par ailleurs essentielle. L’approche doit être bienveillante et sécurisante, et non accusatrice (la justice est là pour cela).

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Et si le Maire de Brest ne cumulait pas avec le Président de la métropole ?

Logo_Brest_metropole_ville_P_blancSujet épineux (voire tabou !) que celui-ci, mais qu’il serait dommage d’éluder ! Le bloc communal doit-il avoir une seule et même tête sur Brest ou alors existe-t-il une possibilité de dissocier les fonctions ?

La façon la plus simple de répondre à cette question est de dire que cela a déjà été essayé sans grand succès, que cela fonctionne bien ainsi depuis 5 mandats et de classer l’affaire sans suite. Comme d’autres et par facilité, j’ai toujours été sur cette position qui limite les risques de divergence et de friction entre les deux exécutifs. Cela dit, nous faisons route vers un contexte électoral nouveau sur Brest, avec une possible quadrangulaire au second tour. Il est probable que cette question émerge rapidement dans le débat public, puisqu’elle est déjà dans toutes les têtes !

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Et si on créait une « Réserve citoyenne » à Brest ?

Fotolia_37121516_XSLa déclaration des droits de l’Homme et du citoyen, en préambule de notre constitution, fait la différence entre l’homme, la femme et le citoyen ou la citoyenne. Elle témoigne ainsi du fait que si l’on né Homme, on ne naît pas citoyen.ne.

La citoyenneté s’acquiert à 18 ans et elle peut se perdre (pour partie) en cas d’infractions pénales lourdes. Si elle est un droit acquis naturellement, elle caractérise ce qui relève de l’esprit civique.

Que recouvre aujourd’hui la citoyenneté que l’on ne peut plus seulement entendre par un devoir civique parfois boudé par des personnes qui par ailleurs peuvent se révéler des citoyens exemplaires ?

En ce début de XXIème siècle, la citoyenneté pourrait être liée à l’action individuelle ou collective dans le sens de l’intérêt général dans la cité. A une action qui s’inscrirait dans cet esprit, quel qu’elle soit.

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Et si on laissait choisir les brestois de la sécurité qu’ils souhaitent ?

PRIORITE-SECURITE-550Le thème de la sécurité s’est déjà invité dans la campagne des municipales de 2014, il sera très présent dans celle de 2020. La sécurité est un besoin fondamental qui concerne tout un chacun, ainsi que nos proches. Les événements qui ont marqué Brest, tout comme d’autres grandes villes ces dernières années questionnent légitimement les citoyens.

La monté de la délinquance et des trafics n’est pas un fait particulièrement brestois et il est faux de dire que la ville (ou le Maire) ne fait rien et se désintéresse du sujet. La délinquance et la violence liée au trafic de drogue, mais aussi à la présence de plus en plus importante d’armes à feu sont des phénomènes nationaux auxquelles Brest n’échappe pas. La délinquance et la criminalité sont aujourd’hui très mobiles et mondialisées.

Face à cela, la demande de sécurité de la population est légitime, mais elle est trop souvent portée par l’émotion et la demande parfois irrationnelle d’une réponse politique immédiate. Certains positionnements partisans instrumentalisent les peurs et poussent à y répondre par du « toujours plus », sans se poser la question de l’efficacité de la réponse sur la demande réelle.

Sur cette question bien particulière, il convient de poser les enjeux et de réfléchir ensemble à ce que nous voulons car si nous sommes tous en attente de moins d’insécurité, sommes-nous tous en attente de toujours plus de sécurité : quelles limites en termes d’action ? Quelles limites sur nos libertés individuelles ? Quelles limites budgétaires (au détriment de quelles autres politiques) ?

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Et si on autorisait des espaces d'expérimentations sur Brest ?

Design_3aEn matière de d’éducation, de déchet, d’énergie, d’habitat, de déplacement, de solidarité, de santé, etc … la ville et la métropole de Brest portent des actions qui tendent à apporter des améliorations et à pousser des politiques publiques dans lesquelles l’équipe en place croit.

Parce que l’action publique se doit d’être la même partout, le service public s’organise de façon globale partout sur Brest, en essayant d’apporter une réponse homogène à tous. Cela étant, parfois, certains habitants sont aussi des militants, des experts, des expérimentateurs qui ont envie d’aller plus loin que ce que la collectivité est en capacité à apporter comme réponse collective à tous.

Ces personnes ne sont pas ne déphasage avec les objectifs politiques portés par les élus, ils sont juste en avance et veulent aller plus loin et plus vite que ce que nous sommes collectivement capable de proposer.

Bien souvent, ces habitants s’investissent de façon très volontariste justement sur des politiques que nous voulons faire avancer, simplement parce qu’ils y croient. Pourquoi nos collectivités agissent trop souvent comme des freins à leur égard ?

Comment offrons-nous un espace d’action qui leur permettent d’être peut-être les initiateurs des politiques publiques de demain ? Comment autorisons-nous le droit à l’expérimentation, le droit à l’erreur qui va avec ? Comment les soutenons-nous dans leur démarche ?

Osons créer des espaces d'expérimentations qui permettent à ces citoyens « défricheurs urbains » de laisser libre leur volonté d’agir plus loin, plus vite et pour un intérêt partagé bien compris. Regardons comment les accompagner ponctuellement pour pouvoir bénéficier de ces expériences volontaires dont certaines profiteront ensuite à tous.

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Et si on donnait des budgets aux mairies de quartier de Brest ?

4799054044_689c1fdd1d_cLa France dispose d’un peu moins de 35 000 communes pour 67 millions d’habitants. En moyenne en France, une commune représente donc un groupe d’un peu moins de 2 000 habitants. Vu ce ratio, on comprend l’intérêt de l’intercommunalité et de la création des « surcouches de coopérations communales » que sont les EPCI (la métropole pour Brest).

Toutefois, si ces grands agglomérats de populations ont du sens en termes de visibilité et d’attractivité des territoires, de coopération économique entre acteurs, de réflexion sur des infrastructures lourdes, d’efficacité de l’ingénierie publique sur de larges bassins de vie, ils ont aussi des externalités négatives fortes vu de leur population. Ils éloignent toujours plus le citoyen de la décision publique et deviennent des paquebots institutionnels qui peinent face à l’agilité demandée par la population sur certaines politiques.

Comment retrouver cette qualité de service attendue par les citoyens ? Comment remettre de l’agilité dans la décision publique et les réalisations qui vont avec sur le champ de la proximité, de la quotidienneté et sur des aspects qui ne relèvent pas de la cohérence d’infrastructures lourdes.

Donner un budget et une gouvernance propre de ce budget à chaque mairie de quartiers pourrait permettre de redonner cette capacité d’action attendue, plus proche des habitants. Il faudrait commencer par expérimenter sur certaines politiques et développer au fil du temps et des attentes exprimées.

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Et si on créait des « design centers » urbains pour les citoyens à Brest ?

Canalbrest-capucinsphotos-201709Y-a-t-il des lieux ou la création, l'innovation, la coopération, le croisement des expériences fonctionnent mieux qu’ailleurs ? L’environnement dans lequel on se trouve et l’organisation de l’espace est-il un enjeu dans ce que l’on produit ? Probablement et de nombreuses entreprises y ont répondu en créant des espaces dédiées à la création et des méthodes de travail différentes, plus tournés vers l'innovation et la coopération.

Des lieux publics de ce type existent déjà mais ils sont souvent très orientés autour de la culture du numériques : Cantine numérique, Fab Lab, etc … mais existe-t-il des lieux pour la création associative ou simplement pour la création entre citoyens qui ont juste envie de faire émerger un projet ensemble ?

Les mairies ou les associations de quartier ont souvent des belles salles qui pourraient facilement être adaptées à cette fin. Il s’agirait de mettre à disposition des outils et des méthodes facilitant le travail de groupes afin de faire émerger des dynamiques de quartier.

Faire émerger le pouvoir d’agir, l’empowerment ou tout autre nom qui donne aux citoyen la capacité à auto entreprendre par lui-même l’espace public, l’intérêt général et le collectif est un enjeu auquel nous devons apporter des propositions. Mettre à disposition des espaces dédiés dans la proximité des quartiers pourrait être une bonne idée.

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Et si on donnait la possibilité aux habitants de se créer des tiers lieux citoyens de quartier ?

Ardèche  reportage au cœur d’un tiers lieu en milieu ruralRecréer des dynamiques sociales sur un quartier n’est pas chose facile dans la société d’aujourd’hui, où l’individualisme a peu à peu remplacé le collectif. On le voit au travers certains projets, l’existence d’un lieu dédié peut y aider.

Pourquoi ne mettrions-nous pas en place des lieux autogérés, dédiés aux développements des dynamiques sociales et relationnelles sur un quartier. Un local, un bas d’immeuble, une maison, une ancienne boutique ou lieu industriel abandonné pourrait facilement être investi par des habitants, remis en état et au gout du jour à coup d’huile de coude et d’imagination fertile.

Lieu focal de la vie de quartier, il pourrait permettre de dessiner les contours des projets portés par les habitants volontaires du quartier : des fêtes de rue, des kermesses, des rencontres, des pauses café ou salon de thé, des lieux d’offre ou de demande de services, des lieux de prêt ou d’échange, des lieux pour les paniers bio ou les achats groupés de bouteilles de vin, des lieux ressource et des lieux de production d’une vie de quartier bien remplie et plus solidaire.

Pour fonctionner, ces tiers lieux devraient être des espaces construits ensemble et où il fait bon vivre. Ils devraient être aussi des espaces de démocratie avec une gouvernance dédiée, discutée et décidée ensemble. Lieux de convivialité et d’apprentissage de la coopération à tous les âges pour récréer des vraies vies de quartier.

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Et si on pensait la proximité en fonction du vécu des quartiers ?

PSA-ERCS_Pictogrammes - Engagement_ProximitéLe lieu où l’on vit, son quartier est à la fois une source d’identité, un espace de services et une sphère de rencontre au quotidien. L’émergence des mobilités puis des communications modernes ont eu tendance à effacer les logiques de proximité au profit de logiques de réseaux ou d’intérêts. Des relations inscrites dans un espace toujours plus large, voire aujourd’hui mondial.

Pourtant, cet espace de proximité est un facteur de bien-vivre dans la ville. Comment reconstituer cet espace de proximité aujourd’hui pour demain ?

La proximité a surtout été prise par le prisme des services administratifs que l’on devait produire pour les habitants. C’est sur cette logique qu’ont été mises en place des mairies de quartier. Mais cette façon de voir dessine des territoires de plus ou moins 20 000 habitants sur Brest, ce qui ne correspond clairement pas à un vécu de proximité.

La proximité vécue est plutôt celle à l’échelle d’une école, d’une boulangerie, d’un jardin public, d’un bureau de tabac. Elle est là l’échelle du quotidien des habitants, où des jeunes jouent ensemble, où des mêmes personnes se croisent régulièrement et se disent bonjour, se rencontrent et tape la discute, partagent des intérêts communs de la vie de tous les jours. Elle se joue probablement à une échelle de 6 000 à 8 000 habitants, peut-être moins parfois.

Pourquoi cette échelle est importante. Parce que c’est aussi celle de la compréhension, de l’action, de l’engagement, de la solidarité, de l’entraide, de la coopération et de la rupture de l’isolement.

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Et si on faisait de Brest une capitale de la lutte contre les inégalités ?

InégalitéLe mois dernier, on apprenait que le plus riche milliardaire du monde était … français ! Bernard Arnault dépassait Jeff Bezos, le patron d’Amazon et était à la tête d’une fortune estimée à près de 110 milliards de dollars (100 milliards d’euros).

Millier, million, milliard, au bout d’un moment, on perd la notion de grandeur, tout cela ne veut plus rien dire et le cerveau humain n’arrive plus à imaginer ce que cela représente en terme de richesse. Le mieux est de « s’amuser » à transcrire cela en grandeurs palpables.

Le billet de 500 € (qui n’est plus fabriqué) est la plus forte concentration de richesse dans une monnaie de la planète. Être millionnaire, c’est posséder une pile de 20 cm de billets de 500€ [1].

Question : qu’elle est la hauteur de la pile de Bernard Arnault ?

  1. La hauteur de la tour Tanguy ?
  2. La hauteur de la mairie de Brest ?
  3. La hauteur de la tour Eiffel ?
  4. La hauteur du mont Blanc ?
  5. La hauteur de l’Everest ? (soyons fou !)

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Et si on faisait une nuit des solidarités à Brest ?

Solidarité_Parce que nos sociétés segmentent naturellement la population en groupe qui vivent et travaillent dans des milieux socialement homogènes, la mixité sociale ne se fait jamais toute seule. Se créent alors des incompréhensions, du rejet et de la peur pour ceux qui sont différents et souvent invisibles aux yeux des uns et des autres.

Organisée une à deux fois par an (l’une en début d’hiver, l’autre en tout début d’été), cette nuit des solidarités serait un appel aux citoyens, pour que chaque brestois.e qui le souhaite puisse s’associer aux professionnels de l’exclusion, aux associations de solidarité, le temps d’une soirée et d’une nuit.

Conférences pour comprendre, échanges pour se connaitre et rencontres avec les invisibles dans les espaces publics, dans les gares, les ports, les parcs, les salles d’attente des hôpitaux et certains squats connus.

Par petits groupes de professionnels et de bénévoles, il serait possible de partir à la rencontre de ces personnes pour recueillir leur parole aider d’un questionnaire garantissant l’anonymat à ceux qui acceptent de répondre, pour mieux connaître la réalité de ce qu’ils vivent et attendent.

Mobilisation citoyenne dotée d’une charte éthique écrite et validées par les associations participantes pour encadrer cet engagement citoyen le temps d’une nuit : accepter la non-réponse, garantir le non-usage de la géolocalisation, des clichés et des réseaux sociaux.

Ce recueil d’informations servira à mieux piloter la politique municipale des solidarités, suivre sur plusieurs années l’évolution des paroles recueillies et aussi d’appréhender les nouveaux besoins et les publics moins connus.

Une nuit pour ensemble, professionnels, bénévoles associatifs et citoyens, recueillir la parole et les besoins de ceux à qui on ne demande que trop rarement leurs avis et qui trop souvent ne peuvent prendre la parole. Une nuit de rencontres. Une nuit des solidarités.


Et si on formait des Jeunes ambassadeurs de santé à Brest ?

JeuneLa question de la santé est autant une question de bien-être, que de bien-vivre ensemble. On l’a prend surtout sous une forme curative, délégué à un corps médical de soignants sachants, mais trop peu au travers du prisme de la compréhension et de la prévention. Une prévention trop souvent vécue comme une limitation que comme une façon d’aller mieux.

Bien connaitre les éléments nécessaires à son corps et sa santé sont des besoins qui devrait-être enseigné dès la phase d’autonomie de l’enfant devenant adulte autonome et responsable. La meilleure façon d’atteindre ces adultes en devenir est souvent de les mobiliser eux-mêmes.

Jeunes citoyens volontaires, lycéens, collégiens, étudiants, apprentis, bénévoles associatifs, pourraient-ils devenir nos ambassadeurs de la santé à Brest ?

Après avoir reçu une formation dispensée par des professionnels de santé, ils pourraient informer, conseiller et mener des actions porteuses de promotion de la santé auprès d’autres jeunes, mais aussi d’habitants en allant à leur rencontre.

Penser les espaces sans tabac, réinventer la fête en les associant au plan alcool, dessiner avec eux des parcours pédestres dans la ville pour promouvoir la marche, parler d’alimentation, réfléchir à l’aménagement de collecteurs de mégots dans l’espace public ou même travailler avec eux la façon d’en parler aux autres jeunes sans juger, sans dramatiser, sans limiter. Autant de sujets de santé publique auxquels ils pourraient prendre part en leurs qualités de jeunes citoyens éclairés.

Dès la classe de sixième, des jeunes devraient pouvoir s’engager dans un conseil de jeunes ambassadeurs de santé où ils leur serait proposé de réfléchir sur des thèmes tels que l’activité physique et le sport, l’équilibre alimentaire au travers des 3M (Manger moins sucré, Manger moins gras, Manger moins transformé), mais aussi de s’impliquer dans la question des addictions ( tabac, alcool, écran), ou de la santé sexuelle et affective.

Ainsi, il pourrait leur être proposé de contribuer à une toute première réflexion sur les premières consommations d’alcool, de tabac ou de cannabis.

Et pourquoi pas, (rêvons un peu !) un nouveau défi brestois liant l’activité physique et l’absence d’écran : « et si on posait son smartphone et sa console pour faire du sport, chaque week-end ? » … avec les adultes bien-sûr !


Et si on imaginait une maison des aînés et des aidants à Brest ?

AidantsRester chez soi le plus longtemps possible à l’approche du grand âge, s’y sentir en sécurité et pouvoir être accompagné dans ce choix est une attente de plus en plus exprimée par les aîné.e.s.

Dans une société où bien-être et vieillissement doivent se conjuguer, il est important d’imaginer et de soutenir un nouveau modèle de vivre ensemble qui prendrait plus en compte les attentes des aîné.e.s.

Pour ce faire, nous pourrions créer une maison des aîné.e.s et des aidant.e.s, pour co-construire avec les aîné.e.s et leur famille les modalités d’un fonctionnement autour de leurs besoins.

Lieu d’information autour du CLIC (Centre Local d’Informations et de Coordinations), il permettrait de renseigner et d’accompagner tout.e habitant.e de plus de 65 ans. Guichet unique pour les huit communes de la métropole, il serait possible d’y trouver informations, conseils et accompagnements des démarches liées à toutes les problématiques du vieillissement.

Cette maison pourrait aussi se penser comme un lieu de suivi des situations complexes du grand âge, autour d’une équipe pluridisciplinaire (professionnels de médico-social, professionnels du grand âge, psychologues, etc…).

Cette maison pourrait s’enrichir d’un grand espace pour les aidant.e.s et les associations en lien avec le vieillissement. Elle pourrait s’organiser comme un lieu ressource pour les aidant.e.s. Elle permettrait d’identifier l’aidant.e référent.e et surtout d’apporter du soutien aux aidant.e.s en difficulté.

Véritable lieu de répit, d’informations, de formations mais aussi lieu de santé pour les aidant.e.s, elle serait pour eux un lieu de partage et d’écoutes.

En lien très étroit avec toutes les associations œuvrant pour les aîné.e.s, cette maison pourrait s’imaginer comme un tiers lieu pour organiser des temps associatifs dédiés (cafés mémoires, conférences, rencontres culturelles, etc..), mais aussi être un espace d’exposition très concret où chacun pourrait découvrir les équipements disponibles pour adapter son logement ou améliorer son organisation avec l’aide de professionnels du secteur et de la santé.


Et si on créait un lieu refuge pour les femmes victimes de violence à Brest ?

Victime violenceLa violence faite aux femmes à la particularité d’enfermer la victime face à son agresseur, du fait d’une société encore peu préparée à accueillir leur parole et à prévenir le danger imminent par une mise à l’abri. Ces femmes sont trop souvent dans une dépendance qui ne leur permet pas de poser les limites et d’arrêter une relation tant qu’il en est encore temps.

Imaginé en étroit partenariat avec les associations et les instituions brestoises œuvrant auprès des femmes, ce lieu pourrait se décliner comme un espace refuge pour les femmes subissant des violences physiques, sexuelles et psychologiques, tant dans la sphère privée que sur le lieu de travail ou l’espace public.

Pensé comme un centre post-traumatique pour celles qui en ont désespérément besoin, ce lieu serait accessible sans rendez-vous, pour y trouver sécurité, attention et écoute. Lieu de répit, il serait aussi un lieu adapté pour recevoir les femmes victimes de violences et leurs enfants, quels que soient leurs âges.

Les femmes pourraient y rencontrer une équipe pluridisciplinaire (psychologues, professionnels de santé, professionnels de médico-social, etc..) ayant reçu une formation spécifique pour n’avoir à raconter qu’une seule fois leurs histoires.

Parce que la plainte et le signalement ne constituent que le début d’un long parcours, il serait aussi le lieu de la parole de celles qui subissent le harcèlement de rue.

Ce lieu d’accueil permettrait de caractériser la réalité des situations de violences envers les femmes, mais aussi d’en témoigner et d’en parler dès le collège ou le lycée pour accompagner une nouvelle génération à se construire autrement.


Et si on s’engageait sur un objectif de « zéro artificialisation nette » sur le Pays de Brest ?

L’extension urbaine autour des villes centres est un enjeu de premier ordre. A la fois source de déplacements pendulaires qui créent mal-être et embouteillages aux entrées de ville, c’est aussi une des raisons du grappillage et du mitage progressif des espaces naturels et des terres agricoles. Tout comme une croissance ne peut être infinie sur terre, l’extension urbaine doit trouver sa limite.

L’extension urbaine a souvent été portée par des dynamiques territoriales internes aux bassins de vie. Pour Brest, l’échelle de réflexion et d’action est l’échelle du Pays de Brest. Comme une image vaut toujours mieux qu’un long discours, ci-dessous l’extension de la tache urbaine sur le pays de Brest entre l’après-guerre et aujourd’hui.

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Le moteur de l’extension urbaine est tout à la fois le coût très bas du foncier non urbanisé vis-à-vis de celui en renouvellement urbain, la volonté des communes d’accueillir de nouveaux habitants dans des logiques de développement, mais aussi une propension des habitants à vouloir acquérir une maison individuelle.

Sur cet aspect, la concurrence territoriale est féroce et n’arrive pas à cadrer les appétits des uns et des autres. Ainsi la commune centre qui avait accueilli une large part de la population après-guerre durant la phase de reconstruction, s’est peu à peu vidée de sa population avec l’accès à la/les voiture(s) individuelle(s) dans les foyers. Tout cela s’est produit lentement sur 40 ans, mais continue aujourd’hui sa progression sur de nouvelles zones à urbaniser. (lire la note Démographie, une brève histoire du temps et des territoires)

La seule façon pour sortir de ce cercle non vertueux est de travailler un pacte commun sur une nécessaire préservation des espaces non urbanisés. Il ne s’agit pas de le faire brutalement, mais dans un mode négocié autour d’un objectif partagé commun sur tout le Pays de Brest.

L’objectif de « zéro artificialisation nette » développé dans un rapport de France Stratégie (lire le rapport ici) en juillet dernier pose une première pierre pour un objectif qui doit permettre de mieux protéger les sols de nos territoires.

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Et si on créait une balade urbaine sur la digue de Porstrein ?

Anse de Porstrain 1Brest est par nature une ville liée à la mer et aux activités maritimes. Pourtant, le contact entre les habitant.e.s et la mer est souvent contrarié par les activités autour de nos 5 ports (marine, commerce, océanographique et les deux de plaisance). Seuls nos ports de plaisance permettent un contact avec la rade de Brest.

La digue La Pérouse au Port du Château est une vraie réussite qui permet à la fois de prolonger la balade sur le port de commerce au contact de la rade abris, mais aussi de profiter d’une vue sur Brest depuis un point de vu éloigné. C’est aussi le rendez-vous des pécheurs et des rêveurs.

Recréer des contacts avec la mer en centre-ville est un besoin pour Brest. C’est à la fois une source de bien-être, mais aussi une opportunité pour créer de nouveaux points de vue sur la ville et sur la rade.

Depuis le quai Malbert, la digue de Porstrein est aujourd’hui un rempart visuel vis-à-vis de la vue sur rade. Pourrait-elle devenir un lieu de balade au contact direct avec la rade ? Un nouvel horizon maritime en cœur de ville pour les promeneurs, les pécheurs et les rêveurs.

Eloignée de 150 m de la pointe du quai Malbert, la digue de Porstrein fait une longueur de plus 1500 m. C’est de là qu’ont été tirés des feux d’artifices du 14 juillet. Cette digue offre de nombreuses opportunités qu'il s'agit d'explorer.

Si l’idée d’une passerelle flottante mobile entre les deux quais serait la plus pratique, elle risquerait de contrarier la fluidité du passage régulier des bateaux. Mais tant qu’à rester dans la maritimité, autant y aller par la mer. Par un petit bac électrique partant du quai Malbert par exemple. Par de belles barques armées de godilles. Savoir godiller fait aussi partie de notre patrimoine maritime, et c’est parfait pour la santé et l’équilibre ! Enfin, pourquoi pas par une flottille de navettes autonomes reliant les deux bords (comme c’est le projet à Amsterdam ici et ). Après l’innovation du téléphérique urbain, continuons à aller de l’avant !

Ouvrir Brest sur sa rade et créer de nouveaux points de vue d’exception en cœur de ville, tel pourrait être un objectif pour l’attractivité de notre cœur de ville.

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Et si on repensait le musée des Beaux-arts de Brest ?

70928067_1668083476661313_418083493961007104_oBrest a la chance d’avoir acquis avec le temps une grande collection associée à son musée des Beaux-arts, mais ne dispose pas d’un bâtiment à la hauteur de ce patrimoine pour donner à voir ces œuvres.

Alors que certaines de nos œuvres sont demandées par de grands musées ailleurs dans le monde, nous ne disposons que d’un musée pouvant accueillir 1% de la collection que nous possédons. Par ailleurs, les qualités de conservation et d’accueil sont difficiles du fait du vieillissement du bâtiment qui nécessite une rénovation profonde.

Il y aurait une belle opportunité à repenser notre musée des Beaux-arts pour donner au bâtiment une seconde vie, mais aussi pour permettre d’étendre l’espace d’exposition et plus donner à voir les œuvres que nous conservons sur Brest.

Le bâtiment de l’ex-bibliothèque d’études (juste à coté) possède aussi des belles salles à même d’accueillir de grandes œuvres. La requalification du bâtiment du musée actuel doit aussi permettre de mettre a niveau l’ensemble dans les attendus de ce type de lieu.

On le voit avec l'artothèque qui fonctionne bien où de nombreux habitants viennent emprunter des œuvres originales, il y a un besoin de culture et de beau accessible à toutes et tous.

La mise en place de tarifications facilitant l’accès toute l’année à ce lieu peut en faire un espace de culture partagé, d’attractivité et de bien-vivre en cœur de Brest.


Et si on expérimentait la gratuité du transport public en centre-ville de Brest ?

Csm_siam2_jyg_jy23689_92ba0673d2La gratuité des transports publics est un sujet de débat dans les grandes villes françaises et celles qui en parlent le plus sont souvent celles qui n’ont pas le plus brillé sur le sujet par le passé. Elles partent souvent d’une fréquentation basse (voire très basse) qu’elles dopent par de la gratuité.

Brest est une métropole qui a jusqu’ici misée sur l’investissement dans son réseau de transport collectif pour développer sa fréquentation. Miser sur la qualité plutôt que le coût pour l’usager est donc plutôt un pari gagnant (et attendu par les citoyens1) puisque la fréquentation ramenée au nombre d’habitants de notre métropole est même toujours au-dessus de villes ayant instauré la gratuité.

La fréquentation d’usagers d’un réseau de transport en commun est le bon indicateur pour juger à la fois de l’impact positif environnemental, mais aussi du service rendu à l’usager des transports publics urbains. Faire une gratuité totale sur Brest reviendrait à se couper de plus de 12 M€/an de recettes qui rendrait plus difficile la poursuite de l’investissement sur de futures lignes (Bellevue et Lambézellec).

Pourquoi parler de gratuité sur le centre-ville alors ?

Nous n’en avons pas nécessairement conscience, mais nos villes se sont façonnées au travers des époques en fonction des flux qui les traversaient. A la reconstruction, la morphologie urbaine de Brest a été pensée en fonction d’un développement de l’automobile. Plus récemment, l’extension urbaine est clairement la conséquence d’une mobilité facilitée par le développement de plusieurs voitures individuelles par foyers par exemple. C’est vrai aussi pour les périodes passées.

Afin de repenser le centre-ville, il faut d’abord questionner les mobilités et les externalités négatives liées à celle-ci.

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Et si on inventait un centre-ville « bas carbone » pour demain à Brest ?

Image1Le centre-ville de Brest n’est pas un quartier comme les autres. S’il abrite du logement, du commerce, de l’économie et du service comme tous les quartiers, il est surtout un lieu de centralité qui appartient à tous les brestois.es et irrigue le reste du territoire. Y porter une attention particulière est important car il est un des marqueurs de la ville.

Le centre-ville de Brest a été fortement amélioré ces dernières années avec l’arrivée du tramway, mais aussi grâce à un travail continu de renouvellement urbain. Mais comme de nombreux autres centres-villes, il a aussi souffert de l’extension urbaine qui a vu des habitants quitter la ville centre et conjointement vu s’installer des commerces en périphérie. Pour autant, on le voit dans les discours des habitants (positifs comme négatifs), le centre-ville reste un lieu d’attachement collectif qui fait débat. En ce début de XXIème siècle, quel centre-ville de Brest écrire pour demain ?

Si les deux axes de la reconstruction furent le relogement rapide des habitants et la place de la voiture, il nous faut regarder ce qu’il en est aujourd’hui. L’objectif de « ville à bas-carbone » peut être un thème de réflexion qui placera Brest sur une trajectoire en phase avec les nouveaux enjeux.

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Et si le budget participatif autorisait du « budget de fonctionnement* » à Brest ?

6a00e54f9f737f8834022ad36c85b7200c-800wiAprès une première saison et une en cours du budget participatif, il est possible de tirer quelques leçons.

La première est clairement que ce mode de participation correspond à une attente et est source d’un renouvellement d’idées dans les façons d’aborder les projets sur l’espace public. Il est donc intéressant de poursuivre.

La seconde est que les modalités de participation (électronique, papier, lieux, accompagnement, etc …) induisent des résultats significativement différents sur la participation de groupes donnés. Afin d’autoriser le plus grand nombre à proposer des projets ou contribuer à les choisir, il faut donc chercher à diversifier les façons de participer au budget participatif.

La troisième leçon est que la limite d’un budget ciblé sur l’investissement est une forme de plafond de verre qui conduit à rejeter de nombreuses idées (environs 30% en 2019). Sur ce dernier point, il nous faut probablement réfléchir à une amélioration.

Aujourd’hui, la très grande majorité des budgets participatifs n’acceptent que des projets d’investissement pour une raison simple : une fois l’investissement fait, les coûts ne reviennent pas (sauf pour de l’entretien, mais sur des coûts moindre). Limiter le budget participatif à de l’investissement, c’est une façon simple de régler ce problème, mais cela limite les bonnes idées qui pourraient être aussi attendues des habitant.es.

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Et si des résidents étrangers siégeaient au Conseil municipal de Brest ?

CaptureOn le sait, de nombreuses personnes vivent depuis des années sur le territoire de Brest sans avoir la nationalité Française. Pour autant, elles participent à la dynamique locale, elles habitent avec nous dans les quartiers, elles scolarisent leurs enfants dans les écoles, elles consomment dans les commerces, elles se déplacent dans les rues, mais on ne les entend pas. Elles n’ont pas voix à la décision publique.

Cette absence de droit sur le plan national peut s’entendre du fait de l’appartenance à une autre nationalité et donc des choix qui peuvent être bien différents de ceux de la France. Pour autant, il existe depuis de nombreuses années des voix qui se lèvent pour demander que ces personnes qui partagent notre quotidien et nos vies, puissent avoir le droit de voter aux élections locales (sous des conditions à définir bien-sûr).

Nous ne changerons pas la loi depuis Brest, mais nous pouvons changer des façons de faire et mieux prendre en compte la voix de ces invisibles de nos démocraties.

Une première étape simple pourrait être de mettre en place l’élection de deux représentants paritaires des résident.es étrangers de la ville de Brest, avec voix consultative en Conseil municipal (puisque la loi n’autorise pas de leur donner une voix délibérative).

A la façon dont les Adjoints de quartier s’appuient sur un CCQ (Conseil Consultatif de Quartier), ces deux personnes pourraient être l’émanation d’un CCRE (Conseil Consultatif des Résidents Etrangers) d’une vingtaine de personnes aussi élus par les résident.es étrangers.

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Et si les citoyen.ne.s étaient consultés sur des délibérations du Conseil municipal de Brest ?

EngagerIl est un fait que dans nos grandes villes, les Conseil municipaux sont pour une large part des chambres d’enregistrement de délibérations préparées par les services sur la base des orientations de l’exécutif municipal. Ce constat n’est pas tant de la responsabilité des élu.es que de l'exigence de passer toutes les décisions par cette instance, ce qui rend un peu long et fastidieux l’exercice !

Cela étant dit, le Conseil municipal reste symboliquement et objectivement l’instance de débat et de délibération de l’assemblée municipale sur les politiques publiques de la commune. Il est dommage qu’il n’y ait pas ou peu de débat de fond et qu’en outre, les citoyen.ne.s habitant.es la commune ne puissent pas y participer et y contribuer à leur manière.

J’ai fait plusieurs mandats en tant que secrétaire du CE de mon entreprise et dans cette instance, il existe ce que l’on appelle « l’info-consultation ». La Direction présente un sujet lors d’un premier CE qui donne lieu à un débat. Les élu.es du CE ont ensuite l’opportunité d’aller échanger avec les salarié.es et de leur donner la parole. Au CE suivant, la Direction fait une consultation votée, après un jeu de questions-réponses.

L’intérêt de ce processus délibératif est qu’il se déroule en deux temps et permet ainsi de laisser une place pour l’expression de celles et ceux qui ne siègent pas dans l’instance.

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Et si on créait à Brest un Haut Conseil des Générations Futures ?

Nous nhéritons pas de la terre de nos ancètresDans certains villages africains, les grandes décisions se prennent au regard de l’avis de trois groupes. Le premier groupe observe les enjeux du présent. Le second tente de regarder dans les expériences passées ce qu’en auraient dit leurs aïeux. Un troisième et dernier groupe parle au nom des générations futures du village. J’ai toujours pensé que cette façon de faire était d’une grande sagesse.

Notre société moderne ne vit plus que dans le présent (le très court terme) probablement parce qu’elle a évolué tellement vite qu’elle a perdu tous ses repères du passé en quelques décennies. Elle part du principe que si cette modernité est bénéfique pour elle, elle l'est aussi pour les générations qui suivent. Sans remettre en question l’apport positif de notre évolution moderne (devenue un peu folle aujourd’hui), il nous faut aussi entendre que les choix que nous faisons engagent les générations futures.

Que cela soit sur notre développement, sur nos déchets, sur l’usage de l’énergie, sur les ressources naturelles, sur la biodiversité ou sur tous nos petits comportements du quotidien, notre époque ne regarde pas assez le futur qu’elle produit à petit pas chaque jour.

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Et si on mettait en place des conférences citoyennes à Brest ?

Conference citoyenneLa démocratie s’use quand on ne s’en sert pas. Pour autant, la démocratie ne s’improvise pas. Elle a ses règles, ses failles mais aussi un grand besoin de connaissance partagées. Limiter la démocratie aux périodes électorales est tout aussi abscond que de penser qu’elle se gèrera par le café du commerce des réseaux sociaux.

Le principe même de la démocratie, c’est le fait de poser une organisation partagée pour définir ensemble des objectifs collectifs. Faire participer les citoyens à la démocratie, les faire coopérer, c’est d’abord passer par des formats qui permettent d’acculturer un collectif à un sujet, leur donner un espace de débat et d’enrichissement, puis les faire produire à la fois les éléments de convergence et les éléments de divergence. Si besoin, il peut être nécessaire à la fin de trancher, mais c’est l’étape ultime qui peut dans un grand nombre de cas être facultative si on arrive à décider soit par consensus, soit par consentement.

Jury citoyen, conférence de consensus, ou mêmes journées citoyennes sont des appellations différentes pour définir des processus quasi identiques de participation des citoyens autour d’un sujet de société fixé au départ.

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L’envie de politique

191115b_Envie de politiqueVoilà deux mois que je consacre une large part de mon temps de cerveau disponible à une compétition qui ne porte pas de sens politique à mes yeux. Elle était une étape nécessaire dans un processus qui devait permettre ensuite d’exprimer l’envie de politique qui m’habite depuis de nombreuses années maintenant. Cette compétition était un moyen, pas une fin pour moi. J’y ai donc mis un terme.

Je n’ai pas commencé à faire de la politique pour être vu ou connu, pour gagner plus de pouvoir sur d’autres ou même pour gagner plus d’argent. Je ne recherche pas ces choses-là au travers de mon action politique. J’ai souhaité faire de la politique probablement dans le cadre d’une culture familiale déjà portée sur l’engagement (non politique) et avec la furieuse envie de changer le monde qui m’entourait. L’envie de me mettre à disposition des autres pour améliorer ce que je voyais et faire en sorte d’être le facilitateur, le catalyseur de petites améliorations portées collectivement pour demain.

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Fin de la désignation

IMG_20190919_200555 PaysageJe tiens tout d’abord à féliciter François Cuillandre pour sa victoire dans cette désignation pour le l’investiture en tant que premier des socialistes pour les municipales de 2020.

Je tiens aussi à le remercier pour la qualité de nos échanges et de nos débats construits, sincères et respectueux.

Merci aussi à tous les militants qui ont soutenu ma candidature, qui m’ont soutenu dans cette période face au choix de se porter candidat ou pas, mais aussi de proposer un projet. Tous vos témoignages d’amitiés, tous vos conseils et votre aide auront été un précieux soutien pour moi. Merci à tous.

Les militants ont tranché, ils ont choisi et c’est maintenant le bon choix, car c’est notre choix collectif.

L’appel à l’unité est une bonne chose. Mais elle ne doit pas servir à masquer une absence de réflexion qui n’apporterais pas de plus-value politique.

Cette étape se referme à partir d’aujourd’hui. Je l’avais dit, nous serons tous derrière celui qui sera désignée par nos militants.

Place maintenant à l’unité, qui ne sera pas une unité de façade comme on peut la voir dans d’autre parti, mais une unité débattue et choisie.

Alors maintenant, en route vers la victoire le 22 mars prochain.

Merci à tous !


Candidat à la candidature socialiste à #Brest

Thierry FayretSuite à l'annonce de François Cuillandre de repartir pour un 4ème mandat, j'ai pris cette semaine le temps de réfléchir et d’échanger avec mon équipe, avant de me porter candidat à la candidature socialiste aux municipales de 2020.

Comme vous, j'aime Brest et m’y investis depuis plus de 20 ans dans le secteur associatif, et politique.

Comme vous, je suis ancré dans le quotidien (je travaille chez Thales) et je regarde l’avenir qui se prépare pour nos enfants.

Comme vous, je crois en la force et la singularité de ce territoire.

Aujourd’hui, à 49 ans et après 3 mandats, j’ai envie de mettre mon expérience, mon énergie, mon authenticité à votre service, pour un nouveau souffle à Brest.

Ma candidature s'inscrit dans le désir de faire autrement, en responsabilité, avec sincérité, en transparence et en confiance.

Le renouvellement des hommes et des femmes est le meilleur garant de la santé de nos démocraties.

Le renouvellement des idées doit répondre à un monde incertain et de plus en plus violent.

Le renouvellement des méthodes amènera à plus de coopération, plus de participation des citoyens.

Plus que jamais peut-être, dans le contexte de rejet du politique qui est le nôtre (abstention record, gilets jaunes …) et tandis que l’urgence écologique et sociale s’accroit, cette volonté d’agir me porte à être candidat à la candidature interne pour Brest demain.


NPNRU : un travail d’équipe gagnant pour deux quartiers de notre métropole

Construire la ville ensembleInitiée au début du mandat, la programmation du nouveau programme de l’ANRU vient de franchir joliment une nouvelle étape : celle de la validation des concours financiers nationaux, avec un engagement de plus de 50 M€ pour les quartiers de Bellevue et de Recouvrance.

Le renouvellement urbain reste un enjeu majeur pour nos villes. A la fois pour maintenir l’attractivité de nos quartiers, mais aussi tout simplement pour y loger des habitants et éviter l’étalement urbain. Beaucoup plus vertueux sur le plan urbanistique et écologique, le problème du renouvellement urbain reste son coût (1), notamment dans les quartiers où la population dispose d’une autonomie à investir faible, voire nulle.

La mobilisation des financements nationaux (mais aussi régionaux ou départementaux) est un des enjeux pour faire du renouvellement urbain sur les quartiers concentrant les problèmes économiques. Aussi, l’ANRU lance des grands programmes sur 10 ans dans lesquels les collectivités candidatent. Le quartier de Pontanézen avait bénéficié des aides de l’ANRU entre 2005 et 2015. Bellevue et Recouvrance bénéficieront d’un soutien significatif sur 2020-2030.

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Budget participatif #Saison1 – Avancée des projets gagnants

Un budget participatif n’a de sens que si les projets sont réalisés. A mi-année, point d’avancement sur les 7 projets gagnants de la première saison.

Un jardin extraordinaire sur la falaise

Projet 1Le collectif est toujours très présent autour de ce projet arrivé en premier des votes. Les études techniques de mise en sécurité et d’accessibilité du site sont en cours. L’objectif reste de livrer l’espace au collectif avant la fin de l’année pour qu’il puisse en disposer pour faire ses plantations originales et extraordinaires !-

Liaison verte entre les ports

Projet 2Le premier objectif de ce projet était de rentrer dans l’épure financière fixée par le règlement du budget participatif. L’avant-projet est aujourd’hui validé et prévoit l’aménagement d’une piste cyclable de couleur ocre et des plantations entre la rue de l’Elorn et la rue de Kiel.

L’ABF a validé le projet qui devrait rentrer en travaux en décembre prochain.

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Intervention en conseil de Métropole sur le Compte administratif 2018

IMG_0276Ci-dessous l'intervention faite en conseil de Métropole ce jour pour présenter le Compte administratif 2018 de la Métropole de Brest.

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La présentation du CA est toujours l’occasion de regarder en arrière sur ce qui a été fait. Ce compte administratif 2018 est aussi le dernier de ce mandat et témoigne donc de la gestion réalisée par notre équipe pendant ces 5 dernières années.

Sans se perdre dans les chiffres, qu’observe-t-on de significatif dans ce Compte administratif 2018 ? Il est possible de le synthétiser avec 4 grands indicateurs :

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Artic Blues - L'exposition de l'été aux Capucins

IMG_20190623_183444J’ai eu le grand plaisir d’inaugurer samedi dernier l’exposition événementielle de l’été aux Capucins avec Alain Schuhl, Directeur général délégué du CNRS et Luis Tito de Morais, Directeur du LEMAR à Brest. Artic Blues est une exposition qui fait sens à Brest.

Initiative portée par des chercheurs brestois souhaitant transmettre l’émotion ressentie au cœur des univers glacés des pôles, l’exposition Artic Blues part de l’effondrement dramatique du stock de coquilles Saint Jacques dans les années 60 en rade de Brest. Cette crise d’un écosystème qui portait toute une économie de la pêche en local fut à l’origine d’un travail de recherche. Celui-ci mobilisera de nombreux scientifiques jusqu’à voyager aux pôles à la recherche d’une cousines éloignée de notre coquille, à la durée de vie de … 500 ans : l’Artica islandica.

Ces petits êtres agissent comme des moines calligraphistes dans les stries de leur coquille, écrivant minutieusement les données de notre biosphère et des mouvements de la mer. Les chercheurs n’ont plus qu’à recueillir ces témoignages du temps pour analyser l’évolution de notre terre, gravée et conservée dans la glace des pôles.

Par la sensibilité des artistes embarqués dans ces expéditions polaires, Actic Blues nous fait partager une partie de l’émotion de ces milieux inaccessibles. Elle nous relie au vivant tout en témoignant du travail des chercheurs qui agissent dans des conditions d’exceptions.

Ce projet artistique et scientifique s’inscrit pleinement dans la volonté et l’attention que nous portons ici à Brest, pour agir ensemble pour la connaissance, l’action et la mobilisation sur des enjeux aussi fondamentaux que le dérèglement climatique et la protection de notre patrimoine vivant.

Journal du CNRS sur l'exposition

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Intervention en Conseil municipal sur le Compte administratif 2018

ConseilCi-dessous l'intervention faite en conseil municipal ce jour pour présenter le Compte administratif 2018 de la Ville de Brest.

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La présentation du CA est toujours l’occasion de regarder en arrière sur ce qui a été fait. Ce compte administratif 2018 est aussi le dernier de ce mandat et témoigne donc de la gestion qui aura été réalisée par notre équipe pendant ces 5 dernières années.

Le rapport de la Chambre qui sera présenté à la cinquième délibération par le Maire, témoigne déjà d’une gestion saine de notre collectivité. Ce CA 2018 vient amplifier ses observations et la bonne santé de notre collectivité, aujourd’hui, mais aussi pour engager les prochaines années avec sérénité et ambition.

Sans se perdre dans les chiffres, qu’observe-t-on de significatif dans ce Compte administratif 2018 ? Il est possible de le synthétiser avec 4 grands indicateurs.

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Président de la métropole et/ou Maire de Brest ?

Prsident MaireDepuis 2014, aucune commune d’une métropole ne peut disposer de plus de la moitié des sièges au Conseil de métropole. Cette évolution anodine a conduit à des changements structurants sur Brest.

En effet, contrairement à beaucoup de métropoles, nous avons la particularité d’avoir une ville centre qui pèse 66,7% de la population, avec un peu moins de 140i000 habitants sur 209 000. Le poids de Brest dans la démographie de la métropole a conduit à ce que le Président soit bien souvent le Maire de Brest (sauf dans les premiers temps, avec des résultats parfois « mouvementés »).

Ce choix a permis une intégration rapide des compétences du bloc communal et une dynamique d’entrainement sur tout le pays de Brest, et même au-delà. Ainsi, bien que notre Communauté urbaine ait eu moins de 210 000 habitants, nous remplissions déjà en 2015 les exigences demandées pour passer au statut de métropole, quand beaucoup d’autres ont dû accélérer leurs mutualisations pour y prétendre. Enfin, nous avons su développer un réseau d’acteurs publics qui rayonnent bien au-delà de notre frontière métropolitaine et qui intéressent un territoire de coopération à 400 000 habitants : sur l’eau, les déchets, le tourisme, l’urbanisme, l’énergie, les pompes funèbres, etc.

On le voit, le cumul des fonctions de Maire et de Président aura permis cette cohérence et donc une efficacité dans la gestion du bloc communal (salué par un rapport de la Cour des comptes). La possibilité d’une différenciation entre Maire de Brest et Président de la métropole reste cependant possible. Pourquoi n’est-ce pas souhaitable ?

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Budget Participatif de Brest – Saison #2

Visuel_afficheA3La saison #2 du budget participatif démarre lundi. Pour cette nouvelle cuvée, encore 500 000 € à répartir entre les projets les plus plébiscités par les brestoises et les brestois.

En 2019, l’objectif est de faciliter l’accès à tous au budget participatif. Ainsi, nous avons investi dans une plateforme numérique qui devrait faciliter l’accès (c’était un point d’amélioration demandé sur l’évaluation de la saison #1). Mais nous sommes aussi vigilants à proposer à toutes les phases des votes papiers en de multiples lieux de tous les quartiers de Brest.

Autre nouveauté de la saison #2, le comité de suivi du budget participatif (instance de gouvernance) laisse beaucoup plus la place aux habitants. Seulement 4 élus en font partie, 7 membres des CCQ et 10 habitants tirés aux sort. Deux réunions ont déjà eu lieux pour valider le règlement et le déroulé de la saison #2.

Dernier point d’évolution, après discussion en conseil de suivi, le montant maximal des projets est revu à la baisse : maxi à 100 000 € par projet. Par contre, ce sont 3 projets de plus de 75 000 € qui pourront intégrer le classement final dans le vote des habitants. C’était une demande de certains participants que faire une plus grande place au projets de moyennes taille.

Alors dès lundi, c’est parti pour la saison #2 … A vous de jouer maintenant !

Je participe


L'achat public – Une ressource pour le territoire de Brest

Commande publicLa semaine dernière, Michel Gourtay (vice-président au développement économique) et moi-même (pour les finances publiques) intervenions à la CCI sur la question de la « Commande publique ». Nous présentions à une salle bien remplie la planification 2019* des projets d’achats de la ville et la métropole de Brest.

La commande publique de nos deux collectivités représente à elle seule un montant de plus de 85 millions d’euro. Ce serait encore bien plus si nous additionnions les montants de nos SEM et SPL … et encre bien plus si nous intégrions celles des autres donneurs d’ordre publics du territoire : Etat décentralisé, Hôpital, Université, Conseil départemental, etc … La commande publique est clairement un enjeu pour l’ensemble des acteurs économiques locaux.

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A l’interface entre les habitants et la mairie de Brest

Accueil-mairie D’un côté, plus de 140 000 habitants en attente de services publics, de l’autre 3 500 fonctionnaires à donner le meilleur d’eux-mêmes pour produire le service public. Telle est l’équation tout à la fois simple dans son expression, mais complexe dans sa mise en œuvre à laquelle nous devons travailler en tant qu’élus !

Une part de cette réponse tient dans l’interface de cette relation : comment la parole, le besoins ou la demande des habitants sont accueillis et dispatchés dans les différents services, les différents métiers de la collectivité pour trouver la meilleure réponse.

Depuis 2016 et sous la houlette de Bernadette Abiven un groupe de travail dessine les contours de la future « gestion de la relation usagers » aussi appelé : Accueil multicanal.

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Présentation du Budget Primitif 2019 en Conseil municipal de Brest

BP v 2019Ci-dessous l'intervention que j'ai faite en Conseil municipal de Brest pour présenter le Budget Primitif 2019.

Vous pouvez aussi retrouver la note synthétique jointe à la délibération ici.

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Les grands éléments de contexte budgétaire ont été abordés lors du Débat d’Orientations Budgétaires de décembre dernier. Je ne les reprends pas ici sauf pour rappeler, qu’au plan local, la situation des finances de la ville est saine.

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Présentation du Budget Primitif 2019 en Conseil de métropole

2019-02-01_09h45_38 BP2019Ci-dessous l'intervention que j'ai faite en Conseil de métropole pour présenter le Budget Primitif 2019.

Vous pouvez aussi retrouver la note synthétique jointe à la délibération ici

_______________

Les grands éléments de contexte budgétaire ont été abordés lors du Débat d’Orientations Budgétaires de décembre dernier. Je ne les reprends pas ici sauf pour rappeler, qu’au plan local, la situation des finances de la métropole est saine.

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Budget participatif : A vous de sélectionner !

Csm_affiche-budget-partSoutien_032178d4dcDepuis le mois de juin, le budget participatif de Brest était ouvert au dépôt des idées, des projets pour leur ville, par les habitants. Plus de 200 projets ont été déposés sur la plateforme du budget participatif dont près de 170 respectaient le règlement et ont donc pu être validés. A partir d’octobre, nous entrons dans la phase 2 qui permet de présélectionner les 30 à 50 projets qui participeront au vote final en janvier.

Que retenir de cette première phase ?

Globalement, les projets déposés suivent une forme d’aspiration à l’apaisement, à la facilitation ou même l’embellissement de l’espace public. Cela peut prendre la forme d’aménagements ponctuels ou plus globaux pour des déplacements dans la ville, des jardins, des plages, des airs de jeux par exemple. Mais ce sont aussi des propositions d’équipements qui semblent manquer sur l’espace public aujourd’hui, comme des fontaines à eau potable, des garages ou des pompes à vélo, des ruches, des boites à dons ou des ports publics de recharge USB. Enfin, cela peut aussi être des propositions d’embellissement de la ville par des fresques, de la coloration, du fleurissement ou des illuminations.

Un dernier groupe apparaît aussi avec la question du patrimoine et de la mémoire, soit sur des espaces existants à préserver et valoriser, soit sur de la mémoire à reconstruire.

Tout cela témoigne d’un vrai attachement des brestoises et des brestois à leur ville, à l’amélioration des espaces, à la facilitation des usages tout en ayant un regard attentif à la préservation de l’histoire existante dans nos quartiers.

Dernier point de satisfaction, tous les quartiers de Brest sont bien représentés dans l’ensemble des projets déposés.

A partir de début octobre, les « like » sont ouverts. A vous d’aller dire les projets que vous préférez, ceux que vous aimeriez voir se réaliser, car c’est sur cette base que seront choisis les 30 projets (extensible à 50 par le conseil de suivi) qui seront ensuite travaillés et chiffrés par les services et les porteurs du projet, en vue du vote final de fin janvier.

A vous de jouer ! …… ici


Budget participatif : Focus sur les projets non retenus

BpartLa période de dépôt des projets se termine à la fin du mois de septembre. Place ensuite aux « Like » des habitants pour leurs projets préférés durant tout le mois d’octobre. Mais avant de clôturer la liste officielle des projets en lice avec le Conseil de suivi*, je vous propose un petit regard et éclairage sur les projets qui n’ont pu être retenus.

Les projets hors budget investissement

Bien que très intéressants, une partie des projets non retenus ne proposent pas ou très peu d’investissement, mais surtout des coûts de fonctionnement (c’est-à-dire qui reviennent tous les ans). Or, la règle des budgets participatifs est de ne financer que des projets d’investissement (dont le coût d’investissement est sur une année).

On y trouve ainsi des projets d’entretiens de l’espace public ; de l’accueil ou du conseil pour les personnes sans domicile ; l’ouverture d’un lieu éthique permettant la réinsertion ; la mise en place d’un bus maritime ; des informations sur l’actualité de la ville, tant culturelle que touristique ; l’organisation de manifestations, de spectacles, de festivals culturels ou sportifs ; et enfin la mise en place de services d’auto-partage ou de vélo-partage.

Les projets « hors champ »

Des projets ne rentrent pas les logiques de localisation comme des aménagements sur la plage du Moulin Blanc par exemple, dont les brestois oublient facilement qu’elle se situe pour une très large part sur les communes de Guipavas et du Relecq-Kerhuon. Des projets d’entreprises pour valoriser un de leurs produits. Des projets (parfois même assez détaillés) qui présentent du sens, voire du bon sens sur des comportements, mais pas de réalisation. Des projets ne relevant pas des compétences de la ville comme l’enfouissement de lignes électriques ou des aménagements sur les espaces appartenant à la Marine.

Les projets déjà faits ou en cours

Des projets proposent de mettre en place des actions de rénovations thermiques des logements alors que le programme Tinergie permet déjà de bénéficier d’aides en la matière ; la mise en place d’un service « E-Cantine » qui est en cours de réalisation ; tout comme des aménagements de la Place de la Liberté dont les travaux ont commencé et s’étalent sur plusieurs années.

Les projets hors budget

Viennent enfin les projets dont l’ambition des porteurs dépasse largement les limites de ce budget participatif, comme un gratte-ciel à vocation de tour d’observation de Brest ; Une patinoire/piscine en plein air, « avec un tarif préférentiel pour les brestois(es) » ; une réhabilitation de la prison de Pontaniou ; L’implantation d’un port de départ de croisières ; Un péage urbain pour limiter la présence de la voiture à Brest ; ou enfin une passerelle à piétons/vélos en encorbellement du pont de l’Harteloire.

On le voit, l’imagination des brestois et des brestoises est riche d’envies et d’idées nouvelles. C’est clairement le but d’un budget participatif que de les faire s’exprimer.

Ces idées qui ne sont pas retenues ne sont pour autant pas perdues. Elles irrigueront les réflexions des élus, des habitants membres des Conseils Consultatifs de Quartiers et aussi des services de la collectivité.

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*Conseil de suivi : instance de validation des projets et du déroulé du budget participatif composé à parité d’élus et d’habitants de Brest.


L’étonnant classement de Brest !

BrestLe magazine l’Express vient de classer pour la seconde fois la ville de Brest dans le « TOP FIVE » des villes où il fait bon vivre. Cette année, Brest est même classée troisième sur les 100 plus grandes villes de France. Le plus marrant dans tout cela, c’est que les brestoises et les brestois n’y ont pas cru, à commencer par le Télégramme de Brest qui titrait : « L’étonnante troisième place de Brest ! », sous-entendant une légitimité toute relative du score !

On ne leur en voudra pas trop, car c’est un regard assez classique des brestois sur leur ville. Une ville détruite par les alliés et reconstruite sur ses propres ruines qui a encore du mal à s’accepter telle qu’elle est. Une ville à la culture ouvrière corrosive, dont l’autodérision est devenue une culture locale partagée qui crée une identité singulière et permet de garder les pieds sur terre. Une ville ancrée sur son territoire, où le Sud commence à Châteaulin et finit aux Glénans !

Pour autant, ce classement offre un regard extérieur sur notre ville qui nous questionne et nous ouvre les yeux sur ce que nous avons fini par considérer comme normal, habituel. Pourtant, dès que l’on prend du recul (comme en témoigne quelques arrivants sur Brest ou des brestois partis vivre ailleurs), Brest accumule bien les traits d’une ville où il fait bon vivre.

Alors allons-y, regardons objectivement les atouts de Brest … nos atouts du bien-vivre à Brest ! 

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Gratuité des transports publics, quelques réflexions partagées

Free or not freeA l’occasion des journées de Dunkerque sur la gratuité de transports publics, les élus LREM de Brest nous font encore croire au refus du débat sur le sujet par la majorité (ici). Il n’en est rien. Ci-dessous l’échange intéressant que j’avais eu avec un internaute sur les réseaux sociaux début juin, auquel je rajoute un petit complément. Par contre, on attend toujours leurs arguments ... à eux !

Question posée par un internaute : Sur la gratuité des transports publics, y a-t-il un lieu, physique ou en ligne, où c'est discuté ? Je serais curieux de connaître les arguments pour et les arguments contre dans le cas de Brest. Et plus généralement, tout le débat sur les mobilités à Brest (ville centre, métropole, pays).

Ci-dessous la réponse que j'avais faite :

« Je ne crois pas qu’il y ait un espace de débat sur Brest sur la question de la gratuité des transports (pas à ma connaissance en tous cas). Pas plus que sur l’ensemble des déplacements. Mon impression est qu’en dehors de la collectivité (qui a nécessité à avoir une vision globale) les analyses/débats autour des déplacements restent très segmentés entre piétons, vélos, automobilistes, transports en commun. Les relations peuvent même parfois être conflictuelles dans l’usage respectif de l’espace public. Il y a des assos ou des collectifs autour de ces différents thèmes, mais il ne me semble pas qu’une asso développe une lecture complète de la question des déplacements sur le territoire. Mais je me trompe peut-être !

Pourtant, tu as raison, c’est la bonne distance qu’il faut avoir sur cette question. Aucun des modes de transport ne se satisfait à lui-même. Nous sommes sur des complémentarités de modes de déplacements. S’il faut bouger les choses, c’est sur certaines proportions d’usages en fonction d’objectifs donnés. Vu de ma fenêtre, le premier objectif est la question de la maîtrise des dépenses énergétiques non renouvelables et du dérèglement climatique. Environ un tiers des émissions de gaz à effet de serre (GES) viennent des déplacements et la part de la voiture à un seul conducteur sur des petits trajets est forte. L’objectif n’est pas tant de supprimer les déplacements en voiture que de les remplir lorsqu’elles se déplacent !

Sur la gratuité des transports en commun, il n’y a pas eu vraiment de débat à Brest car personne ne l’a jamais vraiment porté « sérieusement ». Notamment parce que le premier obstacle, c’est le coût de cette mesure, comme je l’explique dans une précédente note ici (il faut trouver à financer 12 M€ !) Tant que l’on n’a pas dit comment on financerait ce coût, ou quelle baisse de dépenses on ferait ailleurs, cela reste des paroles en l’air. Pour donner un ordre de grandeur de ce que représente ces 12 M€ à financer, c’est de l’ordre de 8 à 10% qu’il faudrait trouver sur le budget principal de la métropole (hors budgets annexes déchets, eau et déplacements). C’est beaucoup !!

La bonne question serait de savoir pourquoi il faudrait mettre la gratuité ?

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Dans les coulisses du premier budget participatif de Brest

FranceEn mars dernier, j'ai été contacté par l'Observatoire de l’expérimentation et de l'innovation locale de la Fondation Jean Jaurès, afin d'écrire les raisons qui avaient amené la ville de Brest à proposer un budget participatif à ses habitants.

Au-delà des textes déjà écrits sur ce blog et dont l'objectif est plutôt de pousser à devenir acteur du budget participatif ... en y participant, ce texte a vocation à faire mieux comprendre tant les intérêts que les limites d'une démarche de budget participatif, ainsi que le cadre d'action politique dans lequel il s'inscrit.

A ceux que cela intéresserait, bonne lecture !

 Dans les coulisses du premier budget participatif de Brest


Intervention en conseil de Métropole - Contactualisation Macron

2018-06-22_18h38_40Ce soir en Conseil de métropole, nous avons voté sur la contractualisation entre l'Etat et la Métropole de Brest sur des objectifs financiers fixés unilatéralement par l'Etat central. Cette camisole financière n'a rien à envier aux précédentes mesures de restrictions budgétaires ayant permis à l'état de faire baisser le déficit public de 11,5 milliards d'euro. Le dispositif actuel prévoit quant à lui de contraindre les collectivités à hauteur de 13 milliards.

Ce contrat est en fait un marché de dupes puisqu'il ne s'agit aucunement d'une négociation, bien que l'on y fasse croire par une signature forcée des collectivités. Dans les faits, ne pas signer reviendrait à amplifier les sanctions contre nous. Comme je l'ai rappelé en Conseil, "tant qu'à se faire taper sur les doigts, mieux vaut choisir une petite règle qu'une grande règle !" Il n'y a donc pas vraiment de choix, sauf à souhaiter afficher une posture purement politique, mais en faire payer le prix aux habitants de la métropole par une baisse des dotations de l'Etat pour notre territoire.

Ce soi-disant " contrat de confiance " comme l'appelle ses instigateurs est bel et bien une re-centralisation des pouvoirs par le gouvernement actuel. C'est non seulement contre-productif puisque cela laisse croire que l'Etat redresse ses comptes alors qu'il n'en est rien, mais surtout, cela freine l'initiative locale.

 

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Un premier budget participatif pour #Brest

Csm_csm_01_60_budget_P_84b808f328_86313170a7Voilà une semaine qu’est lancé notre premier budget participatif sur Brest.

Une belle façon pour laisser une place aux nouvelles idées, une bonne façon pour donner envie de construire sa ville, une façon motivante aussi de faire émerger des manques, une façon sympa de participer et de coopérer entre habitants.

A chacun maintenant de se saisir de cette opportunité !

Tous les documents sont accessibles sur le site jeparticipe.brest.fr.

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A vous de jouer …

étonnez-nous …

étonnez-vous !

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Quelques liens utiles :

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Les marcheurs seraient-ils des farceurs à Brest !

Csm_24._Keolis_adc003ae16Fin mars avaient lieu les conseils de la ville et de la métropole de Brest. Dans le flot des échanges, les deux marcheurs brestois se sont distingués en demandant à réfléchir à une baisse des taux de fiscalité, puis à une étude sur la gratuité des transports publiques (ici et ). Deux propositions remarquées qui, à l’image de la suppression de la taxe d’habitation, ne peuvent qu'être applaudies des deux mains par les personnes peu informées de la réalité des conséquences.

Si la gratuité des transports en commun est un sujet à la mode en ce moment dans le débat public, je ne pense pas qu’il y ait besoin d’une longue étude pour débattre du sujet. Il suffit juste d’aller lire le rapport de notre délégataire (qu’ils ont aussi voté en juin) pour comprendre les grands enjeux posés.

On lit page 13 de ce rapport (disponible ici) les recettes d’exploitation de Kéolis (Bibus) pour l’année 2016 :

  • 24 291 000 € : Subvention Forfaitaire d’Exploitation, qui est la prise en charge par la métropole du financement du transport public.
  • 11 884 000 € : Recettes des tickets et des abonnements vendus par Bibus.
  • 2 897 000 € : Compensations tarifaires, sur les tarifs sociaux demandés par la métropole.
  • 214 000 € : Recettes faites sur les contrôles et la fraude.

Ces 4 postes représentent plus de 99% des recettes qui permettent de financer le transport public sur notre métropole. On notera que 69% provient déjà de subventions de la métropole, quand le reste relève de la vente de Bibus. Pour 2016, la part payée par les usagers du transport public se chiffre donc à plus de 12 millions d’euro. 

L’étude s’arrête donc là ! 

Si ce ne sont plus les usagers qui payent du fait de l’instauration d’une gratuité, il n’y a pas de miracle en finances publics, ce seront les contribuables qui payeront au travers de leurs impôts.

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